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Critique de marina53


Mai 1824. Après plusieurs années marquées par la maladie et les échecs, Franz Schubert est appelé auprès de la famille du comte Esterhazy comme maître de musique pour les deux enfants, Marie et Caroline. Pour quelques mois loin du tumulte de Vienne, le jeune prodige de 27 ans veut profiter du calme de la campagne de Zseliz pour composer l'opéra et la symphonie qu'il a en projet. le jeune homme, timide et un peu gauche, se révèle dès qu'il se met devant son clavier. Il prend la plume et compose, dans le secret de sa chambre, d'autant qu'il sera inspiré par la présence de la cadette, une jeune fille harmonieuse, gracieuse dans ses gestes, sensible et qui se révèle dès qu'elle joue. Franz voit en elle une âme soeur mais aussi un amour impossible...

Mélomane depuis toujours, Gaëlle Josse, à partir d'un mystère dans la biographie de Franz Schubert, imagine, avec subtilité et délicatesse, les quelques mois passés auprès de la famille Esterhazy. D'abord heureux puis tourmenté, le compositeur quittera précipitamment Zseliz sous un étonnant prétexte. Au coeur de cet été étouffant et sec, Franz composera une série d'oeuvres pour piano à quatre mains. L'auteure imagine, non sans mal, le rapprochement entre Caroline et Franz, l'effleurement de leurs mains sur le clavier, les regards empreints d'admiration et d'amour. Que d'harmonie et de délicatesse dans les mots, que de sensibilité dans les sentiments, que d'évidence dans ces silences et que d'amour mais aussi de douleur dans ces regards... Gaëlle Josse nous plonge dans une ambiance intimiste, gracile, presque fragile. Sa plume, vibrante et mélodieuse, rend grâce à la musique de Schubert.
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