AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Damnés, tome 1 (68)

Tais-toi ! ordonna Daniel avec tant de tendresse et de douceur que Luce obéit. Je ne te prends pas pour une débile. (Il ferma les yeux.) Tu es sans doute la personne la plus intelligente que je connaisse. Et la plus gentille. Et.. (La gorge nouée, il rouvrit les yeux pour la regarder vraiment) La plus belle, aussi. 
Commenter  J’apprécie          20
Daniel passa une main dans les cheveux de la jeune fille,puis il vit la ligne de sa joue, jusqu'au creux de son cou.
Elle soupira de bonheur.
- Ce que j'essaie de te dire...je crois que je suis damné, moi aussi Luce. Je suis damné depuis très très longtemps. (ses paroles semblaient avoir un goût amer.) Un jour,j'ai fait un choix sincère, auquel je crois encore, même si...
- Je ne comprend pas; coupa Luce en secouant la tête.
- Bien sûr,dit-il en tombant à terre, à côté d'elle.Je ne m'y pas très bien...
Il se gratta la tête et baissa la voix, comme il parlait tout seul.
- Mais je vais essayer quand même.
- D'accord
Il la troublait alors qu'il n'avait encore pratiquement rien dit.Elle s'efforça de se ressaisir.
- Je tombe amoureux, expliqua-t-il, en serrant ses mains dans les siennes.
Encore et encore. Et chaque fois, l'histoire se termine en catastrophe.
- Encore et encore...
Ces paroles la rendaient malade. Luce ferma les yeux et dégagea les mains de son emprise. Il lui avait déjà raconté ça. Ce jour-là au lac. Il avait vécu des ruptures. Il avait été échaudé. Pourquoi évoquer ces filles, maintenant? C'était encore peu douloureux.
- Regarde-moi, l'implora-t-il en reprenant ses mains. J'en arrive au moment le plus difficile.
Elle rouvrit les yeux.
- Chaque fois, c'est de toi que je tombe amoureux.
Commenter  J’apprécie          20
P 47:
"Elle jeta un coup d'oeil à Daniel. Il ota ses lunettes et les glissa dans la poche de son blouson puis il se tourna vers Luce pour l'observer.
Elle vit ses yeux s'écarquiller, puis se plisser, exprimant ce qui ressemble à de l'étonnement. Mais non, c'était plus que cela. Face à ce regards appuyé, Luce retint son souffle. Elle le connaissait...elle l'avait déjà vu...
Comment aurait-elle pu oublier un tel visage ? Et cette sensation de vertige qu'elle avait en cet instant ?
Elle se rendit compte qu'il se toisaient encore quand il lui sourit. Une vague de chaleur la parcourut tout entière, au point qu'elle dut agripper le banc pour ne pas chanceler. Ses lèvres esquissèrent un sourire mais, soudain, Daniel leva une main.
Il lui fit un doigt d'honneur. "
Commenter  J’apprécie          20
Non! lança-t-il en la retenant. Ne pars pas. Vois-tu, tu n'étais jamais... on n'était jamais allés aussi loin. Tu veux bien répéter? reprit-il, presque timidement, paupières baissées. Dis-moi... ce que je suis.
Commenter  J’apprécie          10
comme si chassait une bête morte Cam lui donna une pichenette.
Commenter  J’apprécie          10
Luce avait envie de lutter à ses côtés, de se battre, de rester en vie assez longtemps pour passer son existence avec lui. De se battre pour la seule cause qui valait la peine de tout risquer. Une cause noble et précieuse.

L'amour.
Commenter  J’apprécie          10
Et si, ensuite, tout cela ne lui semblait plus être qu'un rêve? Un rêve un peu cauchemardesque, mais un rêve tout de même. Comment pouvait-elle ressentir cela pour un être qui n'était même pas humain?
Commenter  J’apprécie          10
- Au fond de ton coeur, tu sais que c'est la vérité.

Il posa les mains sur ses genoux et plongea dans son regard.

- Tu le savais quand je t'ai suivie au sommet du Corcovado, à Rio, parce que tu voulais voir la statue de près. Tu le savais quand je t'ai portée pendant trois longs kilomètres vers le Jourdain, aux environs de Jérusalem, parce que tu étais malade. Je t'avais bien dit de ne pas te gaver de dattes. Tu le savais quand tu étais mon infirmière, dans cet hôpital italien, pendant la Première Guerre mondiale. et avant cela, quand je me suis réfugié dans ta cave, pendant les purges du tsar, à Saint-Pétersbourg. Quand j'ai escaladé la tourelle de ton château, en Ecosse, pendant la Réforme, et quand je t'ai fait danser lors du bal célébrant le couronnement du roi, à Versailles. Tu étais la seule femme vêtu de noir. Il y avait cette colonie d'artistes, à Quintana Roo, et la marche de protestation du Cap. On a tous les deux passé la nuit en cellule. L'inauguration du Globe Theatre à Londres. On avait les meilleures places. Et quand mon bateau s'est échoué, à Tahiti, tu étais là, tout comme tu étais la lorsque j'étais en prison à Melbourne, et pickpocket à Nîmes. au XVIIIe siècle, et moine au Tibet. Tu apparais partout. tout le temps et, tôt ou tard, tu sens tout ce que je viens de te dire. Mais tu ne t'autorises pas à accepter ce que tu penses être la vérité.
Commenter  J’apprécie          10
Je viendrai toujours te rejoindre. Et je ne te laisserai pas partir avant que tu le comprennes.

-Alors je refuse de comprendre.
Commenter  J’apprécie          10
Elle demeura immobile, à distance.

- Je t'ai promis que je resterais assez longtemps pour entendre la bonne nouvelle, dit-elle.

Le visage de Daniel se détendit, mais il semblait un peu vexé

- La bonne nouvelle, c'est..., annonça-t-il en choisissant ses mots, que je t'ai embrassée. Et que tu es toujours là.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (2953) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Littérature jeunesse

    Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

    Somebody Owens
    Dead Owens
    Nobody Owens
    Baby Owens

    10 questions
    1525 lecteurs ont répondu
    Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}