Pauline est autiste et vit derrière un mur de solitude que personne ne semble pouvoir briser.
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J'aime ma famille, Claire, mais ma petite-fille, c'est sacré. Ce n'est peut être pas la plis parfaite du monde aux yeux de la société, mais je n'en ai qu'une et je l'aime comme elle est.
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Pauline ne m'a jamais fait honte, je la vois comme un miracle. Elle est extraordinaire et nous avons tellement de chance de l'avoir.
Avec alzheimer, les jours passent et ne se ressemblent pas. Il faut profiter de chaque moment de clarté comme d'une bénédiction. Alors, vivons au jour le jour.
Nous ne sommes plus un couple ,mais nous garderons toujours un œil dans la même direction.Notre fille est ce lien infectible qui ne pourra jamais nous séparer . Jamais
- Il n’est jamais trop tôt pour être heureuse. Alors, écoute le conseil : profite et par pitié, pour une fois dans ta vie, ne pense qu’à toi!
Quand tu rencontres quelqu’un, tu ne sais jamais vraiment sur qui tu es tombé, mais quand tu tombes sur quelqu’un de bien, tu le sais dès le premier coup d’œil.
Ce qui sépare les couples, ce n'est pas tant l'enfant, que ce que l'un ou l'autre pense avoir perdu en devenant parent. C'est une question d'état d'esprit et d'adaptation pas évidente pour tout le monde.
« Je ne laisse pas l’étincelle mettre le feu aux poudres, cela prendrait des proportions ingérables. Je pose les mains sur ses épaules et la dévisage avec toute la douceur dont je suis capable. »
Aujourd’hui, tout est devenu si compliqué. S’intégrer, s’exprimer quand on la regarde, s’amuser sans avoir peur d’être jugée, demander à jouer au foot avec les garçons, Pauline ne sait pas faire tout ça. Lorsqu’elle est à l’école, on jurerait qu’elle est incapable de sourire et d’être la fillette pleine de vie que nous connaissons pourtant.
Je ne laisse pas l’étincelle mettre le feu aux poudres, cela prendrait des proportions ingérables. Je pose les mains sur ses épaules et la dévisage avec toute la douceur dont je suis capable.
Ils ont raison, les autres, je suis une grosse débile ! Je n'y arriverais jamais, jamais, jamais !
Je ne laisse pas l'étincelle mettre le feu aux poudres, cela prendrait des proportions ingérables. Je pose les mains sur ses épaules et la dévisage avec toute la douceur dont je suis capable.
- Si un jour mais pas aujourd'hui, car aujourd'hui, tu as plus important à faire.