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Citations sur L'arbre en poésie (9)

Dans la forêt sans heures
On abat un grand arbre.
Un vide vertical
Tremble en forme de fût
Près du tronc étendu.

Cherchez, cherchez, oiseaux,
La place de vos nids
Dans ce haut souvenir
Tant qu'il murmure encore.
(p.136)

Jules Supervielle
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Marcel BEALU - Voix des arbres

Les arbres timides et forts
La nuit parlent à voix haute
Mais si simple est leur langage
Qu'il n'effraie pas les oiseaux

Près du cimetière où les morts
Remuent leurs lèvres de cendre
Le printemps en flocons roses
Rit comme une jeune fille

Et parfois comme le cœur
Prisonnier d'un vieil amour
La forêt pousse un long cri
En secouant ses barreaux.
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L'arborescence des mots, l'efflorescence des poèmes aident à mieux voir et à mieux entendre les arbres du monde.
Tsourayouki, un poète japonais du Xe siècle, disait "la poésie a pour racine le coeur humain, et pour feuilles des milliers de paroles"
Préface de Georges Jean.
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Les arbres ces éternels suppliants
Ne pensent qu'à lever leurs bras
Vers le ciel
Eh bon dieu pourquoi ce désespoir
En voilà des histoires !
(p.70)
Pierre-Albert Birot [1876-1967]
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Le premier arbre

C'était lors de mon premier arbre,
J'avais beau le sentir en moi
Il me surprit par tant de branches,
Il était arbre mille fois.
Moi qui suis tout ce que je forme
Je ne me savais pas feuillu,
Voilà que je donnais de l'ombre
Et j'avais des oiseaux dessus.
Je cachais ma sève divine
Dans ce fût qui montait au ciel
Mais j'étais pris par la racine
Comme un piège naturel.
C'était lors de mon premier arbre,
L'homme s'assit sous le feuillage
Si tendre d'être si nouveau.
Etait-ce un chêne ou bien un orme
C'est loin et je ne sais pas trop
Mais je sais bien qu'il plut à l'homme
Qui s'endormit les yeux en joie
Pour y rêver d'un petit bois
(...) (p.96)
Jules Supervielle
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C'est l'Arbre. Il est opaque, immobile, et vivant.
Il baigne dans le ciel, il trempe dans le vent.
Une nuit verte inonde en plein jour ses ramures.
La moindre brise en tire un millier de murmures.(...)

Fernand Gregh
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L'olivier

Nous nous sommes aimés de nuit sous l'olivier
Ses feuilles brillaient comme des étoiles
Et l'olivier du ciel au feuillage étincelant
Et dans nos deux poitrines
Tu me l'as dit aussi brille le feuillage pacifique
D'arbres de joie
Là aussi brillent des feuilles entre les feuilles voisines et vivantes
Comme les pierres d'un gué
Sous le torrent approbateur et silencieux
De la nuit lumineuse
p.50)

Pierre Morhange [1901-1968]
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Le tilleul

Il éveille les abeilles et midi,
l'été,
l'heure dorée des ruches,
l'amour avant l'amour
Il donne une rondeur au monde et mûrit dans la mémoire.
C'est toute la plus volumineuse richesse soudain gonflée de lumière et légère.

James Sacré
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Le figuier du désert

(...) La maison était claire
Et pleine de soleil comme ta chevelure
Dehors le sable
Étincelait
Sous l'afflux des étoiles.

Le figuier du désert
Débordait de silence:
Source, rêve, clarté,
Branche de la mémoire!
Patiemment nous avons tenu tête à la nuit.

Claude Vigėe
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