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Citations sur Tant que fleuriront les citronniers (149)

Elle parlait de l'enlèvement de quatorze jeunes garçons par le gouvernement. On leur avait arraché les ongles et on les avait torturés, puis renvoyés dans leurs familles. Tout ça parce qu'ils avaient écrit "Ton tour arrive, docteur" sur un mur, suite aux révolutions égyptienne, tunisienne et libyenne. Le "docteur", c'était le président Bachar el-Assad, ophtalmologue de formation. Il y avait une certaine ironie dans le fait que cet homme aux mains trempées de sang innocent ait autrefois fait le serment de ne pas faire de mal.
(p. 86-87)
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La place est sous le contrôle de l'Armée syrienne libre. Nous [les manifestants] serons donc en sécurité, au moins au début. Mais les troupes du gouvernement finissent toujours par intervenir. (...) Aux yeux des militaires, il n'y a aucun innocent ici. Ils nous tueront tous, les manifestants comme les autres. Pour eux, la soif de liberté est une maladie contagieuse. Il faut nous abattre pour nous empêcher de la répandre.
(p. 243-244)
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- Je ne sais pas qui t'a raconté que partir était lâche, mais c'est faux. Il n'y a rien de honteux à fuir ceux qui essaient de nous tuer.
(p. 163)
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- Je ne sais pas qui t'a raconté que partir était lâche, mais c'est faux. Il n'y a rien de honteux à fuir ceux qui essaient de nous tuer.
Il secoue la tête.
- Ce n'est pas la question, Salama. Ce pays est le mien. Je n'en ai pas d'autre. Partir, c'est aussi mourir.
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Le destin existe, pourtant ce sont nos actions qui en tissent les fils. Ma foi en cette vérité ne fait pas de moi une simple spectatrice. je dois me battre, encore et encore et encore, pour survivre. Comme Layla s'est battue. Comme Keran se bat. Ainsi quoi qu'il advienne, nous accepterons notre sort en sachant que nous avons tout tenté.
page 317.
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La mort est un excellent professeur.
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Quand il me regarde, je me sens… exister. Je retrouve une petite étincelle de vie.
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Quand on s'entasse sur un bateau délabré, c'est qu'on n'a vraiment plus d'autre solution.

(Page 37)
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Je parviendrai peut-être à quitter la Syrie. Mes pieds fouleront peut-être les côtes européennes, les vagues fouetteront mes jambes tremblantes, les embruns se déposeront sur mes lèvres. Je serai en sécurité.
Mais je ne serai plus vraiment vivante.
page 134.
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Il s’esclaffe, et je me rends compte que son rire est un peu plus joyeux à chaque jour qui passe. Comme si, en guérissant, son âme lui redonnait son écho d’autrefois.
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