AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Quoi, un manga historique sur les guerres puniques ? Mais quelle bonne idée, surtout pour moi qui adore les mangas et les peplum, mais aussi pour tout le monde vu que l'establishment culturel français semble avoir décidé, après avoir guillotiné la culture grecque, d'euthanasier la culture romaine au nom d'un égalitarisme à la George Orwell (vous savez, celui où certains sont plus égaux que d'autres…)




Ce tome 8 se divise en 2 parties différentes l'une de l'autre :

- dans une première partie, nous suivons la 2e bataille de Nola !
Hannibal confie la direction de la bataille à Maharbal pour tester son aptitude à commander (ou pour s'en débarrasser ^^) tandis que Marcellus est persuadé d'avoir eu la bonne idée pour les contrer en armant ses troupes de lances d'abordage pour formé des carré de piquiers… Mais le rusé Marhabal retourne contre lui la stratégie de Marcellus par le terrible combo cavalerie numide / cavalerie espagnole, avant que Scipion ne retourne à son tour sa stratégie contre lui : Caius obtient enfin sa vengeance ! (un Caius qui d'ailleurs ressemble de plus en plus à Snake Plissken / Solid Snake)

Le conflit change ensuite de nature, car aux opérations militaire de grande envergures succèdent les opérations diplomatiques de grande envergure : c'est la course aux alliés entre Rome et Carthage qui essaient chacune de débaucher les alliés de l'autre…

- dans une deuxième partie, nous suivons le siège de Syracuse !
La mort de Hiéron a laissé un vide dans la principale cité sicilienne, et en jouant aux apprentis sorciers les Romains offrent involontairement le pouvoir aux frères à Hippocrate et Epycides envoyés par Carthage (ça me rappelle les nombreux ratés des barbouzes de la CIA au service de l'Oncle Sam)
Face aux machines de guerre du génial Archimède, le corps expéditionnaire romain est dans l'impasse… Scipion prend la place de l'érudit Damippos envoyé par Sparte pour infiltrer la cité et trouver la faille qui permettra de l'emporter…
On ne va se mentir, cette partie emprunte énormément à l'"Eurêka !" d'Hitoshi Iwaaki et marche dans ses pas : le mangaka n'est aucunement dupe de ce qu'il lui doit et rend joliment hommage à son prédécesseur.

Les dernières pages introduisent Massinissa le vent du sud qui va causer les pires misères aux troupes romaines du front espagnol avant de SPOILERS (mais est-ce qu'on peut vraiment spoiler un truc qui s'est passé il y a 2200 ans ? ^^)
Ces dernières pages me rassurent : on va aborder des événements moins connus mais tout aussi importants de cette guerre mondiale antique… Mais graphiquement je suis obligé de signaler que la guerre des clones continue de sévir tant dans les rangs romains que dans les rangs carthaginois, et que le mangaka abuse un peu trop des gerbes de sang réalisées avec after effects : c'est dommage, car à part ça les graphismes réalistes sont particulièrement réussis.
Commenter  J’apprécie          281



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}