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Critique de paulallan380


Un ouvrage écrit par Christian Julienne, pour dénoncer la propagande fallacieuse de démagogues et de menteurs surfant sur nos passions les moins nobles (l'envie, la jalousie). A savoir, « Pierre Bourdieu, Viviane Forrester, Bernard Maris, le Monde diplomatique, Attac et leurs amis » :

« Cette doctrine si simpliste [Le capitalisme libéral est responsable de tous les maux. Il faut y substituer, toujours et encore, plus d'Etat, Sainte Vierge bienveillante !] ne repose pas sur des faits. Les faits, les chiffres, les réalités sont tout autres. Les démagogues qui utilisent chaque fait négatif pour généraliser une critique systématique du capitalisme libéral CONNAISSENT LES FAITS. ILS SAVENT QUE LEURS PROPOS SONT MENSONGERS. »

Bien évidemment, toutes les facilités sont offertes par le « système » à ces gens malhonnêtes pour propager leurs inepties. Elles participent à la manipulation de l'opinion publique au profit de la technocratie qui tient la société civile sous son joug.
L'auteur nous montre d'abord qu'avec plus de 50 % de dépenses publiques (c'était en 2000, aujourd'hui elles sont à 64,3 % du PIB! [cf. « L'économie du reconfinement » de Pierre Robert, Contrepoints, 6 11 2020]), présenter la France comme un pays libéral, c'est se moquer du monde ! Tout au plus peut-on parler d'un pays d'économie mixte.
A l'aide d'exemples concrets, Christian Julienne nous décrit ensuite la formidable évolution du niveau de vie, partout où l'économie de marché (c'est-à-dire, pour chacun d'entre nous, la possibilité d'entreprendre et d'échanger librement) n'est que modérément entravée par les hommes de l'Etat.
Les sophismes et mensonges des démagogues dont il est question ici, sont méthodiquement démontés tout au long de l'ouvrage.

Dans le dernier chapitre, l'auteur émet des propositions pour réformer l'Etat français, dont les excès ne sont plus limités par de vrais contre-pouvoirs.
Partie qui m'a laissé sceptique. Les hommes de l'Etat ayant le monopole de la contrainte, et en profitant de plus en plus pour se livrer à tous les abus, on ne voit pas pourquoi, ni comment ils accepteraient soudainement de se laisser déposséder de leur juteux pouvoir quasi absolu.
D'autant que l'auteur nous décrit clairement la structure du système :
« Car cet Etat d'une petite équipe, ce Directoire de quinze personnes S'APPUIE SUR UNE FORMIDABLE MACHINE QU'IL CONTROLE TOTALEMENT et que ni Jospin, ni Chirac, ni Fabius, ni Juppé, ni Aubry , ni vous [Pierre Bourdieu, Viviane Forrester, Bernard Maris et consort], N'AVEZ ENVIE DE CHANGER. »
Aucune piste sérieuse, donc, pour la séparation de l'économie et de l'Etat.

Une dernière réserve, Christian Julienne n'a pas suffisamment expliqué que le libéralisme dépasse le domaine de l'économie et qu'à la base, c'est une organisation sociale défendant les libertés de chacun. C'est-à-dire, mettant chacun d'entre nous à l'abri de la coercition.
Pour en savoir plus, on lira avec profit l'excellent ouvrage du Pr. Pascal Salin : « Libéralisme ».
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