Citations sur Les Royaumes invisibles, tome 1 : La princesse maudite (25)
Les seigneurs de la Faérie sont immortels. Tant qu’on écrira des chansons, des contes et des légendes sur eux, ils ne mourront pas. Nous sommes nés des rêves et des peurs des mortels ; du moment que quelqu’un se souvient de nous, même de manière vague, nous continuerons à vivre.
Seize ans... L'âge magique, paraît-il. En tout cas d'après les contes, les chansons et les poèmes. L'âge où les filles tombent amoureuses, sont invitées au bal, se transforment en princesse. Où les étoiles du ciel ne brillent que pour elles, où le prince charmant les emportent sur son grand cheval blanc.
Touche la, et je te gèle les bijoux de famille et les mets dans une jarre. Compris ?"
- Ash
(source : dans ma petite bulle)
Il secoua la tête, examinant ma blessure. "- Ce n'est pas gelé." Me souffla-t-il."Tu vas avoir quelques cloques, mais ça devrait aller. Tu devrais juste perdre quelques doigts."
Je le regardait sévèrement, mais il avait un petit sourire en coin satisfait. Sur le coup j'étais sans voix. Oh mon Dieu, le Prince de glace faisait de l'humour ; le monde devait -vraiment- être sur le point de sombrer.
( Source : Ma Petite bulle )
Oh, alors on doit la jouer ami ami maintenant ? Doit-on prendre le thé d'abord ? Une tasse de thé saveur "je te bosse les fesses" ?
- Puck"
(source : dans ma petite bulle)
Le glamour se nourrit des rêves et de l’imaginaire des mortels.
Grimalkin cligna des yeux de plus en plus étonné.
- C'est le prince Ash, dit-il. Le fils cadet de la reine Mab. Il parait qu'il adore la chasse et qu'il passe le plus clair de son temps dans la Forêt Sauvage, au lieu de rester à la cour avec ses frères.
- Je me fiche de savoir qui il est, sifflais-je en me baissant vivement. Il ne faut pas qu'il me voie. Où est la sortie ?
Je perdis toute notion du temps. Puck ne ralentissait pas ; il ne paraissait pas essoufflé, mais son corps s’était couvert de sueur, ce qui rendait mon assise plus précaire encore. Mes jambes s’engourdirent, et j’eus l’impression que mes mains appartenaient à quelqu’un d’autre.
Soudain, une immense bête noire surgit d’entre les fougères, sur notre droite, et se rua vers nous en ouvrant la mâchoire. C’était un chien, le plus grand que j’aie jamais vu, et il y avait des flammes bleues dans son regard. Puck bondit sur le côté pour l’éviter et sa cabra, manquant me projeter sur le sol. Je me mis à hurler et le vis décocher un violent coup de sabot à l’animal qui attaquait. Touché en pleine poitrine, le chien s’écarta en glapissant.
Les buissons se mirent à frémir et cinq autres molosses déboulèrent devant nous. Ils nous encerclèrent en grognant et en aboyant, puis se jetèrent en avant, pour essayer de mordre les pattes du cheval, et bondirent en arrière quand il les visa de ses sabots. Moi, je me cramponnais à Puck, tétanisée ; je voyais les mâchoires des monstres claquer à seulement quelques centimètres de mes pieds ballants.
- Et si nous échouons ? murmurais-je. Et s'il était vraiment invincible ?
- Alors nous mourrons tous, répondit la doyenne en se fondant dans son arbre.
Les autres dryades disparurent à leur tour, me laissant seule avec un chat, un prince et un bout de bois.
- Je commence à me sentir un peu sous pression, bougonnai-je en regardent le bâton.
- Quoi? Cet imbécile de footballeur? Tu dois lui apprendre à lire, c'est ça?
- Ce n'est pas parce qu'il est bon en sport que tu dois le couvrir de mépris. Jaloux, va!
- Mais bien sûr, grinça Robbie. J'ai toujours rêvé d'avoir le QI d'une huître. Non, attends. Ce n'est pas très gentil pour les huîtres.