Sacrificial Vote, tome 1

Sacrificial Vote est un survival game plutôt malsain et désaxé qui a la bonne idée de se baser sur notre utilisation parfois abusive du portable. Quand le reflet numérique de notre vie sur les vidéos et les réseaux sociaux devient plus important que notre vie réelle, une menace finit alors par se dessiner : celle de l'assassinat social.

J'ai trouvé ce postulat de départ assez sympa même si il faut prendre ce titre au 10e degrès pour l'apprécier un tant soit peu. En effet, ce survival game est basé sur une application sur smartphone capable de dévoiler vos plus sombres secrets. La victime concernée doit alors réussir un test pour pouvoir s'en tirer sinon l'appli la détruira socialement. Dommage que cette destruction semble surfer sur un même ton grivois, malsain et sexuel. Bon dieu, cette classe a l'air d'avoir de gros problèmes de perversité !

Il en résulte un premier volume tout juste sympathique à lire mais tantôt grotesque tantôt abusif quand au traitement de son sujet. Pourtant Sacrificial Vote démarre plutôt bien et son début de critique quand à l'utilisation abusive de la technologie et du harcèlement moral qu'elle peut provoquer est plutôt une bonne idée. Il y avait de la matière fine à proposer... dommage que les auteurs aient choisi de la traiter de façon aussi grossière avec des personnages grossiers comme le pervers, le gentil gars, la reine du bal... le personnage principal n'a aucun charisme et peine à dégager un semblant d'intérêt qui nous pousserait à suivre l'histoire. Peut-être que la donne changera dans le tome 2 avec quelques revirements autrement plus intéressants et un ton critique plus approfondie et mieux maîtrisé.

Dans le même genre, je recommande davantage The Signal.

Malgré un bon démarrage, Sacrifical Vote dérape assez vite. L'intrigue manque franchement de subtilité en se basant uniquement sur des scènes perverses. On ne ressent aucune empathie pour cette classe dans laquelle les personnages ne sont que des accessoires. Toutefois, je ne condamnerais pas trop vite ce premier volume. Malgré tout, le rythme est là et on se prend facilement à ce jeu du compte-à-rebours malaisant. de plus, Sacrificial Vote pose un postulat somme toute intéressant avec cette condamnation sociale qui fait disparaître les élèves. le reste de la série saura peut-être étoffer davantage cet aspect-là.

J'avais téléchargé le premier tome de "Sacrificial Vote" paru chez Delcourt Tonkam quand il était gratuit mais je ne l'avais pas encore lu, de peur d'être déçue. Au final, l'histoire commence bien : le thème choisi est intéressant, puisque ce manga traite de la façon dont les réseaux sociaux peuvent détruire l'image sociale d'un individu, et les illustrations sont réussies. Il s'agit d'un survival game dans un lycée : on suit Minato Imabari, une lycéenne intégrée mais sous les ordres de la reine de la classe. Minato voit apparaître une mystérieuse application sur son smartphone : l'élève de sa classe qui aura recueilli le plus de voix sera assassiné(e) socialement. Donc cette idée de base n'est pas inintéressante, la petite mascotte de l'application non plus et la montée d'angoisse liée aux différents calculs et transferts psychologiques des adolescents non plus. Mais... là où le bât blesse fortement, c'est d'une part dans le fait que les enseignants ne réagissent pas (alors que la classe s'entretue... 😐), et d'autre part, et surtout, dans le fait que les morts sociales sont liées à des actes sexuels pervers mettant le lecteur en position de voyeur. On ne comprend pas pourquoi aucun des lycéens victimes ne prend les devants en contestant ce qui va apparaître sur l'écran avant que ça n'apparaisse. Il n'y a pas non plus d'enquête, d'arrêt, ou quoi que ce soit d'autre qu'une accumulation peu crédible qui finalement nuit au bon départ de la série. Est-ce que ça va être être corrigé par la suite ou est-ce que le manga va seulement être une accumulation d'images hentai cachées par de beaux lycéens qu'une application fait ressortir ? Mystère...

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Un énième thriller horrifique, survival game est arrivé récemment dans le catalogue de Delcourt/Tonkam. On retrouve le schéma classique avec une classe qui se retrouve pris au piège par une application où les étudiants doivent voter pour celui qui sera "assassiné socialement". L'idée du jeu est plutôt bien pensé car on choisit un chemin différent du meurtre direct mais l'exécution est usante avec tout qui est lié au sexe. C'est quoi ce lycée ?
De plus, la classe est complètement stéréotypée et surtout, elle n'a pas d'âme.. Aucune personnalité ne ressort même pour Minato, la protagoniste principale. On se moque royalement du sort des victimes.

Le rythme est bon, l'ambiance malsaine est bien mis en place mais on arrive pas à s'attacher aux personnages et les révélations qu'offre le jeu sont sans imagination. C'est problématique pour un survival. C'est correct mais ça manque de folie.
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