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Critique de elisecorbani
Je poursuis mes lectures autour du deuil périnatal avec cette autrice dont j'avais beaucoup entendu parler mais que j'appréhendais de lire. Cette appréhension m'a fait me tourner vers ce livre qui me semblait plus distancié du drame que le premier, Deux petits pas sur le sable mouillé.
Le témoignage de l'autrice se construit autour du récit de la journée du 29 février, anniversaire de sa fille Thaïs qui aurait eu 8 ans. À travers les gestes symboliques, les rendez vous, Anne-Dauphine Julliand évoque son cheminement humain et spirituel, ainsi que celui de son couple et de sa famille.
On peut éprouver à cette lecture une certaine ambivalence. le texte est agréablement écrit, malgré quelques facilités (plume de journaliste), on se sent plongé dans la vie intérieure de l'autrice. Son témoignage est riche et sincère. Abordant sans ostentation la foi, il témoigne d'un amour de la vie enraciné dans le quotidien, malgré la douleur qui elle aussi reste présente au quotidien.
Néanmoins le parti pris d'Anne-Dauphine Julliand est d'afficher par l'expérience que le bonheur est possible "malgré tout". Cette conviction n'est pas facile à transmettre, et peut mettre mal à l'aise le lecteur, comme le rapporte une anecdote du livre lorsque le couple déjeune au restaurant.
Lisant ce livre en mars 2022, c'est encore plus difficile de se le représenter alors que cette famille a été endeuillée deux nouvelles fois après la mort d'Azylis et de Gaspard.
Le témoignage de l'autrice se construit autour du récit de la journée du 29 février, anniversaire de sa fille Thaïs qui aurait eu 8 ans. À travers les gestes symboliques, les rendez vous, Anne-Dauphine Julliand évoque son cheminement humain et spirituel, ainsi que celui de son couple et de sa famille.
On peut éprouver à cette lecture une certaine ambivalence. le texte est agréablement écrit, malgré quelques facilités (plume de journaliste), on se sent plongé dans la vie intérieure de l'autrice. Son témoignage est riche et sincère. Abordant sans ostentation la foi, il témoigne d'un amour de la vie enraciné dans le quotidien, malgré la douleur qui elle aussi reste présente au quotidien.
Néanmoins le parti pris d'Anne-Dauphine Julliand est d'afficher par l'expérience que le bonheur est possible "malgré tout". Cette conviction n'est pas facile à transmettre, et peut mettre mal à l'aise le lecteur, comme le rapporte une anecdote du livre lorsque le couple déjeune au restaurant.
Lisant ce livre en mars 2022, c'est encore plus difficile de se le représenter alors que cette famille a été endeuillée deux nouvelles fois après la mort d'Azylis et de Gaspard.
