Ce premier tome des aventures de Chi donne tout de suite le ton de la série. D'abord parce qu'on y voit la petite chatte se perdre, et donc perdre sa famille féline et le chemin de la maison, pour la première fois : non seulement c'est là le point de départ de toute l'histoire, mais ça deviendra aussi un véritable leitmotiv par la suite, prétexte à de multiples péripéties.
On voit donc Chi récupérée par la famille Yamada et s'installer, pour une période censée être provisoire, chez eux. Car Chi est bien décidée à ne pas rester dans cette maison qui n'est pas la sienne, et les Yamada, eux, vivent dans un immeuble interdit aux animaux - spécificité japonaise. Seulement, bien entendu, rien ne se passe comme prévu, puisque Chi a oublié le chemin de chez elle et que c'est la galère pour lui trouver une famille d'adoption. C'est donc l'aventure pour les deux parties - humaine et féline - et c'est tout de suite franchement drôle, notamment grâce aux multiples expressions de Chi, toujours assez marrantes - tristesse, curiosité, fatigue, perplexité, excitation, etc. Tout y passe et on voit que l'auteur connaît son sujet !
C'est un manga qui s'adresse aux enfants, mais qui parle forcément à toute une frange d'un public adulte : un public qui lui aussi vit avec un ou plusieurs chats - les autres ne seront sans doute moins intéressés par le sujet, étant donné que ce manga joue beaucoup sur le rendu de situations typiques de la vie commune aux chats et aux humains, observées des deux points de vue. On a donc droit à toute une série de péripéties, parfois fondées sur des incompréhensions réciproques : Chi par exemple, trouve beaucoup plus amusant de s'amuser avec la litière que d'y faire ses besoins et l'obligation d'utiliser son bac de jeu favori comme lieu d'aisance la désespère complètement. L'obligation de discrétion des Yamada, qui doivent cacher Chi aux yeux des voisins, donne également lieu à diverses situations compliquées...
Le dessin en couleurs, plutôt sobre, attirera sans doute un public adulte occidental plus large que d'habitude : couplé au scénario, il devrait avoir raison des réticences des plus obstinés chez les anti-manga. En revanche, on peut s'inquiéter, à la fin de ce premier tome, de la suite qui sera donnée à la série, car le quotidien d'un chaton, tout mouvementé qu'il soit, pourrait s'avérer assez répétitif. On verra bientôt qu'en choisissant de limiter le nombre de tomes et en variant les situations, Konami Kanata a au moins en partie échappé à ce problème.
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J'avais lu Chi huit en juillet et j'étais à l'affût depuis pour saisir Chi un à la bibli. le manga est en couleurs pastel et se lit dans le sens européen. C'est donc parfait pour les pépés, les mémés et les nuls. Les dessins sont simples et clairs. le scénario instructif et divertissant. le chaton perdu se retrouve dans une gentille famille qui se met en quatre pour le satisfaire. Par exemple le petit garçon dit "pipi" et le minou, qui n'est pas très fut- fut rapplique dare dare. On décide donc illico de le nommer " Pipi". Eh oui, "Chi" veut dire "Pipi"en japonais. Vous vous imaginez vous appeler votre chat "Pipi" ? : "Pipi, Pipi, Pipi !" La honte ! Alors "Chi" c'est nettement mieux. Hum, hum... Bon tout ça pour dire que Chi est le chaton-roi. le seul problème, c'est que les animaux ne sont pas autorisés dans la résidence. La gardienne veille et cela crée un suspense terrrrible...
A suivre.
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Une petite chatte perd sa mère et ses frères et soeurs alors qu'ils se promenaient. Elle veut retrouver sa maison, mais elle ne sait pas où elle est. Un petit garçon la remarque et hop, voilà la bestiole recueillie par une gentille famille. le chaton veut toujours rentrer chez lui, mais entre la pluie et les chiens à l'extérieur, il a du mal à braver l'extérieur. « Ze vais me cacher ici encore un peu... » (p. 18) Baptisée Chi, la petite chatte vit toutes les premières fois d'un nouvel animal de compagnie : visite chez le vétérinaire, découverte de la litière, jeux et câlins. Mais attention, les animaux sont interdits dans l'immeuble : il va falloir être discret et ne pas se faire repérer.
Bon. C'est mignon. C'est très mignon. Trop mignon. Kawaï, comme disent les Asiatiques. de manière générale, j'ai horreur – souverainement horreur – qu'on prenne les animaux pour des êtres stupides, et donc qu'on les fasse parler ou agir comme des crétins. Bref, je vais laisser cette lecture à son public cible, à savoir les enfants, même si ça m'agace un peu qu'on leur serve du mignon couillon.
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J'ai lu ce manga parce que mon gamin l'avait emprunté à la bibliothèque. Je peux comprendre l'engouement de jeunes filles et de garçons pour Chi, ce chaton recueilli.
Bien sûr, j'ai trouvé cela un peu creux, un peu gnan-gnan parfois... mais aussi tendre, comique, finement observé dans les mécanismes d'apprivoisement, de domestication du chat par l'homme et vice-versa. On suit les péripéties de Chi mais aussi de ses maîtres, aux prises avec un règlement d'immeuble qui interdit les animaux domestiques, ou en visite chez le vétérinaire.
Le dessin n'est pas trop manga (OK, pour moi), et la mise en couleur pastel est tout à fait en adéquation avec le propos.
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Tout le monde connaît Chi, ce petit chat qui a conquis la planète manga. Elle a même eu le droit à une apparition dans une publicité Apple. Donc, quand une amie m'a apporté le premier tome de ses aventures, je n'ai pu résisté à ce classique.
Ce manga peut paraître adapté à un public très jeune : déjà, les dessins sont en couleur, le sens de lecture est européen, et l'intrigue n'est pas vraiment compliquée, le vocabulaire non plus. Seulement, tout ceux qui ont un chat se reconnaissent dans les différentes situations burlesques que provoque Chi.
Comme on peut le voir sur la couverture, le dessin est assez simpliste, on n'est vraiment pas dans les personnages détaillés et épurés de certains shôjos ou seinen. Même si les tribulations de ce petit chat et de sa famille d'accueil m'ont souvent fait sourire, j'avoue préférer les mangas plus sérieux, plus adultes. J'ai apprécié ce premier tome, mais je ne pense pas poursuivre cette saga. Un premier tome mignon, mais pas un coup de coeur.
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Frais , coloré, très sympa à découvrir pour ceux et celles qui comme moi ont "passés l'âge" et ne sont pas de la "génération manga" !
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