Le canadien
Michel Jean prête sa voix à son arrière grand mère pour nous raconter environ 1 siècle (depuis la fin du XIX) du destin de la communauté autochtone des INNUS, un peuple de chasseurs traditionnels qui passaient l'été au sud du lac "Pekuakami" (actuel lac
Saint Jean) pour y commercer leurs peaux.
L'instinct génocidaire des blancs étant décidément sans limite, les industriels du papier leur ont détruit l'accès à leurs territoires millénaires en occupant le fleuve Peribonka,
on a transformé leur campement d'été en réserve de plus en plus petite, on y a fait passer le train,
on leur a volé leurs enfants pour les déporter dans les fameux pensionnats d'indiens, ces "centres d'endoctrinement culturel" destinés à "tuer l'indien dans l'enfant" (Merci au
Pape François d'avoir présenté - en 2022 - les excuses de l'Eglise pour tous les crimes commis contre ces enfants. Mais cela ne suffit pas!)
(Et pendant ce temps en Bolivie, au Brésil etc, les pressions pour détruire ce qui reste des réserves indiennes continuent au nom de la volonté de s'enrichir encore et encore de ceux qui ont déjà beaucoup de morts sur la conscience.)
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