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Citations sur La révolte de Maddie Freeman (54)

- Et non, je ne vais pas te faire à manger. Je vais t'apprendre à cuisiner.
- Tu vas m'apprendre ?
- Je vais t'apprendre à te débrouiller seule. (...)

- Alors, qu'est-ce que tu sais cuisiner ? (...)
- Ma grand-mère faisait la cuisine pendant les fêtes mais elle est morte quand j'avais 10 ans. On peut dire que mes souvenirs ne sont pas très récents (Maddie a 17 ans et ses parents et elle ne cuisinent pas, c'est devenu rare).
Il me fit signe de continuer. Je le regardai sans comprendre.
- Qu'est-ce que tu préparais ? demande-t-il alors.
- Je me souviens d'avoir fait fondre du beurre (...)

- Bien, Maddie, j'ai une règle de base. Avec moi, tu manges de la vraie nourriture. Donc rien de toutes ces cochonneries prémâchées, conçues en laboratoire, enrichies et génétiquement modifiées que tu as avalées pendant des années.
- Waouh ! En fait, tu détestes le confort moderne.
Il prit une grande respiration.
- Ce n'est pas le confort qui me dérange, c'est cette obsession qu'ont les gens de vouloir gagner du temps. Tout est une course, paraît-il, mais je n'arrive pas à comprendre contre quoi.
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Tu me donnes envie de me salir les mains. De voir la vie comme elle est, dans toute sa brutalité, et pas à travers ce décor numérique ridicule qu'on installe autour de nous pour qu'elle soit conforme à nos envies. Tu me donnes envie de mourir de froid et de mourir de chaud. De sentir.

Avec toi, mes pensées audacieuses me paraissent plus sensées que mes pensées rationnelles. Tu me donnes envie de penser par moi-même.

Tu me donnes envie de m'ouvrir au monde, d'abolir la tyrannie des câbles et des réseaux. Tu me donnes envie de me déconnecter. De vivre.
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Justin me rappelle aussi que la vie n'est pas une loi que d'autres nous imposent. Au contraire, on devrait pouvoir décider de nos existences collectivement. L'Ecole numérique devrait être un choix, pas une obligation.
On devrait avoir plusieurs options : de vraies écoles, des écoles numériques, des écoles privées, des écoles publiques, des écoles à domicile, des écoles alternatives, des écoles dans des avions, sur l'océan, peu importe.
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Je redoutais de le rencontrer en vrai.
J'avais l'habitude de vivre confortablement cachée derrière mes différents profils en ligne, laissant mes vidéos perso se présenter à ma place. Dans ce monde-là, je pouvais être qui je voulais. Je pouvais être drôle, profonde, tête en l'air, excentrique. Je pouvais gommer tous mes défauts, et donner une version idéale de moi-même. Je pouvais prendre uniquement les bonnes décisions. Effacer mes défauts d'un simple clic.
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Il m'embrassa à son tour et enroula ses bras autour de mes épaules.
-Tu as un goût de chocolat, dis-je.
-Tu as un goût extraordinaire, dit-il.
Je sentais son souffle sur ma langue. C'était la chose la plus incroyable au monde et je lui souris.
Je glissais ma main dans ses cheveux et le tirais vers moi, manquant nous étouffer.
Tous mes sens me paraissaient exacerbés, mon cœur battait la chamade. nous nous embrassions comme si nos vies en dépendaient.
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__Tu as déjà embrassé un garçon ?
__Dans le monde numérique, c’est assez compliqué, répondis-je en souriant. Un jour je me suis entraîné sure ma main, ça ne m’a rien fait.
Justin manqua de s’étrangler avec son eau. Je plaquai ma main sur ma bouche.
__J’ai dis ça a voix haute ?
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« Tu me donnes envie de me salir les mains. De voir la vie comme elle est, dans toute sa brutalité, et pas à travers ce décor numérique ridicule qu'on installe autour de nous pour qu'elle soit conforme à nos envies. Tu me donnes envie de mourir de froid et de mourir de chaud. De sentir. Avec toi, mes pensées audacieuses me paraissent plus sensées que mes pensées rationnelles. Tu me donnes envie de penser par moi-même. Tu me donnes envie de m'ouvrir au monde, d'abolir la tyrannie des câbles et des réseaux. Tu me donnes envie de me déconnecter. De vivre. »
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Après J-3 (un 3 mars avec 3 attentats simultanés, récit de Maddie), mon père a commencé à concevoir des programmes scolaires numériques pour enfants de tous âges. Il était à l'époque proviseur d'un lycée dans l'Oregon. Il était aussi le meilleur procureur de l'Etat (les proviseurs étaient tous diplômés en droit vu que l'essentiel de leur travail consistait à maintenir l'ordre).

Dans le lycée de mon père, sept élèves ont été abattus à côté de son bureau. C'est lui qui a tué l'élève pris d'une folie meurtrière. Tous les proviseurs possédaient une arme et savaient s'en servir.

Mon père a été vite débordé par le nombre de parents voulant inscrire leurs enfants dans des écoles numériques. Il a démissionné de son poste afin de développer des programmes scolaires en ligne pour les enfants de 6 à 18 ans. Pressentait-il les événements à venir ? En tout cas, son concept connaissait un succès grandissant.

Le 28 mars, il y a douze ans (Maddie écrit le 8 juillet 2060), la plus grande vague d'attentats que l'Amérique a jamais connue a frappé les plus faibles. Les enfants. Dix-sept écoles primaires ont sauté en une heure, partout dans le pays. Dix mille enfants sont morts. En une seule heure. Trois mille enfants ont été blessés et, parmi eux, cinq cents sont décédés ensuite à l'hôpital, en général par manque de soins tant le personnel était débordé.

Les attentats ont été organisés par un groupe de radicaux appelés les Spades. Les Spades étaient connus pour leurs positions anti-reproduction. Pour lutter contre la surpopulation de la planète, ils voulaient lancer de grandes campagnes de stérilisation.
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Aux infos, on voyait bien que les attentats dans les écoles étaient de plus en plus fréquents. (...) Les parents inscrivaient leurs enfants plutôt dans des écoles privées. Mais ces écoles ont été prises pour cibles aussi. A Milwaukee, dans le Wisconsin, trois écoles privées ont explosé en même temps. Trois attaques simultanées, le 3 mars. Les gens parlent de ce jour comme J-3 : trois attentats le troisième jour du troisième mois. Le 3 est devenu un chiffre porte-malheur.
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- Alors c'est où, chez toi ?
Toute ma vie j'avais eu une maison. Quatre murs, un toit : un îlot de sécurité.
- Je vois les choses différemment. Certains affirment que chez soi, c'est là d'où on vient. Moi, je pense que c'est un endroit qu'il faut trouver, qu'il faut se fabriquer, même.
Je secouai la tête.
- Quoi ? Me demanda-t-il avec intérêt.
- J'ai du mal à imaginer une vie pareille.
- Tu as grandi en pensant que l'amour avait pour unique but d'assurer ta sécurité. Mais, c'est comme vivre dans une bulle. C'est une autre forme de domination. Moi, j'ai grandi en pensant qu'aimer les gens c’était leur faire suffisamment confiance pour les laisser partir. Ça permet d'emporter cet amour avec soi, de créer d'autres liens.
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