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Citations sur Damnés, tome 1 (68)

Et si, ensuite, tout cela ne lui semblait plus être qu'un rêve? Un rêve un peu cauchemardesque, mais un rêve tout de même. Comment pouvait-elle ressentir cela pour un être qui n'était même pas humain?
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Il leva les yeux et frémit en sentant tomber les ténèbres. Il saisit alors sa dernière chance de l'enlacer, de la serrer aussi fort qu'il pouvait, ce dont il mourait d'envie depuis des semaines.
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- Au fond de ton coeur, tu sais que c'est la vérité.

Il posa les mains sur ses genoux et plongea dans son regard.

- Tu le savais quand je t'ai suivie au sommet du Corcovado, à Rio, parce que tu voulais voir la statue de près. Tu le savais quand je t'ai portée pendant trois longs kilomètres vers le Jourdain, aux environs de Jérusalem, parce que tu étais malade. Je t'avais bien dit de ne pas te gaver de dattes. Tu le savais quand tu étais mon infirmière, dans cet hôpital italien, pendant la Première Guerre mondiale. et avant cela, quand je me suis réfugié dans ta cave, pendant les purges du tsar, à Saint-Pétersbourg. Quand j'ai escaladé la tourelle de ton château, en Ecosse, pendant la Réforme, et quand je t'ai fait danser lors du bal célébrant le couronnement du roi, à Versailles. Tu étais la seule femme vêtu de noir. Il y avait cette colonie d'artistes, à Quintana Roo, et la marche de protestation du Cap. On a tous les deux passé la nuit en cellule. L'inauguration du Globe Theatre à Londres. On avait les meilleures places. Et quand mon bateau s'est échoué, à Tahiti, tu étais là, tout comme tu étais la lorsque j'étais en prison à Melbourne, et pickpocket à Nîmes. au XVIIIe siècle, et moine au Tibet. Tu apparais partout. tout le temps et, tôt ou tard, tu sens tout ce que je viens de te dire. Mais tu ne t'autorises pas à accepter ce que tu penses être la vérité.
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Je viendrai toujours te rejoindre. Et je ne te laisserai pas partir avant que tu le comprennes.

-Alors je refuse de comprendre.
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Elle demeura immobile, à distance.

- Je t'ai promis que je resterais assez longtemps pour entendre la bonne nouvelle, dit-elle.

Le visage de Daniel se détendit, mais il semblait un peu vexé

- La bonne nouvelle, c'est..., annonça-t-il en choisissant ses mots, que je t'ai embrassée. Et que tu es toujours là.
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Elle vit ses yeux s'écarquiller, puis se plisser, exprimant ce qui ressemble à de l'étonnement. Mais non, c'était plus que cela. Face à ce regards appuyé, Luce retint son souffle. Elle le connaissait...elle l'avait déjà vu...

Comment aurait-elle pu oublier un tel visage ? Et cette sensation de vertige qu'elle avait en cet instant ?

Elle se rendit compte qu'il se toisaient encore quand il lui sourit. Une vague de chaleur la parcourut tout entière, au point qu'elle dut agripper le banc pour ne pas chanceler.
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Je n'ai pas supporté la façon dont ce type te regardait, te touchait. Tu mérites la plus grande douceur. (Ses yeux verts s'écarquillèrent.) Je veux être celui qui te touche. Le seul.
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Avant qu'elle ait pu reprendre son souffle, il revint sur ses pas.

-Une dernière chose, souffla-t-il en glissant un bras sur ses épaules.

Elle inclina la tête en arrière tandis qu'il se penchait en avant. Sa bouche se posa sur la sienne. Il avait les lèvres aussi douces qu'elle en avaient l'air.

Ce ne fut pas un baiser profond, juste une petite bise, mais Luce réagit très fort, sous le choc, l'excitation, le risque d'être vu pendant ce baiser si long et innatendue...

Elle en eut tout simplement le souffle coupé.

-Qu'est-ce que...?

Sa tête partit sur le côté, puis il se plia en deux en se tenant la machoire. Derrière lui, Daniel se massait le poing.

-Bas les pattes!

-J'ai pas entendu, grommela Cam en se redressant lentement.

Seigneur! ils étaient en train de se battre, dans la bibliothèque! Pour elle...

Soudain, Cam se précipita vers Luce et l'enlaça. Elle poussa un cri. Daniel fut cependant plus rapide. Il écarta brutalement Cam et le projeta contre la table informatique.

Cam gémit lorsque Daniel l'attrappa par les cheveux pour lui clouer la tête sur la table.
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Il l'observa d'un air triste, comme s'il avait perdu un bien précieux. C'était le Daniel qu'elle connaissait, même si elle ignorait où et quand elle l'avait rencontré. C'était le Daniel qu'elle... aimait.

- Montre-moi, murmura-t-elle.

Il secoua la tête, mais ses lèvres étaient à quelques centimètres des siennes. Et son regard était si attirant... On aurait dit qu'il voulait que ce soit elle qui lui donne l'exemple.

Impressionnée, elle se hissa sur la pointe des pieds et se pencha vers lui. Quand elle posa une main sur sa joue, il tiqua, mais resta immobile. Tout doucement, comme si elle redoutait de l'effrayer, presque pétrifiée, elle posa sa bouche sur la sienne, les yeux fermés.

Leurs lèvres se touchaient à peine, mais jamais Luce ne s'était embrasée à ce point. Elle en voulait davantage. Elle voulait Daniel tout entier. C'était trop demander qu'il ressente la même chose, qu'il la prenne dans ses bras ainsi qu'il l'avait fait tant de fois dans ses rêves, qu'il lui rende son baiser avec ardeur...

Or il le fit.

Il l'enlaça. Le souffle court, elle sentit leurs corps se fondre l'un dans l'autre, jambe contre jambe, hanche contre hanche. Daniel l'immobilisa contre la rambarde, sans interrompre une seule fois le contact de leurs lèvres. C'était son rêve…

Enfin, il se mit à la couvrir de baisers. Légèrement, d’abord avec de petits claquements subtils et irrésistibles, puis plus tendrement, sur la joue en glissant jusqu'au cou. Elle gémit et rejeta la tête en arrière. En le sentant tirer un peu ses cheveux, elle rouvrit les yeux et aperçut les premières étoiles dans le ciel nocturne. Jamais elle ne s'était sentie aussi proche du paradis.

Daniel l'embrassa de nouveau, avec intensité. Il dévora sa lèvre inférieure avant d'insinuer le bout de la langue dans sa bouche. Elle s'ouvrit à lui, avide. Elle ne redoutait plus de lui montrer son désir, de répondre à ses baisers avec ferveur.

L’air salé lui donnait la chair de poule et, au fond de son cœur. Elle se sentait délicieusement envoûtée.

En cet instant, elle aurait pu mourir pour lui.

Daniel s'écarta et l'observa comme s'il s'attendait à ce qu’elle lui dise quelque chose. Elle lui sourit et déposa un petit baiser sur ses lèvres. Il n'y avait pas de mots, pas de meilleur moyen d'exprimer ce qu'elle ressentait, ce qu'elle voulait.

- Tu es encore là, murmura-t-il.

- Personne n'a réussi à m'en traîner de force, fit-elle en riant.
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- Au fond de ton coeur, tu sais que c'est la vérité.
Il posa les mains sur ses genoux et plongea dans son regard.
- Tu le savais quand je t'ai suivie au sommet du Corcovado, à Rio, parce que tu voulais voir la statue de près. Tu le savais quand je t'ai portée pendant trois longs kilomètres vers le Jourdain, aux environs de Jérusalem, parce que tu étais malade. Je t'avais bien dit de ne pas te gaver de dattes. Tu le savais quand tu étais mon infirmière, dans cet hôpital italien, pendant la Première Guerre mondiale. et avant cela, quand je me suis réfugié dans ta cave, pendant les purges du tsar, à Saint-Pétersbourg. Quand j'ai escaladé la tourelle de ton château, en Ecosse, pendant la Réforme, et quand je t'ai fait danser lors du bal célébrant le couronnement du roi, à Versailles. Tu étais la seule femme vêtu de noir. Il y avait cette colonie d'artistes, à Quintana Roo, et la marche de protestation du Cap. On a tous les deux passé la nuit en cellule. L'inauguration du Globe Theatre à Londres. On avait les meilleures places. Et quand mon bateau s'est échoué, à Tahiti, tu étais là, tout comme tu étais la lorsque j'étais en prison à Melbourne, et pickpocket à Nîmes. au XVIIIe siècle, et moine au Tibet. Tu apparais partout. tout le temps et, tôt ou tard, tu sens tout ce que je viens de te dire. Mais tu ne t'autorises pas à accepter ce que tu penses être la vérité.
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