Si elle tenait tant à se marier, il fallait qu’elle s’engage à être une épouse loyale et dévouée. Il appréciait sa bonne éducation et ses origines bostoniennes, et ne lui demandait pas de tomber amoureuse de lui. Le bonheur conjugal, il l’avait déjà connu avec Maggie. De toute évidence, Josie avait été heureuse avec son premier mari. Si elle décidait de l’épouser, il ferait tout pour lui offrir la sécurité, le confort, et toutes les satisfactions qu’il était capable de lui apporter.
Certes, il ne fallait pas oublier qu’elle venait de perdre son mari. Et même si elle était prête à se remarier, cela ne signifiait pas qu’elle n’avait pas de chagrin. Lui-même n’était pas encore remis de la mort de Maggie au bout de trois ans. La douleur était moins vive, certes, mais il lui arrivait encore de se sentir submergé par la tristesse de l’avoir perdue.
Pourtant, il était prêt à parier que la peine de Josie était d’une autre nature. Sans pouvoir dire pourquoi, il en avait la conviction. Il y avait en elle une part de mystère, et chaque fois qu’il la regardait, il avait l’impression qu’elle lui cachait quelque chose, ou plutôt qu’elle cherchait à protéger un secret.
Joséphine Cross était une très jolie femme, il le savait déjà. Mais il n’avait pas encore remarqué la grâce de sa taille souple, ni les formes harmonieuses de sa poitrine.