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Critique de Bazart


L'Américain Graig Johnson, ex-prof d'université, ex charpentier et ex-flic, a débarqué dans la littérature policière et dans les meilleures ventes de polar en France à la fin des années 2000 avec "Little Bird", toute première enquête de son héros, un shérif des hautes plaines : Walt Longmire.

Un roman qui lançait un style à mi-chemin entre le polar de l'ouest américain et le nature writing dans lequel on sentait l'omniprésence de la nature et du climat dans la vie quotidienne des habitants du Wyoming et des personnages taciturnes et attachants.

Une "patte" qu'on a retrouvé dans les quelques volets de la saga Longmire qu'on a pu lire : le roman Steamboat qu'on avait beaucoup aimé il y deux ans et qu'on retrouvait également dans le camp des morts, un autre volet des aventures de Walt Longmire, dévoré en poche l'année dernière

Aujourd'hui pour l'édition 2018 de quais du polar c'est le “Tout autre nom” soit la onzième aventure de notre shérif du comté d'Absaroka, dans le Wyoming, que Craig Jonhson vient défendre

Tout autre nom est un excellent cru de la saga Walt Longmire qui nous plonge en plein coeur de l'hiver où les tempêtes de neige se multiplient dans le fameux comté de Campbell bien loin de ses terres habituelles, et où se trouve la plus grosse mine de charbon des États-Unis

Chargé par un mentor, Lucian Connally, d'élucider une mort particulièrement mystérieuse d'un flic local- l'individu est mort de deux balles dans la tête, soit au moins une de trop- Walt va se retrouver en plein milieu d'une intrigue de disparition de femmes, et va rapidement être plongé dans un blizzard, aussi opaque que celui qui sert de décor

On l'aime toujours autant ce shérif des Hautes Plaines, et même quand il est loin de ses hautes plaines, il est toujours un peu bougon et taciturne mais sacrément sympathique et plein d'humour les personnages secondaires sont bien campés.
On rendra ainsi grâce à Craig Johnson d'avoir su instiller pas mal de dérision, très très second degré, et un tempo ni trop speed ni trop lent, pour rendre ce onzième volet addictif et nous demander ce que son auteur, pourtant rompu aux genres va bien pouvoir trouver pour continuer à nous épater dans la suite de ses pérégrinations.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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