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L'adage veut que l'univers des Green Lantern soit bien plus prometteur scénaristiquement que l'univers Star Wars. Au vu du dernier film (même s'il y a du potentiel), on peut largement en douter ; par contre, au vu de sagas telles que Blackest Night, il n'y a absolument aucun doute !


Geoff Johns dirige l'univers Green Lantern depuis plusieurs années déjà quand se profile à l'horizon l'opportunité de créer une saga pouvant toucher l'ensemble de l'univers DC Comics. Blackest Night naît sur les cendres de la mort de bon nombre de personnages mythiques de l'univers DC dans les années précédentes. C'est l'occasion de créer une nouvelle variante parmi les Corps de Lantern (il existe alors déjà sept groupes différentes, chacun avec une couleur, chacun avec un sentiment différent) : les Black Lanterns. Mélange de morts-vivants et de super-héros ? Pas seulement, car nous ne sommes pas dans une simple version DC des Marvel Zombies. Non seulement cela a été préparé largement en amont par Geoff Johns et ses collaborateurs (notamment par les légendes du Livre d'Oa), mais en plus cela ne concerne pas un quelconque univers parallèle, mais bien l'univers traversé par nos super-héros habituels. Qu'il est fun alors de voir des héros comme Green Lantern, Green Arrow ou Flash devoir se défendre face à leurs proches devenus morts-vivants.
Le pitch de départ semble bateau par son côté redondant (défense contre un mal apparemment implacable, puis défenses de plus en plus organisées), mais aussi vraiment complexe par la grandeur de la mythologie que nous sommes censés connaître pour comprendre vraiment toutes les subtilités (notamment les morts les plus connues survenues juste avant cet événement, mais aussi sur certaines personnages dont celui concerné par le twist final…). Je ne dévoile pas davantage l'intrigue, qui est tellement touffue qu'elle ne se conclura que dans un second tome d'égale épaisseur.

Le grand atout de cette saga est son incroyable sens du rythme. Nous avons là un immense space opera, un vrai, où s'enchaînent des actions captivantes aux quatre coins de l'univers. Impossible de rester en place plus de quelques pages tant Geoff Johns nous balade, au sens propre comme au figuré. Les dessins d'Ivan Reis et de Doug Mahnke font largement le reste, avec des planches vraiment époustouflantes pour certaines. Les passages de combat contre les morts-vivants seront trop gores pour certains, mais cela est parfaitement mis en valeur dans chaque planche, et jamais rien n'est gratuit. le choix de faire des fresques sur deux pages est captivant, mais un peu biaisé par le fait qu'il faille tourner la tête ou le livre, dommage pour ce point-là. Pour le reste, c'est tout bonnement magnifique : la présence des huit couleurs des Corps de Lantern aide à mettre en évidence la variété des dessins, mais les scènes plus intimistes (notamment avec le charismatique Black Hand et ses histoires sanglantes de famille) montrent que ce comics n'est pas qu'un blockbuster mainstream.
Comme de grandes oeuvres de science-fiction, on retrouve le souffle épique à la fois dans les dialogues et dans les dessins, ce qui rend l'ensemble vraiment homogène : nous ne sommes pas dans une quelconque aventure de super-héros, mais bien dans une aventure complexe qui mérite plus d'autant plus d'égards qu'elle prend le pari de jouer sur les branches les plus ténues, les plus fragiles, de l'arbre que constitue la littérature de l'imaginaire : les morts-vivants, l'épopée et le space opera. Un cocktail explosif !


Un premier tome déconcertant d'actions et de rebondissements, qui donne évidemment envie de lire la suite. L'ennui n'est jamais là, même si certains pourront sûrement être perdus par le fait de voir autant de personnages d'un coup, et souvent moins connus. Il n'empêche le côté intimiste de nombreux dialogues, l'impressionnant space opera tendu en toile de fond et la qualité des dessins font de cet opus un incontournable du cosmique de super-héros.

Un petit lien Green Lantern à la sauce Star Wars pour finir [j'emprunte le principe à Lehane-fan ;-) ] :
https://www.youtube.com/watch?v=Jk_xCKEYMFc

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Décidément les éditions Urban Comics ont le chic pour dénicher les mini-séries palpitantes de l'univers DC.
Blackest Night date de 2009-2010. C'est un de ces petits bijoux qui réunissent une armada de personnages, les empêtrent dans une affaire cosmique pour finalement mieux se concentrer sur les conflits psychologiques très humains.

La série entremêle allègrement deux fils d'histoire relativement indépendants (dans ce premier volume en tout cas) :

* Fil n°1 : la guerre des couleurs de l'arc-en-ciel. le touriste DC que je suis apprend à cette occasion que la force verte n'est pas seule dans l'Univers. Alors qu'elle représente la volonté, la jaune représente la peur, la rouge la rage, etc. Toutes ces couleurs forment des Corps équivalents aux Green Lantern et chaque membre possède un anneau de sa couleur préférée. Tout ce petit monde se bat de tous les côtés de l'Univers, les jaunes contre les violets, les verts contre les rouges, etc. Pourquoi ? Ben certaines couleurs sont des méchantes, et les méchants veulent faire mal aux gentils. Ca ressemble à des conflits de forces primaires : la glace contre le feu, ce genre de choses. Ce fil est assez classique.

* Fil n°2 : le retour des morts-vivants. Une sombre force réveille les morts partout dans l'Univers. Pas tous les morts, tous ceux qui ont un lien avec les personnages du monde DC, d'anciens héros, d'anciens amis. Ils ne sont pas beaux à voir ces morts. Ça pourrait être des zombies sauf qu'ils ne sont pas débiles. Ils ont gardé un zeste essentiel de leur personnalité d'avant, et leurs pouvoirs pour ceux qui en avaient. Et c'est là qu'on trouve le meilleur sel de l'histoire. Ces morts vont chercher à faire mourir leurs vivants amis et entre deux coups nous assistons à des dialogues extrêmement culpabilisants. C'est une guerre psychologique où les pires coups sont portés par les mots. Ce retour de leurs amis morts pousse les héros à s'interroger sur leurs actes. Cela leur donne une épaisseur, les rend touchants. En vieillissant, c'est ce qui me plaît le plus dans ces histoires de super-héros : leur humanité.

La colle entre les deux fils existe, car la force sombre qui réveille les morts est également un Corps associé à une couleur : le noir, et chaque zombi a son anneau.
Le récit fait la part belle au Green Lantern Hal Jordan et à Barry Allen-Flash, deux héros qui ont récemment échappé aux griffes de la mort dans les bras de laquelle ils dormaient sereinement depuis des années. Ils ont trahi la mort, et la force noire veut les récupérer.

Le premier volume se termine sur un terrible cliffhanger. Je vais vivre un peu avec cette sensation jouissive de hâte et d'impatience, la faire grandir jusqu'à ce que je craque et que je lise la suite.
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Nous retrouvons ici un état de crise au sein de DC, auprès du premier Black Lanter "William Hand" comme principal protagoniste mais aussi Flash et le corps des Green Lantern.
Différents corps de "Lantern" sont présents ici en nous passant tout le spectre des couleurs liés aux émotions. Par exemple le jaune pour la peur, le violet pour l'amour, le noir pour la mort, le vert pour la volonté évidemment.
Beaucoup de héros sont morts ou se font tués dans ces pages, comme Batman ou Aquaman, d'autres sont présents à petite dose comme Superman ou Wonder Woman.
Black Lantern lance le soulèvement des morts, ce qui donne des moments ultra-violent parfois.
Je dois dire que j'ai été très déstabilisé par l'histoire qui est restée très floue tout du long (pas pour tout mais pour une bonne partie des histoires qui s'entrecroisent et ce malgré une note explicative au début). Cela m'a gâché la lecture et le plaisir s'est vu décroître au fur et à mesure, j'en suis le premier déçu et désolé.
Un très bon point, les dessins, qui sont eux magnifiques, ultra-réalistes, détaillés, et la colorisation juste en accord parfait avec les dessins.
Je pense que pour apprécier cet album il faut connaître mieux que moi l'univers DC, en profondeur même (car j'ai des connaissances et ai lu pas mal d'albums mais j'étais ici trop perdu).
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Pour résumer rapidement ce qu'est ce nouvel arc dans l'univers des Green Lantern et de la Justice League, je dirais que si Marvel à son « Marvel Zombie », DC comics à son « BlackestNight ».
En effet, Geoff Johns, scénariste reconnu de l'univers de Green Lantern et autre crossover à créer un univers dingue, ou tout les plus grands super héros, ainsi que les plus dangereux des super-vilains mort, reprennent vie depuis la résurrection de Black Hand (un des pires ennemis de Green Lantern) qui devient l'émissaire des Black Lantern. Ce sont grâce à ces anneaux noir, que les morts qui reprennent vie à travers tout l'univers. En peut de temps, ils vont conquérir tout les secteurs répertorier par les Gardiens qui eux aussi vont se retrouver coincé sur Oa par Scar, un autre émissaire de la mort.
Dans cet incroyable crossover on à l'occasion de retrouver tout nos héros et vilains préférer. On en apprend plus sur pas mal d'entre eux (mort ou vivant), et on en découvre de nouveaux.
Bref, tout les ingrédients pour faire un bon comics.
C'était sans conté, tout le talents des deux dessinateurs vedettes de DC comics, Doug Mahnke (qui gère l'univers de Green Lantern depuis plusieurs année si je ne me trompe et qui excelle dans ce rôle). Et aussi, un de mes dessinateurs préférer, Ivan Reis, qui gère des séries comme (Aquaman, Justice League) un dingue quoi.
Un autre dessinateur, peut être méconnue (moi je ne le connaissais pas en tout cas) Gene HA, qui c'est occupé du Prologue 3 de ce tome. Il ne fait que quelque page mais c'est beau.
Au niveau des couleurs, c'est sublime, comme pour l'encrage. Je ne citerais pas le nom de tout les coloriste et encreur je suis désolé, mais y a du monde. Sachez juste que c'est BEAU !
Enfin, je remercie Urban comics pour cette superbe éditions, 296 pages de bonheurs, avec moult bonus, et couverture alternatives.
C'est une série en deux tomes si l'on puis dire, le premier tome regroupe les trois Prologue et les chapitre 1 à 8 ! Donc c'est plutôt pas mal. Je sais qu'après les deux tomes de BlackestNight, suivrons 3 tomes (du même calibre) qui reprend la suite avec un même thème la mort des super-héros. Cette autre série s'appellera BrightestDay pour ceux qui ne la connaisse pas. (comme moi). ^

PS : Vive les comics ! Enfin, de quoi suivre DC comics convenablement. :)
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Avec Blackest Night, Geoff Johns livre cette fois une bataille grandiose et épique qui vient s'insérer dans les épisodes de Green Lantern…

Aprés les nombreuses batailles et la découverte des différents anneaux de pouvoirs parcourant le champ émotionnel, un derniére anneau avait été évoqué dans le dernier Tome de Green Lantern : l'anneau noir, porteur de mort. Et il faut ici un peu plus de 250 pages pour livrer la premiére moitié de la bataille entre les morts, pour la plupart des super héros ou super vilains ressuscité par l'anneau, et donc dans des versions « Zombies ». Ultra rythmé et proposant quelques doubles pages magnifiques, mais surtout une histoire qui avance, mettant essentiellement en avant Hal Jordan et Flash, il en profite tout de même pour évoquer un grands nombres de super-héros dont une bonne partie sont consignés et expliqués en fin de comics, en plus du Livre noir de William Hand et des commentaires des auteurs sur leur travail ! Complet donc !
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EXTRAIT "Il me fallait un moment pour vous présenter le concept global. Dit autrement, c'est l'invasion des zombies dans l'univers DC et la guerre totale dans tous les coins. Un évènement comme les comics de super-héros aiment en produire, mais là, vraiment passionnant. C'est presque jubilatoire de voir les différentes intrigues d'un scénariste converger et se rejoindre. Moi qui ai découvert le concept des corps de couleur avec Sinestro Corp War, en version originale, j'avais adoré lire en français cet évènement et je prends tout autant de plaisir à le relire aujourd'hui en version reliée. C'est sombre, c'est bourrin, c'est cosmique, c'est bien rythmé... Je n'ai presque que des louanges à faire à ce récit."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Blackest Night est un cross-over de format qui bouleversa l'univers DC avant le reboot « New 52 ». Publiée entre 2009 et 2010 chez DC Comics, cette saga touchera d'ailleurs quasi toutes les séries distribuées à l'époque. En proposant deux tomes qui se concentrent sur la saga principale « Blackest Night » et sur les épisodes liés à la série « Green Lantern », Urban Comics a cependant choisi de se limiter à l'essentiel… et ce n'est finalement pas plus mal.

Cette première intégrale regroupe donc les épisodes #0 à #4 de Blackest Night et #43 à #47 de Green Lantern, ainsi que quelques extras, tels que le journal intime de William Hand et des informations supplémentaires sur les personnages de l'histoire. Aux commandes de cette saga, l'on retrouve très logiquement le scénariste de Green Lantern, car les différents Corps de Lanterns se retrouvent au coeur même de ce récit.

Ce premier volet commence par la présentation de William Hand, un garçon qui a grandi dans le funérarium de son père et qui a toujours été fasciné par la mort (un peu comme l'ami Dahmer de Derf Backderf). Après être devenu Black Hand, l'un des ennemis de Green Lantern, il succombe à une voix qui l'invite à le rejoindre : l'appel de la mort !

L'histoire de Johns est particulièrement efficace et repose donc sur cette force obscure, celle des anneaux noirs, qui ramène les morts à la vie. La Justice Ligue et les Green Lanterns doivent ainsi faire face à une menace venue d'outre-tombe et composée de super-héros (et super-vilains) décédés. Si Geoff Johns inclut quasiment tous les héros et qu'il vaut mieux avoir lu la série « Geoff Johns présente Green Lantern » avant d'entamer cette lecture, le néophyte saura cependant également apprécier ce récit car l'histoire n'est pas vraiment compliquée et parfaitement amenée par le scénariste. de plus, la présentation des différents Corps (Bleu, Jaune, Orange, Rouge, Vert, Indigo et les Star Sapphire) est intégrée au récit de manière intelligente, très compréhensible et très complète.

Blackest Night est un événement qui frappe non seulement la Terre, dont la protection est dirigée par Flash, mais également l'espace, où Hal Jordan tente d'unir les différents Corps. le scénario ratisse donc très large, mais s'attaque également à l'histoire personnelle des super-héros. le récit joue en effet sur les émotions/réactions humaines (volonté, peur, rage, amour, espoir, avarice et compassion) de protagonistes qui doivent subitement combattre des amis ou parents disparus.

Visuellement, ce titre est également une belle réussite grâce à l'excellent travail de Doug Manhke et d'Ivan Reis, ainsi que de Gene Ha sur un court épisode. Si le noir est à la base du récit, la colorisation joue également un rôle important au niveau de l'intrigue. Et comme dans toute bonne histoire de zombies, il y a également quelques scènes chocs et plusieurs coeurs arrachés au fil des pages.

Une excellente saga que vous pouvez d'ailleurs retrouver dans mon Top de l'année !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Je ne vais pas y aller par quatre chemins... ce comics a été un flop pour moi...
Même s'il y a un petit avant propos qui donne quelques informations, je dois bien avouer que j'ai été complètement perdue pendant une bonne partie de ma lecture.... Je n'avais pas les clés de compréhension de cette histoire, et je ne suis pas familière de l'univers des Green Lantern. J'ai vraiment sentie qu'il s'était passé beaucoup de choses et cela m'a gêné pour bien comprendre les enjeux de l'histoire. Même si j'ai finalement réussie à raccrocher les wagons, j'étais à plus de la moitié du comics et je n'étais plus intéressée par l'histoire.

J'ai malgré tout beaucoup aimé le style graphique, et l'ambiance très noire de l'histoire. Il y a quelques scènes très glauques qui peuvent heurter, mais qui collent bien aux évènements. C'était également sympa de voir une multiplicité de personnages de l'univers DC..

Je ne recommande clairement pas ce comics pour les novices.... et je ne lirai pas le tome 2, mais je vais continuer à découvrir des titres de celle collection Nomad que j'aime beaucoup !
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J'ai découvert ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.

J'étais curieux de découvrir une lecture vers laquelle je ne serais pas allé naturellement. Malheureusement, je n'ai pas apprécié. Je trouve que les dessins sont parfois illisibles (pas à cause de l'impression mais à cause du "trop-plein" de l'image). de plus, n'ayant pas de connaissance dans l'univers des comics, je n'ai pas compris grand-chose à l'histoire.

Je pense cependant que cet ouvrage ravira les fans !
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