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3,45

sur 458 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il faut d'abord que je vous avoue qu'un livre dont l'action se déroule dans un camping avait de quoi me terrifier. Il faut dire que c'est le genre d'endroits qui, personnellement, peut très vite m'angoisser …

De cauchemar, de mauvais rêve éveillé, ce roman en prend les allures.
Léo se traîne, littéralement, sous une chaleur poisseuse et malaisante entre adolescence et indifférence au monde. Dés les premières pages, un drame se noue et Léo de spectateur, va devenir acteur dans la mort d'un autre jeune homme du fameux camping …

Nous allons suivre alors les heures qui suivent les événements et errer dans cet endroit avec Léo. Il sera alors impossible de lâcher ce roman jusqu'à la fin. Jusqu'au bout. Jusqu'à ce que le soleil se couche et que la chaleur vienne tout écraser.

Un premier roman dérangeant. Un anti-héros détaché du monde dans lequel il vit. Un livre étrange, dans le bon sens littéraire du terme, qui se lit d'une traite. Court mais intense.

Ce roman semble hanté. A la frontière entre réalité et fantasmes morbides, on se pose des questions en permanence. Un sentiment de passer de l'autre côté de la réalité, de la vérité. D'être dans la tête d'un ado malade … D'un jeune homme dérangeant …

Un roman qui arrive à captiver, comme tout bon roman, mais aussi à faire s'interroger sur nos perceptions, notre vision du monde …

Victor Jestin, en peu de phrases, instaure une ambiance, crée le malaise. Je suis terriblement curieux de découvrir les futurs écrits d'un auteur qui semble en avoir sous le capot. J'aime, en littérature, ne pas savoir dans quoi je me lance et me laisser porter. C'est ce qui s'est passé ici. Et je ne regrette pas. J'aime cette économie de pages et cette façon d'entrevoir quelques heures seulement de la vie de Léo. Comme témoin de l'incompréhensible …

Un très bon premier roman. Les débuts en littérature d'un véritable écrivain.

Et si un jour, vous allez dans un camping, de grâce, regardez bien où vous mettez les pieds …

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Sur la plage abandonnée…

Victor Jestin nous offre avec «La chaleur» un premier roman initiatique construit comme une tragédie grecque. Sur une plage des Landes le dernier jour des vacances sera désormais un moment inoubliable pour Léonard.

Les premières lignes de ce court roman nous happent avec une scène-choc: «Oscar est mort parce que je l'ai regardé mourir, sans bouger. Il est mort étranglé par les cordes d'une balançoire, comme les enfants dans les faits divers. Oscar n'était pas un enfant. On ne meurt pas comme cela sans le faire exprès, à dix-sept ans. On se serre le cou pour éprouver quelque chose. Peut-être cherchait-il une nouvelle façon de jouir. Après tout nous étions tous ici pour jouir. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas bougé. Tout en a découlé. […] Il était saoul. Les cordes étaient enroulées autour de son cou. Je me suis demandé d'abord ce qu'il faisait là. Je l'avais vu plus tôt danser sur la plage avec les autres. Il avait embrassé Luce et j'avais failli vomir, je m'en souvenais, leurs corps presque nus se détachaient dans le noir. Je l'ai observé désormais seul sur sa balançoire et j'ai compris qu'il mourait. Les cordes l'étranglaient doucement. Il avait fait cela tout seul et peut-être, à en croire son visage, avait-il changé d'avis. Je n'ai pas bougé.»
Après ce moment de sidération les choses vont s'accélérer. Léonard, le narrateur de dix-sept ans qui passe ses vacances avec ses parents dans un camping des Landes, se sent coupable de n'avoir pas tenté de sauver Oscar et a le réflexe de trainer le corps du jeune homme sur la plage et de l'y enterrer avant l'arrivée des premiers baigneurs et avant de regagner sa tente. «Je suis rentré. Sur la route, j'ai croisé un joggeur levé de bonne heure qui rejoignait la forêt. J'ai retrouvé ma tente et je me suis endormi habillé. J'allais vivre ma dernière journée de vacances, la plus chaude – la plus chaude, même, qu'ait connue le pays depuis dix-sept ans.»
Effectivement, les heures qui vont suivre seront très chaudes – dans tous les sens du terme – pour Léonard. Au milieu des préparatifs de départ, il va devoir gérer son forfait et sa conscience, essayer de conclure enfin avec une fille parce qu'après tout, à son âge c'est l'objectif premier de ces vacances et faire bonne figure face à ses parents, la mère d'Oscar et les forces de l'ordre.
Victor Jestin a trouvé le ton et le rythme pour faire de ce roman d'initiation une tragédie classique avec son unité de temps, de lieu, d'action. Un concentré d'émotions qui, à l'image de la météo, vont aller crescendo jusqu'au gros orage qui va finir par éclater. Léonard parvient assez aisément à dissimuler son forfait aux yeux de ses parents et à ceux de Luce, qu'il avait vu embrasser Oscar, et qui se retrouve désormais sans chevalier servant. Même face à la mère d'Oscar, inquiète de la disparition de son fils, il jouera assez aisément le rôle de celui qui n'a rien vu ni entendu. Mais la culpabilité est à l'image de ces vagues de plus en plus chargées qui viennent éroder le littoral. Inexorablement, elle gagne du terrain. Entre l'urgence – il faut s'empresser d'être heureux, de faire l'amour, de réussir ses vacances – et ce besoin d'effacer le drame de la nuit précédente vient s'immiscer le remords. Tous ces gens qui passent et repassent sur la plage sans savoir que sous leurs pieds gît un cadavre laissent imaginer que l'été va s'achever sans que le mystère soit élucidé. D'autant que les recherches se concentrent désormais en mer et que le camping se vide petit à petit.
Le bonheur d'une première étreinte, d'un amour naissant est-il plus fort que cette faute originelle, cette non-assistance à personne en danger? C'est tout l'enjeu de ce roman qui, jusqu'à la dernière ligne, vous tiendra en haleine.

Signalons pour les parisiens une lecture à la Maison de la poésie le 30 septembre 2019


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Dans un camping pléonastiquement écrasé de chaleur, un ado pléonastiquement mal à l'aise avec ses désirs, sa famille, le bonheur. Une forte citation de Büchner, puis un mort à la première page. Ce n'est pourtant pas un polar, juste une tranche de vie ; c'est l'écriture et l'analyse qui feront ou non l'intérêt du livre. Un écrivain de 25 ans (comment se fait-on connaître à 25 ans?) réussirait-il à me passionner ? J'avais un doute.
Pour moi, le défi est réussi. L'écriture est intéressante, avec des phrases souvent courtes, descriptives mais pas trop, une certaine variété de ton, quelques formules à la limite du néologisme, avec un simple détournement de sens, bien vues. Cela aurait suffi à mon plaisir. Ensuite, je ne suis pas un spécialiste de la psychologie de l'adolescent, mais le narrateur m'a paru vrai et m'a intéressé. Un peu moins révolté que Holden Caufield*, il ne nous livre pas ses pensées intimes, mais nous les laisse parfois deviner, avec – me semble-t-il – une certaine subtilité. Bien sûr, un mort à la première ligne introduit une certaine tension, et mon attention s'est maintenue sans nécessiter un rebondissement à la fin de chaque chapitre. Contrairement à ma première impression, ce n'est pas un récit abstrait enfermé dans un cerveau : on touche le sable, la peau, la sueur, et les rapports interpersonnels m'ont paru justes. Et malgré un mort sur le sable le narrateur ne ressemble pas à celui de l'Étranger.
Je remercie Flammarion d'avoir confié quelques volumes à des critiques amateurs et Babelio de m'en avoir fait profiter. Victor Jestin est un jeune auteur qui a réussi sa première publication, je lui souhaite de continuer sur ce début de chemin vers le succès.


*J'ai dû chercher son nom sur Babelio, il m'avait échappé. le situez-vous immédiatement?
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J'aime ne pas savoir à quoi m'attendre et me laisser porter par un récit. Être surprise. C'est ce qui s'est passé avec La chaleur.

Pour Léonard, dix-sept ans, les deux semaines de vacances au camping en famille touchent à leur fin.
Chez les jeunes de son âge, les vacances sont souvent synonymes de premières fois. Premiers amours, premiers ébats, dans la demi-obscurité d'une plage, la moiteur d'une tente ou la promiscuité d'une cabine de douche.

Dès l'incipit le ton est donné : la première fois de Léonard, ce sera sa rencontre avec la mort. Sa réaction insensée est le point d'orgue du roman.

La chaleur est caniculaire, les contours se troublent, le sable brûle et l'orage menace. Et dans cette touffeur, entre sentiment d'urgence et sidération, Léonard étouffe. À l'image de la météo la tension monte crescendo. Attente, questionnements, remords, culpabilité, errance. La musique omniprésente, toute la journée et tard dans la nuit, participe à l'atmosphère quasi-onirique du récit. Fantasmes morbides, rêves éveillés, hallucinations, cauchemars. Avec une économie de mots le jeune auteur crée une ambiance et insuffle des sentiments contradictoires d'empathie et de rejet pour son (anti ?) héros.

Un premier roman intrigant, dérangeant, intense et captivant qui révèle le talent de Victor Jestin.

L'action (ou plutôt l'inaction) se déroule sur vingt-quatre heures. Unité de lieu, de temps et d'action, comme dans une tragédie grecque. Cette temporalité resserrée permet une expérience de lecture intéressante, qui donne encore plus d'acuité au récit : si mon post vous a convaincu(e) lisez-le, et si vous le pouvez, lisez-le d'une traite !
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Oscar est mort. Il est mort parce que Léonard n'a rien fait. Enfin si : il l'a vu en train de mourir, n'a pas réagi, mais a enterré le cadavre sur la plage ensuite. Suit le récit de la longue journée de Léonard, la dernière journée de vacances au camping.
Les phrases sont simples, très simples, et courtes. L'ambiance est lourde, plombée, et pas que par la chaleur. Léonard est un personnage paumé, apathique, difficilement cernable, par lui-même aussi d'ailleurs. Il semble à côté de la vie, sauf par soubresauts, mais des soubresauts un peu excessifs. Il veut avouer son acte, mais il ne le fait pas. Il porte une lourde culpabilité, mais ne semble pas prêt à l'alléger.
C'est un roman court, rapide et facile à lire mais un peu lent. On sent le premier roman, on sent le potentiel en bonne route mais peut-être pas totalement abouti (enfin, si je peux me permettre ce genre de réflexion).
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Oscar est mort étranglé par les cordes d'une balançoire, il avait dix-sept ans. Les cordes étaient enroulées autour de son cou, et l'étranglaient doucement. Léo n'a pas bougé, il a regardé. C'est long, de mourir étranglé. Il l'a laissé mourir, il aurait pu le sauver, il ne l'a pas fait. Ensuite, Léo a paniqué, il l'a saisi par les jambes, l'a traîné jusqu'à la plage, mis dans un trou, a jeté du sable dessus, le trou n'a plus été que du sable.
« Oscar est mort à cause de moi qui n'ai pas bougé, et je n'ai pas bougé, car à cet instant je ne pouvais pas, je préférais mourir, comme lui, et nous nous sommes regardés mourir l'un l'autre, pendant que les autres dansaient. »

Un roman court et saisissant, Victor Jestin nous plonge dans le quotidien d'un camping écrasé par la chaleur estivale. L'aquagym, la plage, les filles, les serviettes de couleur qui pendent sur un fil devant le bungalow, la piscine, les soirées à thèmes, le karaoké. Les amitiés qui se font et se défont autour des allées. La sueur qui fait coller le T-shirt a la peau.

Et dans ce camping il y a Léo, le narrateur, un adolescent mal dans sa peau, mal dans ses désirs naissants, apaisé seulement par la musique
« Quand tu parles de musique, tes yeux changent, on a l'impression que tout va mieux. »

Nous suivons Léo pendant vingt-quatre heures, à traîner son ennui, sa tristesse dans les allées du camping, rongé par sa culpabilité.

Une étude de moeurs et un regard sociétal sur les adolescents d'aujourd'hui, sur leurs états d'âme, leurs souffrances, leur incapacité à trouver leur place. Victor Jestin nous décrit avec une justesse impitoyable le mal-être de Léo, une errance où la sensualité naissante est dévoyée par les images de sexe sans amour visionné sur internet. Une atmosphère étouffante.


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Belle surprise que ce premier roman écrit par un jeune homme de 25 ans.
Léonard, 17ans passe en famille des vacances dans un camping immense en bord de dunes.
L'ambiance festive, les jeux ou soirées souvent débiles l'indifférent , les filles ne l'attirent pas plus, bref il est mal dans sa peau et il traîne sa mélancolie partout où il peut rester seul.
Il est témoin sans réaction aucune de la mort voulue ou accidentelle d'un jeune de son âge, et c'est à retardement qu'il va commettre une énorme bêtise.
Bien sur, les quelques heures qu'il doit encore passer avant le départ deviennent un cauchemar. Luce,une fille plus délurée s'intéresse à lui,il veut croire à l'Amour tout de suite ! ce qui ne manque pas de le paniquer mais qui au moins rassure ses parents , inquiets pour lui.
La fin m'a quelque peu déçue, trop consensuelle peut-être, mais c'est un premier roman.
L'ambiance de foire et de chaleur du camping est remarquablement retransmise, du moins je le suppose.
Et puis, même s'il y a quelques invraisemblances, il s'agit d'un roman et non d'un compte-rendu d'analyse.
Merci aux Edts Flammarion et à Babelio pour leur confiance. Critique mal postée le 16 aout,et peu visible;Merci à Charlotte pour ce rappel.
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"Le camping avait ses propres lois. Deux semaines de vacances, c'était une vie entière. On y arrivait comme on naît, pâle et seul. On en repartait dans un soupir de tristesse ou de soulagement comme on meurt".

Victor Jestin est un tout jeune homme de 25 ans dont la fraîcheur des traits ne laisse rien présager de la maîtrise narrative dont il fait la démonstration avec ce premier roman. Ce novice vous tisse une ambiance, vous enroule une atmosphère avec la dextérité du chef étoilé montant une mayonnaise en un tour de poignet. C'est ce qui m'a impressionnée, autant que la façon dont il saisit les sensations particulières qui étreignent un adolescent, tout en déséquilibre, en questionnements, en difficultés à être.

Cet adolescent c'est Léo, 17 ans, en vacances en famille dans un camping des Landes ; il fait très chaud, c'est le dernier jour ce qui a plutôt tendance à réjouir le jeune homme mal à l'aise avec la notion de vacances et son lot d'injonctions au bonheur ("souris, c'est les vacances !"). Ce qu'il ne s'explique pas cependant c'est sa passivité au moment où il aperçoit un autre adolescent, Oscar, en train de s'étrangler avec la corde d'une balançoire. Jeu dangereux d'un gamin après une soirée trop alcoolisée ? Geste volontaire ? Quoi qu'il en soit, Léo le regarde s'étrangler et mourir. Ce sont les premières lignes du livre, et le début de cette ultime journée pour Léo dont les parents, la soeur et le frère ne soupçonnent évidemment rien du drame. Non seulement Léo n'a pas bougé, n'a pas donné l'alerte mais il a enterré le corps d'Oscar...

Ces 24h dans l'esprit d'un adolescent sont ensuite parfaitement mises en scène en épousant le rythme nonchalant qui le caractérise - peut-être un peu conforté par la canicule. Léo se sent tellement en décalage, obligé de faire semblant et de jouer le jeu des vacances alors qu'il voudrait être ailleurs. Il voudrait être avec une fille, faire comme les autres mais en même temps ne veut pas... Tout ceci contribue à créer une atmosphère saisissante tandis que l'ombre d'Oscar plane sur les moindres mouvements du jeune homme.

Le regard est très juste dans ce qu'il capte de la réalité d'un ado des années 2010 presque 20 : ceux qui se la jouent Tinder et vidéos pornos et débandent le moment venu, le règne des caïds et des dominants, le sexe devenu un tel enjeu d'image qu'ils en oublient de le vivre pleinement, la nécessité de grandir, s'affirmer, "être un homme" sous les yeux inquiets des parents dont les remarques deviennent autant d'injonctions.

Écriture maîtrisée, sens de la dramaturgie, Victor Jestin est sans conteste une plume à suivre. Il vient d'ailleurs de recevoir le Prix littéraire de la vocation décerné chaque année par la fondation Bleustein-Blanchet pour la vocation à un jeune auteur de moins de 30 ans. Un bel encouragement à continuer. En attendant, on peut prévoir de se réchauffer avec La chaleur au cours des mois d'hiver qui pointent le bout de leur nez...
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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C'est sous une chaleur moite et assourdissante que nous faisons connaissance avec Léonard. L'adolescent de 17 ans termine ses vacances familiales au camping située sur une plage landaise.
Tard en soirée, il assiste passivement à la mort d'Oscar qui s'étrangle dans les cordes de la balançoire. Paniqué, il déplace le corps pour l'enterrer sur la plage. Dès le lever du jour, il s'attend à ce que le corps réapparaisse... Les heures défilent, la vie continue.
Léonard se rapproche de Luce.
Sous une écrasante chaleur, on observe cet adolescent tourmenté et passif, qui erre dans le camping.
Roman surprenant d'un jeune auteur prometteur qui raconte le mal-être adolescent dans une ambiance lourde & dérangeante...
Déstabilisée par l'attitude de Léonard, j'ai ressenti initialement de la déception et au final, avec du recul, j'ai trouvé une grande habilité dans l'écriture sur cette période de vie complexe qu'est l'adolescence.
Lien : http://etlemondedesosso.cana..
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Leo, âgé de 17 ans, passe son été au camping avec sa famille sous une chaleur écrasante. Un soir, il voit Oscar mourir sous ses yeux, se pendant avec la corde d'une balançoire. Son inaction fait de lui un coupable.
Nous suivons la journée suivant cet événement. Bien sûr, Leo est perturbé par cette nuit morbide qui le poisse tout autant que la canicule. Il tente cependant de vivre normalement ces quelques heures avant son départ, malgré les doutes et la culpabilité, en passant du temps avec un pote et une fille aussi. Il reste extrêmement détaché et flottant, comme absent.
Mais les heures passant, l'endroit devient horrible, il se sent agressé, mal a l'aise dans cette ambiance de vacances et de détente.
Victor Jestin réussit en peu de mots à nous planter le décor, nous entrons dans la tête de cet ado sans trop de mal. La chaleur, le cadre, sont bien rendus. J'ai presque l'impression d'avoir vu un film.
Je n'irais pas jusqu'à comparer ce jeune auteur à Camus, comme ça a déjà été fait. Je dirais juste qu'il est prometteur et a une très belle plume pour son jeune âge. Je lirai avec plaisir son roman suivant. Belle découverte ! À suivre !
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