Après avoir adoré
le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et
L'analphabète qui savait compter, j'étais ravie de retrouver cet auteur et ses codes.
Un personnage un peu maltraité par la vie, pour lequel il est difficile d'imaginer de grandes aventures, et pourtant c'est exactement ce que
Jonas Jonasson inflige à ses personnages ! de grandes aventures, souvent teintée de quiproquo, de hasards loufoques, de personnalités politiques croisées inopinément…
C'est bien là que se place ce nouveau roman. Notre personnage principal, Johan est un simple d'esprit. Son frère aîné a profité toute sa vie de sa naïveté pour l'exploiter et le duper. Lorsque leur père leur lègue la grande maison familiale, l'aîné la revend et part pour Rome où il entend devenir ambassadeur de Suède, laissant à son frère une simple caravane.
C'est cette caravane qui permet à Johan de rencontrer Petra, scientifique qui a prédit la fin du monde pour dans 10 jours. Tous les deux se lancent alors dans un voyage chaotique qui les mènera bien au-delà des frontières européennes.
Si j'ai aimé retrouver l'écriture de l'auteur et son humour, j'ai trouvé dans ce roman moins de spontanéité et moins de légèreté que dans les deux premiers. Les situations normalement drôles semblent plus compliquées à se mettre en place, peut-être plus tirées par les cheveux. La multiplication des personnages, dont certains changent de noms au cours du récit, m'a quelque fois donné du mal à garder le fil…
Une lecture en demie teinte donc, malheureusement. J'avais déjà ressenti ça en lisant
le vieux qui voulait sauver le monde (la suite de son premier roman).
J'aurais vraiment aimé retrouver la fraîcheur les éclats de rire provoqué par les deux premiers romans de l'auteur.
Peut-être est-ce le cas avec
L'assassin qui rêvait d'une place au paradis et
Douce, douce vengeance ?
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