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Critique de Ameni


Ameni
02 novembre 2011
Premier contact avec Alexandre Jardin, pour au final une impression agréablement mitigée. Certes la lecture est agréable, le livre se lit très vite, sans accrocs, mais ça ne fait pas tout. (Ce n'est pas que je recherche un roman inoubliable à chaque fois, attention !)

Les bons points (Mais pas assez pour en faire un excellent roman) côtoient les mauvais (Pas assez nombreux pour en faire un mauvais roman)

L'histoire d'abord, classique mais efficace, Mr Alexandre Eiffel (De la famille de Gustave of course) souhaite renouer avec l'enfant qui est en lui. Et s'y attelle de manière plutôt musclée.

Un changement de vie radical, un besoin de rajeunir. C'est amusant, ça fait envie. (Quoi que je j'en sois pas au même point que le dit-Alexandre)Et si ce thème du retour à sa jeunesse est sympathique, il lui a manqué un petit quelque chose pour le faire sortir du lot.

En revanche, j'ai eu l'impression de lassantes répétitions, sur l'adulte-voulant-redevenir-un-enfant-etc... A tel point que j'aurais bien secoué le livre en lui disant "J'ai bien compris ce qui arrive à Mr Eiffel, pas la peine d'en faire des caisses !" Autre motif d'exaspération : Certains mots-"clés" sont en majuscule. ( "Je ne suis pas stupide, j'ai bien compris l'importance de ce mot !") Ca part sûrement d'une bonne intention, mais j'ai eu l'impression qu'Alexandre Jardin essayait de forcer ma lecture. Et le "Petit Sauvage" en moi n'a pas particulièrement apprécié.

Bon, sur un registre plus positif (Parce qu'à ce stade, vous devez vous demandez pourquoi j'ai trouvé la lecture agréable.) :
Le style fluide, sans défaut et sans originalité, voilà un livre qui se lit comme du p'tit lait et ça fait du bien.
Le mélange "style agréable + histoire sur l'enfance", m'a (bizarrement) fait penser à du Pagnol. Et pour cette pensée, le livre gagne un point !
Une belle trouvaille de l'auteur également : Utiliser "3 personnes en 1" : L'enfant qu'il était et l'homme qu'il est devenu à la troisième personne et l'homme en pleine transition qu'il est actuellement à la première personne. Un brin de schyzophrénie salvateur !

Mais un intérêt plus accru est soudainement apparu aux environs de la page 180. Alexandre Jardin se met à jouer avec les mots (Après Pagnol, c'est Queneau qui m'est venu en tête) : Des formes se mettent en place, faites de mots. le héros passe dans un tunnel ? le texte devient plus étroit. Etc... Des dessins apparaissent, la présentation change, etc... Bref, le texte vit ! Et ça, je ne m'y attendais pas du tout. Et c'est sûrement ce que j'aurai encore en tête dans quelque temps.
La fin, et la façon dont elle est amenée m'ont aussi beaucoup plu. Comme le reste, c'était inattendu (Ah, le bienfait des petites espérances...).

Bref de l'originalité qui n'attendait que le bon moment pour sortir.
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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