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Youri Jigounov est le seul maître (de l'écrit et du dessin, s'il vous plaît !) de cette bande dessinée de très haute qualité. Fucking Patriot marque le démarrage d'une nouvelle saison qui s'appuie et fait souvent référence aux tomes précédents de la série Alpha. Sa complexité demande d'ailleurs une relecture attentive ou du moins récente des albums précédents.

Les dessins sont de très grande qualité, il n'y a rien à redire là-dessus. le plus important est ailleurs : le scénario. Celui-ci est long (56 pages très bien remplies) et l'histoire parait complexe. Au départ, il y a de quoi se sentir perdu. La trame ne fait que se complexifier davantage, au fil des pages... pourtant le récit, lui, s'éclaircit. Bien qu'en y réfléchissant, le tout soit relativement simple dans le fonds, la manière de conduire le tout le rend particulièrement savoureux. de nombreuses ficelles et de nombreuses pistes sont laissées comme à dessein pour créer de nombreuses surprises (avec une bonne dose de mystère !) voilà de quoi rajouter une dose de piment... à un ensemble déjà bien chargé.

Bien que de nouveaux personnages font leur apparition, que certains et certaines connaissent une évolution plus au moins prévisible, leur nombre particulièrement important a de quoi impressionner. Ce seul album tient aisément la comparaison avec la série XIII (étant un adepte de celle-ci, je pèse mes mots). Quel plaisir de revoir des têtes connues dans d'autres circonstances et les nouvelles évolutions proposées !

Le seul reproche que l'on peut formuler tient justement au scénario. Toute la première partie est réservée à la mise en place d'une trame d'une grande envergure... qui se traduit concrètement par des pages où le texte prime sur le dessin. Il faudra donc être particulièrement patient pour voir des scènes d'actions ! Et lorsque le rythme s'accélère, le récit s'enlise vers une voie franchement commode (tout cela pour en arriver là ?).

Fucking Patriot devrait donc plaire aux amateurs de romans (ou de films) d'espionnage et aux fidèles de l'agent Alpha... qui ne l'est plus vraiment d'ailleurs.
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais une fois dedans, on est happé et on ne relève plus la tête jusqu'à la fin. Alpha se trouve dans de beaux draps. On se rend compte à quel point la vie d'un gars de la CIA est palpitante et sans aucun temps mort, avec tous ces complots et ces magouilles au sein de sa propre boîte. Cela me fait penser au bureau des légendes, excellente série par ailleurs, où la vie des agents est si bien représentée.
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U n Boeing 767 en provenance de Moscou et transportant une charge nucléaire vient d'entrer dans l'espace aérien américain. L'information, confirmée par deux sources différentes des services de renseignements de la CIA, sème la panique au sein de la Maison Blanche. Dos au mur et face au spectre du 11 septembre, le Président des États-Unis n'a guère le choix et donne l'ordre d'abattre l'avion de ligne. Si, avec près de 300 victimes civiles, le bilan humain est extrêmement lourd, ce sont surtout les conséquences politiques qui risquent d'être dévastatrices car, au milieu des nombreux débris … aucune bombe n'a été décelée !

Les premiers rebondissements de taille se situent en dehors des pages de l'album. Outre le fait que ce tome n'est pas intitulé Piranha comme prévu, mais Fucking patriot, c'est surtout la présence de Youri Jigounov au scénario qui surprend. Après avoir collaboré avec Pascal Renard (décédé avant la parution du second volet) et Mythic, le dessinateur reprend seul les rênes de la série. Un défi considérable au niveau des dialogues si l'on considère les origines de cet homme qui quitta Moscou en 1994, muni d'un aller-simple en train et de 46 planches de bande dessinée sous le bras. L'auteur n'est d'ailleurs pas le seul à changer de job lors de ce début de second cycle, car son héros, trop exposé médiatiquement pour pouvoir continuer à endosser son rôle d'espion de terrain, se retrouve affecté au département des Ressources Humaines.

Débutant sa nouvelle carrière par un prologue qui résume le cycle précédent, le néo-scénariste va ensuite mettre à mal son personnage, le plongeant au centre d'une machination au sein de la CIA et remettant en question son parcours d'espion, le tout parsemé de nombreuses références à la première saison. Malgré la révélation, fondée ou non, de cette face cachée de Dwight Delano Tyler, alias Alpha, et la fin du statu quo dans sa relation avec sa collègue Sheena Fergusson, l'auteur ne prend cependant pas trop de risques au niveau de l'intrigue et pioche dans les classiques du genre. En s'inspirant intelligemment du contexte géopolitique actuel pour raviver les tensions entre les États-Unis et l'ex-URSS, le Moscovite s'aventure en terrain connu. Agrémentant le tout de quelques scènes de nu, le temps de rapprocher l'agent secret de son ancienne coéquipière, et exploitant pleinement les zones d'ombre de son héros, il livre un récit d'espionnage classique et convaincant.

Au niveau du graphisme, le style réaliste et très lisible de Youri Jigounov appuie encore un peu plus le classicisme de cette saga. Privilégiant l'abus de textes et les décors de bureau aux scènes d'action, l'ensemble manque cependant parfois un peu de dynamisme.

Après une enquête trop artificielle et plutôt inintéressante sur les origines d'Alpha, ce début de triptyque puise à nouveau son inspiration au sein de relations Est/Ouest tendues et, sans renouveler le genre, il offre un nouvel élan intéressant et très bavard à ce best-seller du thriller d'espionnage.
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Alpha est le parfait exemple de la série d'espionnage complexe, mêlant double et triple jeu, complots divers, machinations et retournements d'alliances. du coup suivre les événements relatés est parfois difficile. C'est particulièrement le cas dans ce premier tome de la saison 2 (on se croirait à la télé).
Alpha recasé dans la gestion des ressources humaines de la CIA devrait n'être plus qu'un rond de cuir, mais voilà que suite à une erreur de destinataire il reçoit un mail crypté dénonçant un incident monté de toute pièce : la destruction d'un avion civil russe ayant coûté la vie des centaines de personnes. Les bénéficiaires indirects des changements de têtes au sein de la politique américaine qui s'en est suivi dirigent désormais l'État américain et veulent éliminer toute trace de leur action, Alpha compris. Pour ce faire ils en font un traître ayant cédé à l'argent. Même Sheena avec laquelle il s'était enfin rapproché l'abandonne. Comment va t-il s'en sortir avec la CIA, le FBI et même les russes aux trousses ?
Ce tome lance une nouvelle histoire, d'abord clairement, avec un résumé explicite des exploits précédents d'Alpha, puis de façon plus tourmentée en multipliant les services qui courent après lui. Au point qu'on se demande jusqu'où Jigounov va mener son intrigue.
S'il maîtrise toujours autant le dessin d'action, Jigounov joue trop l'espionnite et perd un peu le lecteur dans le noeud de ses complots.
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Cet onzième tome est le premier album de la deuxième saison de la série d'espionnage "Alpha".
Et qui dit nouvelle saison, dit changements. Déjà, le titre n'est pas celui qui était annoncé à la fin du précédent tome puisque "Piranha" est devenu "Fucking patriot". Ensuite, Youri Jigounov est seul aux commandes, il devient le scénariste-dessinateur et Nadia, son épouse, reste la coloriste.
Alpha devient son bébé et il a tellement de choses à dire que cet album enfle et passe à 56 pages, ce qui n'est pas pour me déplaire.

On débute par un prologue qui rappelle le déroulé des dix précédents albums sous la forme d'un dialogue entre deux membres du SVR (service du renseignement extérieur russe). On y apprend au passage que le super agent secret américain Alpha pourrait être un agent double russe !!
Comme souvent dans la série, un complot au sein de la CIA s'est formé, mais cette fois c'est notre héros favori qui en est devenu la cible à la suite d'une erreur de transmission de mèl. Ce n'est quand même pas de chance, alors qu'il vient enfin de conclure avec son ex-coéquipière Sheena, qui n'attendait que ça depuis le quatrième album, Alpha va devoir fuir car il a tous ses collègues aux trousses ! Et même ses plus fidèles alliés que sont le président de la République ou son chef, Jeremy Portland, semblent l'avoir lâcher.

Youri Jigounov a l'air de nous avoir pondu un scénario du tonnerre pour cette nouvelle saison. Evidemment, tout n'a pas pu tenir dans un seul album et un douzième tome est nécessaire pour nous narrer le devenir de l'agent Alpha.
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Un nouveau cycle commence et enfin on peut noter une évolution de le relation des personnages principaux.

Alpha retiré des opérations reste malgré tout au coeur de toutes les intrigues.
Comment se sortir de cette machination montée contre lui?

Le coté un peu plus moderne du cycle permet de renforcer la crédibilité. Ce tome donne un second souffle à la série.
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