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Critique de gong


Ces pages refermées, est-on en présence d'un énième polar ? Pas vraiment, ce n'est pas dans cette optique qu'a écrit l'auteur ,lui même fils d'un journaliste expert en oenologie et ampélographie (cf wiki)....

Qu'apprend-on à l'issue de cette lecture ?

Que la mise en place d'une telle unité ,dotée de moyens efficaces , restreinte et réactive, permet de rassembler un maximum d'informations sur tel ou tel réseau.

Que les milieux –victimes d'OD* – concernés ne sont pas confinés à des marginaux sans envergure mais aussi cadres et professions libérales socialement installés.
Sans évoquer le terme, on perçoit une banalisation de la consommation de produits conçus par des chimistes experts en molécules de synthèse. L'héroïne n'est plus « en tête de gondole ».

Que le temps et l'énergie consacrés aux enquêtes et mises en examen prennent une énergie précieuse au détriment de l'action de terrain.

Que les motivations des membres de ces équipes ne s'étalent pas dans les médias, leur activité est discrète, tenace (et peu payée en retour par le pouvoir en place ).

Et enfin qu'ils sont contraints d'opérer dans un environnement où, malgré des outils hyper sophistiqués, le numérique permet de renforcer ce jeu de chats/souris.

Peu d effets de style, c'est un documentaire au jour le jour, ambiance studieuse et très pro, respectueuse des procédures et du droit : on perçoit cette attitude au fil des enquêtes, la moindre erreur de procédure disqualifiant toute la chaîne en amont.
Je n ‘ai pu, le livre refermé, m'empêcher de faire le lien avec "Haute Voltige" ,magnifique polar d ‘Ingrid Astier , qui elle aussi avait été acceptée par les policiers du 36 aux fins de ne pas tomber dans les clichés qui jalonnent les romans de ce genre.
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