Citations sur L'autre femme de ta vie (26)
Je suis celle qui exauce tous ses vœux, quand les masques tomberont, qu'il sera contraint de faire un choix, c'est moi qu'il choisira, parce qu'il ne sera jamais capable de renoncer à moi.
Je ne sais pas pourquoi j’emploie le pronom « ils » quand en réalité il s’agit juste d’elle, mais parfois j’ai l’impression que le monde entier est ligué contre moi, et je dois lutter pour garder du recul. Mais pas aujourd’hui, parce que c’est moi qui ai ce qu’elle veut. J’ai gagné.
Parfois, les choses arrivent malgré soi, et on ne les comprend pas. On essaie de trouver une raison, une justification, mais il n’y a pas toujours de réponse. C’est juste la vie.
Il y a encore tant à faire, tant de douleur à infliger, et rien ne me détournera de mon chemin. J’ai déjà échoué auparavant, aussi cette fois, je ferai ce qu’il faut. L’enjeu est trop grand pour que j’aie droit à l’erreur.
Ils semblaient vraiment épris l’un de l’autre, comme j’imagine, une fille et un garçon le sont quand ils sortent ensemble pour de bon.
Il ne détacha pas ses yeux des miens lorsque nous fîmes l’amour. Ils me pénétrèrent littéralement, en quête d’un secret caché en moi. Pour la première fois, il m’offrait quelque chose qu’il ne m’avait jamais encore donné. Quoi au juste, je n’aurais su l’expliquer, mais je sentis alors un lien très fort entre nous. Un engagement implicite, qui nous unissait réellement l’un à l’autre.
Cette femme, même si elle prenait soin d’elle, ne pourrait jamais cacher les blessures et le chagrin sous le poids desquels ses épaules ployaient littéralement. Je considérai sa coupe en dégradé effilé, qui enserrait étroitement sa tête et son cou, parsemée de mèches grises, comme le veut la mode aujourd’hui, et si régulièrement réparties qu’elles ne pouvaient avoir été faites que dans un salon de coiffure : cette coiffure avait beau être parfaite, elle ne pourrait jamais masquer la peine de Pammie. Pas plus que son doux teint de porcelaine, sa peau étant creusée de sillons profonds autour de ses yeux qui reflétaient la tristesse et la vanité de la vie quand elle les braqua sur moi, en se mordant la lèvre. Le choc et la tristesse d’avoir perdu son cher mari des années auparavant, alors qu’ils venaient juste de devenir parents, étaient encore gravés sur son visage. Elle formait avec lui un couple qui s’embarquait pour un nouveau chapitre excitant de sa vie, et voilà qu’elle s’était retrouvée veuve, seule pour s’occuper de deux enfants.
Comme toutes les mères, j’imagine. Elle sait tenir son foyer, est conciliante, loyale et protectrice envers ses enfants. J’espère que je lui offre la même loyauté en retour. Je ne supporterais pas qu’on dise du mal d’elle. C’est une femme bien.
Comme si je ne m’étais pas déjà suffisamment mis la pression quant à l’impression favorable que je devais lui faire ! Il venait de me donner le coup de grâce. Et qu’on me pardonne cette pensée, mais si moi je n’aimais pas sa mère, je signais sur-le-champ mon retour à mon statut de célibataire. Pour le salut de notre couple, il fallait que ça fonctionne entre sa mère et moi.
Ces attentions avaient sans doute plus de valeur que trois petits mots stupides, non ? Tout le monde peut les prononcer sans les penser. Les actes sont plus révélateurs que les paroles, telle était ma philosophie, et je m’y tenais, jusqu’au jour bien sûr où il me dirait l’irremplaçable : « Je t’aime », et alors les actes ne vaudraient plus rien de rien.
Chaque chose a ses petits défauts et ses qualités ; or, pour la première fois dans ma vie d’adulte, je me sentais entièrement moi, comme si toutes les pièces du puzzle s’étaient mises en place.