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Je ressors de cette lecture assez mitigée : j'ai beau avoir passé un excellent moment avec ce roman, j'ai l'intime conviction que je vais vite l'oublier. Pour être honnête, je ne suis pas vraiment fan de la Romance New Adult qui est publiée en ce moment... Je trouve qu'elle est bien plus sombre que nécessaire et que les relations, surtout aussi jeunes, ne doivent pas être liées à tant de malheurs. Certes, l'amour peut guérir mais il y a un âge pour tout (et des psy' dont c'est le métier). Je pars vraiment du principe que pour qu'une histoire soit belle et qu'elle dure, il faut être bien dans ses baskets et prêt à ce moment-là. Alors, forcément, même si je trouve assez logique le rapprochement entre Angelia et Zac, j'ai du mal à voir leur relation durer sur le long terme. 
Je crois que le point fort de Take Me Away, c'est vraiment l'ambiance globale qui est plutôt malaisante. Pour le coup, l'auteure réussi un vrai tour de force en nous imposant aussi fortement les sentiments de ses personnages et notamment d'Angelia. Clairement, sa compagnie - notamment dans les premiers chapitres - m'a mise très mal à l'aise. Les thème abordés dans ce roman ne sont pas simples et je trouve que Lorraine JOY s'est globalement bien débrouillée même si, à mon sens, elle ne s'est pas franchement mouillé non plus : on en parle, mais ça reste sage.
Bizarrement, j'ai trouvé ce roman aussi original que conventionnel. L'histoire d'Angelia a quelque chose de différent et de fascinant dans l'horreur. Ce qu'elle a pu ressentir se transmet réellement au lecteur et nous glace le sang. Par contre, je trouve le schéma global de l'histoire vraiment bateau : l'héroïne est bizarre, elle se rapproche du beau-gosse torturé, la reine du lycée lui fait la misère, ils se font tous du mal puis se réconcilient et c'est l'amour fou. Bref, aucune surprise ! Cela dit, c'est fatalement ce que l'on a envie de lire en ouvrant ce genre d'histoire.

Bien qu'Angelia soit très touchante, elle ne m'a pas franchement plu. Elle a trop de malheur en elle, trop de peine pour que l'humain prédomine… Pour le coup, elle est un peu comme un robot et ça se comprend parfaitement vu les horreurs qu'elle a vécues. Cela dit, cela ne facilite pas l'identification. J'ai aimé son mutisme qui rend les mots d'autant plus beaux.
Zac ne m'a pas franchement plu non plus. Il est vraiment cliché dans le genre Bad Boy colérique et sexy… En fait, c'est le personnage type des romances New Adult qui vient à la rescousse alors qu'on penserait tout l'inverse de lui. En soit, il est plutôt touchant, mais je ne l'ai pas vraiment trouvé crédible.
Par contre, j'ai trouvé la famille de Zac, et plus particulièrement Lily sa petite soeur, au top. J'ai aimé leur sens de l'écoute et leur absence de jugement. Ce doit être très compliqué d'être famille d'accueil et d'héberger chez soi des jeunes perdus et isolés, mais avec des personnes comme ça, l'on ne doute pas qu'ils puissent s'en sortir.

J'ai trouvé l'écriture de Lorraine JOY plutôt agréable et fluide. le roman se lit vraiment d'une traite et tout s'enchaine avec logique et a un bon rythme. J'ai vraiment apprécié la place qu'elle laisse aux sentiments de ses personnages et la certaine douceur qu'elle procure à son texte pourtant assez violent.
Une chouette lecture mais pas inoubliable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Coup de coeur pour ce roman !
Que d'émotions à travers l'histoire d'Angelia et de Zac ! Il s'agit d'un roman montagne russe, où les événements s'enchaînent à une vitesse impressionnante. Mais c'est surtout une histoire dérangeante, touchante, surtout parce qu'on sait au fond de soi qu'il y a à travers le monde des tas d'Angelia.
L'auteur a très bien retranscrit le harcèlement et la maltraitance, sans tomber dans le voyeurisme, avec presque une certaine pudeur que j'ai appréciée. Elle n'a pas joué le jeu de la surenchère, en essayant de nous rendre l'héroïne encore plus triste et détruite qu'elle ne l'est et j'ai aimé ce parti pris.
J'ai lu ce roman en deux jours, le découpage des chapitres entre les deux protagonistes, rend le livre très dynamique. On avale les pages sans même sans rendre compte.
Mention spéciale pour le happy end final qui nous amène 7 ans plus tard...et j'avoue de suite : Moi, j'aime les histoires qui se terminent bien, j'aime les histoires d'amour qui durent toujours ! J'aime simplement que les gentils gagnent et que les méchants trépassent ....
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Angelia a été maltraitée et torturée par son père durant toute sa vie. Lorsque son calvaire prend fin, elle est alors âgée de 17 ans et se retrouve en famille d'accueil. Difficile pour elle de s'intégrer et de développer une vie sociale quand elle n'a connu que l'isolement et la violence. C'est sans compter le soutien et la protection de Zac, le fils de sa famille d'accueil…

Le résumé était attirant mais je n'ai pas accroché avec le développement de l'histoire et l'écriture de Lorraine Joy. Je n'aime pas du tout quand les auteurs font s'adresser les personnages au lecteur (ex : « croyez-moi… », « vous n'imaginez pas… »). On retrouve souvent ce procédé dans ce roman, ça coupe tellement l'immersion dans l'histoire…
Ca reste une belle romance mais qui ne me restera pas en mémoire.
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🌸 OH MON DIEU ! Ce livre est IN-CRO-YABLE 😍 !
L'ecriture de l'auteure m'a transportée, c'est bien écrit, fluide et surtout addictif !
Le gros sujet de ce roman (voir les triggers warnings) est très bien exploité et décrit, j'ai eu très souvent les larmes qui ont coulées tant j'étais désemparée face à toute cette souffrance et ces douleurs qu'a subit Angelia.

🌸 Angelia et Zac sont des amours, tellement attachants et beaux ensemble.
Angelia m'a absolument bouleversée de part ses dix-sept années de calvaire vécue avec son géniteur, j'ai ressenti tellement de tristesse, d'empathie et surtout de la colère envers ce monstre qui lui sert de "père".
J'ai apprécié voir l'évolution de ce personnage, ce long parcours de reconstruction, les doutes, peurs, perte de confiance, se dévaloriser mélangé à tout cela une force extraordinaire. Cela est si bien décrit, intense et haletant.
Zac lui est tout simplement parfait il n'y a pas d'autre mots lol, protecteur dès le début, doux, et à l'écoute, patient, aimant. Lui aussi a des fêlures et les deux vont se porter pour s'aider à avancer main dans la main.

🌸 Cette histoire est une ode à la vie, à l'espoir et surtout à l'amour. C'est puissant, douloureux et intense.Ça m'a fait battre mon coeur très vite, m'a donner des papillons dans le ventre.
IL FAUT LIRE CE LIVRE !!
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Cette couverture m avait directement plus et j avais eus un bon presentiments pour se livre. je ne m étais pas tromper. L'écriture et l histoire sont géniale le livre nous transporte et nous fait ressentir ce que les personnages ressentent. J ai eus beaucoup d émotions en lisant se livre.
C est mon gros coup de coeur 2022!
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Un vrai coup de coeur !!
Au début je trouvais que tout était un peu rapide et gros et finalement au fur et à mesure l'histoire se développe très bien, et on lit sans s'arrêter. Il n'y a jamais de moment « mou » donc pas d'ennuis. Très bonne lecture , j'ai adoré.
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Si la jolie couverture de Take me away m'avait tapé dans l'oeil à sa sortie, je n'avais pas prévu de l'acquérir. C'était sans compter sur le concours anniversaire du blog d'Alice Neverland... et bim : la chance a bien voulu me laisser satisfaire ma curiosité. Moins d'un an plus tard, vidant ma pile à lire VF, je l'en ai sorti sans trop savoir à quoi m'attendre. En général, j'attends « l'appel » d'un livre pour l'ouvrir, suivant l'envie du moment, mais là, aucun ne me tentait plus particulièrement... Dans ces cas-là, deux issues possibles : la cata, la panne de lecture, à cause d'un bouquin pour lequel ce n'était pas le bon moment... ou, à l'inverse, la bonne surprise, le truc dont l'on n'attendait rien de spécial et qui, finalement, se détache nettement de mes nombreuses lectures annuelles. Inutile de tourner autour du pot : Take me away s'est placé, dès le début, dans la seconde catégorie.

Take me away n'est clairement pas une romance au sens classique du terme. Certes, il y a là-dedans une jolie histoire d'amour... mais celle-ci n'est pas l'enjeu de l'histoire. Tout au plus la seule étincelle de douceur dans un récit par ailleurs très dur. Autant le dire tout de suite, si vous avez de vieux traumas planqués au fond d'un placard mental, peut-être vaudrait-il mieux que vous piochiez un autre livre, car, loin de faire partie du décor, ceux d'Angelia sont au premier plan. Partout. Tout le temps. le moindre détail anodin est susceptible de réveiller ses pires souvenirs, comme si les avoir gravés sur sa peau ne suffisait pas. On nous épargne certes les scènes de violence en direct, mais les descriptions des dégâts suffisent largement à retranscrire toute la barbarie de celles-ci. Quant au traumatisme d'Angelia, il n'est pas là pour faire joli ni servir de ressort à la romance : à l'inverse, c'est celle-ci qui sert de complément, et ne réglera pas les problèmes comme par magie. Non, ici, la souffrance est palpable à toutes les pages ou presque, presque jusqu'à la fin, même si, au fil des pages, on suit la lente et difficile reconstruction d'Angelia.

Et pourtant, au début, ce n'était franchement pas gagné. La narration au présent n'aide franchement pas, mais si l'on ajoute le fait que Zac et Angelia sont aussi fâchés avec la grammaire l'un que l'autre, on craint le pire, pendant un temps. Ils ont beau être jeunes, ça n'excuse pas tout. Quant aux chapitres, ils sont incroyablement courts. Un défaut peut-être issu de la publication sur internet ? Quoiqu'il en soit, si côté forme la plume de Lorraine Joy est donc encore un peu mal dégrossie, côté fond, vous l'aurez compris dès les premières lignes de cette critique, elle s'avère redoutablement efficace. Peut-être parce que Take me away est un récit au ton relativement réaliste. Pas de glamour, pas de camouflage ni de caricature. Et ce, même si les clichés et facilités ne manquent pas : si le ton est réaliste, les péripéties, elles, donnent parfois une impression de « too much », comme si le sort s'acharnait vraiment sur les personnages. Zac s'attache également très (trop ?) vite à Angelia et ses crises de colère semblent régulièrement forcées. Mais pourtant, ça fonctionne. Il faut dire que dans un récit aussi sombre, plus grand-chose ne peut nous étonner. Alors, tant pis si ce n'est pas totalement crédible. On se laisse sans mal porter par l'histoire, les chapitres s'enchaînant avec fluidité. Car si le style est imprécis, les émotions, elles, sont là et la dureté de l'histoire ne s'en trouve que renforcée. La dureté, mais la beauté aussi, car à côté de la noirceur des sévices subis par Angelia, il y a les efforts démesurés de Zac pour l'aider à découvrir à quoi ressemble une vie normale. Et pourtant, Zac a ses propres problèmes, justifiés à un moment donné.

Au rayon des choses qui font réellement grincer des dents, on mentionnera surtout le côté relativement psychophobe et validiste de l'histoire dans sa première moitié, où presque toutes les cases du bingo de ce qu'il ne faut *pas* faire sont cochées : non, en aucun cas « tarée » n'est une façon acceptable pour qualifier quelqu'un qui souffre de traumatisme, encore moins un qualificatif affectueux (« ma tarée », sérieusement ?). Justifier presque l'ensemble des comportements déviants mentionnés dans le livre par des problèmes psychologiques, c'est encore pire (« si tu es dangereux, c'est forcément parce que tu es fou »). Quant au personnage de Charley, on a franchement l'impression qu'elle n'est là que comme bonus « leçon de vie », cancéreuse mais plus lumineuse et heureuse que tout le reste du casting. C'est dommage, la jeune fille est par ailleurs sympathique, mais ce n'est absolument pas une bonne façon d'intégrer un personnage malade chronique dans une histoire ! Des maladresses narratives dues à un manque de sensibilisation et d'information, sans doute, mais qui, en tant que personne handi et malade chronique justement, m'ont davantage dérangé que toutes les horreurs subies par Angelia.

Néanmoins, à côté de ça, il y a de bonnes idées, comme le personnage de Carla, qui s'éloigne rapidement du cliché qu'on lui pensait associé. Globalement, les défauts du récit sont assez facilement contrebalancés par ses qualités et le côté addictif de l'histoire. Car, au final, qu'est-ce qu'une bonne histoire ? Une dans laquelle l'on se trouve facilement immergé aux côtés des protagonistes, que ce soit par le biais du décor qui les entoure ou de leurs émotions. Ici, il n'y a pas de décor, mais les émotions sont là, omniprésentes, intenses, souvent plus étouffantes qu'agréables, malgré les répits offerts par l'aspect romance. La souffrance et les peurs d'Angelia sont palpables, crédibles, les difficultés de Zac à contrôler la colère sourde qui bout en lui également. Pour ces deux-là, affronter le quotidien est une épreuve, et quiconque a déjà vécu une expérience similaire n'aura aucun mal à les comprendre. Alors, tant pis si Angelia n'a vraiment, mais alors vraiment pas de bol ou que le passé de Zac semble trop gros pour être vrai : tout n'a pas besoin d'être crédible pour que le récit soit poignant et efficace. Car oui, Take me away est une bonne histoire ; un tourbillon d'obscurité au bout duquel, dès le début, brille une lumière. Mais qu'Angelia et Zac n'atteindront pas facilement, loin de là.

Mentionnons enfin un dernier détail qui vient un peu plomber l'ambiance : les coquilles. C'est un fait, ces derniers temps, la qualité habituelle de l'éditeur s'est nettement relâchée. Dommage, surtout dans un grand format à 17€...
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Un début qui laissait présager une belle histoire riche en ressentis. C'est hélas vite retombé pour moi... Vu le passé d'Angelia et ses 17 années de maltraitance par son père, les soi-disants conséquences qu'elle en garde: mutisme, ne supporte pas qu'on la touche, plutôt introvertie (etc), sont trop vite atténuées par la présence de Zachary, le fils aîné de la famille d'accueil chez qui elle a été confiée.
Livre édité par une maison d'édition connue et pourtant, correction non approfondie (ce que pourtant, on refuse à un auteur amateur ou indépendant...), fautes d'orthographe et de frappe, oublis de ponctuation... vu le prix du livre, un effort aurait pu être fait !! L'auteure est peut-être jeune mais encore une fois, on ne fait aucun cadeau à un indépendant qui sort son 1er livre; donc je m'interroge sur les avis très très positifs... encore des avis fakes pour faire plaisir à la ME et/ou à l'auteure ?? Pourquoi pas plutôt de la franchise, comme j'ose le faire... L'histoire n'est pas aboutie pour moi et comprend trop d'incohérences: Angelia devrait être sous la protection d'adultes et non sous celle de Zachary, 18 ans, qui, en plus, est abonné à la violence... Où se passe l'histoire ? Quel âge à Lily, la petite soeur de Zac ? Bref, abandon à 235 pages...
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Je dois avouer que j'ai toujours des inquiétudes avec les romances issues de Wattpad. En effet, même si cette plateforme permet de découvrir de nouveaux auteurs, on y trouve de tout… J'ai donc ouvert ce roman avec une petite pointe d'appréhension qui s'est très vite envolée.

Nous faisons ici connaissance avec Angelia qui, dès le début de sa vie, est rejetée par son père. En effet, sa mère est morte en couche et son père la rend responsable de cela. Quand elle arrive dans la famille de Zachary, elle est mutique, insondable et surtout, elle se pense responsable de toute la violence qu'elle a subi. Quant au jeune homme, il a en lui une colère extrême qu'il a beaucoup de mal à canaliser. Pourtant, au contact l'un de l'autre, ils vont agir tel un pansement sur les blessures de l'autre.

Angelia est difficilement cernable, mais vu l'enfer vécu à cause de son père, peut-on l'en blâmer ? Depuis son plus jeune âge, elle a vécu l'enfer, dans la peur des coups de son père et elle a donc appris à cacher tout ce qu'elle ressent. Quand elle arrive dans la famille de Zachary, une connexion inhabituelle apparaît tout de suite avec le jeune homme, écorché lui aussi par la vie. Vivant dans une famille moyenne américaine, il n'est pas celui qu'il paraît être. Il a lui aussi côtoyé la violence dans son enfance et il ne sait pas comment se débarrasser de ce trop-plein de colère. Alors, il a trouvé une parade : abuser de la violence et du sexe. Néanmoins, sa rencontre avec Angelia va tout changer et il va enfin trouver quel sens donner à sa vie : être à ses côtés et la protéger à tout prix. Dans un premier temps, les deux protagonistes vont jouer au chat et à la souris, l'un ou l'autre prenant peur devant l'ampleur des sentiments qui se développent entre eux. Les choses vont se mettre en place étape par étape, dans la durée et la confiance. L'évolution de leur relation m'a beaucoup plu et j'ai apprécié la manière dont les choses ont avancé entre eux, ni trop lentement, ni trop rapidement.

Je souhaite également mettre en lumière Charley, l'amie d'Angelia, qu'elle rencontre à l'hôpital. Cette petite fille est un rayon de soleil, comme un petit ange envoyé pour aider Angelia à évoluer et à accepter certaines évidences dans sa nouvelle vie. Enfin, j'ai beaucoup aimé le personnage de Rachel, la maman de Zachary, qui va, dans une certaine mesure, devenir une maman pour Angelia. Protectrice avec elle, elle ne va jamais s'interposer dans la relation entre les deux jeunes gens, faisant confiance à son fils lorsque celui-ci lui dit qu'il ne veut que le bien de la jeune femme.

Je dois vous avouer que je suis passée à deux doigts du coup de coeur avec ce roman. Cette romance new-adult m'a transportée grâce à une intrigue originale qui connaît peu de temps mort. En effet, les sujets difficiles s'enchainent, et c'est peut-être le seul bémol que je mettrai car par moment, j'ai ressenti le besoin de poser mon livre pour respirer un peu. L'autrice a fait le choix de nous parler du thème des violences intrafamiliales, mais aussi de la difficulté de se reconstruire et de l'impact qu'elles ont sur notre développement. Elle parle également des travers du trafic de drogue et de la maladie chez les jeunes enfants. Tous ces thèmes sont traités avec tact et pudeur mais cela amène forcément un peu de noirceur au milieu de l'histoire d'amour qui se développe entre Angelia et Zachary. Dans tous les cas, j'ai été séduite par la plume de Lorraine Joy, qui a une faculté assez étonnante à nous entrainer dans son univers et son histoire.

Pour conclure, je recommande chaudement la lecture de « Take me away ». C'est un premier roman très réussi, une belle histoire d'amour new-adult qui séduira, sans nul doute, tous les amateurs du genre. Néanmoins, attendez-vous à recevoir un uppercut émotionnel lors de votre lecture car l'autrice ne vous laissera aucun répit ! de la légèreté, il y en a peu mais la beauté de l'histoire entre les deux protagonistes prend largement le dessus sur toutes les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Angelia est une héroïne discrète et timide qui s'est repliée sur elle-même après avoir subi depuis son enfance des sévices physiques et moraux de la part de son père. Un père qui la tient pour responsable du malheur qui a touché sa famille à la naissance d'Angelia.
Les services sociaux placent alors Angelia dans une famille d'accueil. Mais malheureusement tout ne sera pas facile encore une fois : Zac, le fils de la famille, lui en fait voir de toutes les couleurs, et en plus de tout ça elle est victime de harcèlement au lycée. Angelia est habituée à subir bien pire et décide d'ignorer tout ce qui se raconte à son sujet et les coups bas...mais jusqu'à quand ?
Ce livre traite d'abus domestiques et physiques et de son impact sur la vie quotidienne de ses victimes. Cela a donné à l'histoire une profondeur et un récit poignant. L'auteur ne ménage pas le lecteur et lorsque Angelia se remémore les violences qu'elle a subies, notre coeur se brise. On s'attache immédiatement à son personnage et on ne souhaite que son bonheur.
Le personnage de Zac est assez difficile à cerner. Il mène la vie dure à Angelia mais en même temps on sent qu'il s'attache à elle au fil des jours. Elle l'intrigue et il commence à développer petit à petit de l'empathie à son égard. Il se sent comme son protecteur. Plus ils passent du temps ensemble et plus ils se rapprochent.
La première partie de l'histoire m'a beaucoup plu : l'arrivée d'Angelia dans sa famille d'accueil, les interactions avec Zac, mais plus l'histoire avançait et plus j'ai émis des réserves. J'ai trouvé que plusieurs choses étaient incohérentes, que ce soit le passé de Zac ou la réaction de la famille d'accueil face à la relation naissante de ces deux adolescents.
Ce sont ces points qui ont fait que l'histoire n'est malheureusement pas un coup de coeur. A la fin pourtant, l'auteure choisit une bonne direction pour cette histoire. Même si c'est une nouvelle fois dur et difficile à lire, j'ai trouvé que c'était un très beau point final à toute l'histoire d'Angelia.
Concernant Lorraine Joy, dont je découvre l'écriture, j'ai trouvé son style très agréable et je ne peux que souligner le travail de recherche sur la violence infantile qui a été fait. C'est remarquable et criant de réalisme.
En conclusion, ce roman a été une belle découverte. Même si certains aspects m'ont laissée sceptique, je recommande cette lecture pour découvrir la terrible histoire d'Angelia.
Lien : https://wordsoflovebooks.jim..
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