Le Café du temps retrouvé

Je ne sais pas comment fait l'auteur mais j'ai beaucoup apprécié ce deuxième tome tout comme le premier. Je pense que c'est du à l'écriture, à chaque histoire l'auteur est capable de me faire ressentir des émotions, Je me suis retrouvé a pleurer avec le premier personnage puis également en lisant dans une salle d'attente, c'est vraiment la force de ces romans.
Dans ce tome, on en apprend plus sur la serveuse Kazu et sur la femme en blanc. On suit également quatre personnes dans leur retour vers le passé ou le futur et on comprend mieux pourquoi ces personnes font le voyage même si cela ne changera rien au présent.

Ce roman est la suite de 'Tant que le café est ecore chaud' que j'avais bien apprécié l'année dernière.

Moins innovant, on retrouve ici la même trame narrative, avec un ancien rugbyman qui souhaite retrouver un ami d'enfance, un policier qui, au moment de la retraite offre enfin un cadeau d'anniversaire à son épouse décédée au début de leur mariage, un fils absent qui vient faire la paix avec sa mère.

Instants de vie qui apportent la paix en permettant de clore des relations sur une note positive, repartir d'un bon pied et surmonter les épreuves.

Avec une plume toujours aussi tendre, alerte et empathique, Toshikazu KAwaguchi nous fait partager quelques instants de la vie de ceux qui franchissent le seuil du Funiculi Funicula pour y savourer un café extraordinaire.

A suivre, pour savoir si l'auteur va évoluer et changer de registre.
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A Tokyo, un café bien caché le Funiculi Funicula permet de voyager dans le temps grâce un café savamment servi. Les clients qui souhaitent tenter l'expérience devront boire ce nectar pendant qu'il est encore chaud et n'espèrent pas pouvoir changer le présent car cela est impossible. le seul changement possible est le bien-être de la personne, la possibilité de se délester d'un poids.
Dans ce deuxième roman de Toshikazu Kawaguchi, qui n'est pas une suite à Tant que le café est encore chaud, il sera question de nouveaux clients, de leur histoire et leurs espoirs mais également de révélations sur les personnages piliers du café.

Quatre personnes vont se présenter au café, tous désirent remonter le temps et retrouver un proche. Gôtarô voudrait retrouver un ami qui lui a autrefois tendu la main, mort depuis plusieurs années en laissant derrière lui un enfant que Gôtarô a élevé. Yukio voudrait demander pardon à sa mère de ne pas avoir été près d'elle dans ses derniers jours, elle qui l'a soutenu dans ses projets. Katsuki souhaite aller dans le futur afin de savoir si celle qu'il n'a pas pu épouser est heureuse. Kiyoshi, retraité des services de police, souhaite offrir un cadeau à sa femme, lui qui ne lui en a jamais offert et qui a manqué l'occasion de lui faire plaisir.

Après avoir été séduite par Tant que le café est encore chaud, je retourne avec grand plaisir entre les murs de ce café peu ordinaire. Les personnages sont tous empreint de gravité, tous chargés par passé douloureux, par une vie inachevée. Ce café est entouré de mystères (car on ne sait pas encore pourquoi il est possible de voyager ainsi dans le temps grâce à un café et une cérémonie empreinte de gravité), les personnages principaux se révèlent doucement comme Kazu la serveuse qui reste pourtant très énigmatique à mes yeux.

Ce roman peut se lire rapidement mais je vous conseille de savourer chaque histoire, de vous imprégner de la morale de ce conte moderne japonais. La magie fait son oeuvre, chaque « voyageur » reprend pied dans la réalité en ayant laissé regret ou remord derrière lui. le lecteur reste encore un moment dans cet atmosphère fantastique se demandant si tout cela était bien réel.
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Comme pour le tome précédent, j'ai passé un bon moment de lecture. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé le café le Funiculi Funicula. J'ai pu retrouvé cette ambiance feutrée, poétique et nostalgique.
Dans ce livre, on y retrouve 4 Nouvelles histoires : - le meilleur ami
- mère et fils
- les amants et le couple marié
On y retrouve le propriétaire du café , sa fille Miki, mais aussi Kazu la serveuse . Sans oublier la dame blanche.

Le café du temps retrouvé fait suite au café tant qu'il est chaud. le concept n'était sans doute pas froid...

On retrouve donc les personnages principaux et de nouveaux personnages secondaires venus faire un voyage dans le temps. Ces romans sont ce que le Japon produit en feel good. Les personnages sont emplis de bienveillance et d'amour de leur prochain, mais rien de mièvre là dedans.

Je dois même dire que les histoires m'ont plus touché que dans le roman précédent. Je ne saurais dire s'il est meilleur. C'est peut être une histoire d'état d'esprit du lecteur que je suis.

Deux histoire en particulier sont très réussies.

Deuxième volume des histoires émouvantes du café tokyoïte Funiculi funicula.
Là encore, l'auteur nous entoure de coton et nous emmène dans la vie pas toujours drôle de ses personnages mais avec une réflexion également sur sa façon de voir les choses, de les tourner et de les vivre.
Un côté positiviste qui fait énormément de bien et qui, mine de rien, plante une petite graine dans l'esprit du lecteur/lectrice qui va sûrement prendre son temps mais finira par éclore sur un mode de pensées coloré et optimiste.
Les personnages ont de la rondeur et de la profondeur même si le roman est court, l'auteur prend le temps de les peindre dans leur totale complexité.
Une petite douceur lorsque le temps est moche.

Ce deuxième tome de la trilogie sur le café Funiculi Funicula est une suite avec quatre nouvelles histoires. Nous comprenons qui est la femme en blanc qui doit s'absenter pour que le client prenne sa place et puisse revenir dans le passé ou aller dans le futur.
Il s'agit des mêmes ressorts narratifs que dans le premier tome ; aucune réelle découverte ni dans la plume de l'auteur ni dans la narration, un roman en même temps triste mais réconfortant.
Peut-être n'aurais-je pas dû lire les deux tomes à la suite. Je conseille aux prochains lecteurs de faire une pause entre les tomes. le troisième est paru en 2023. J'attendrai que ma chère médiathèque se le procure pour le lire, en prenant le temps donc...

Toujours aussi beau et émouvant !
Une suite encore pleine de délicatesse.

Et si la répétition des consignes pour voyager dans le temps peut paraître agaçante, elle était pour moi une manière de plonger dans l'histoire, d'oublier le reste.
Un peu comme le rituel du thé.

RETROUVAILLES
Dans un célèbre café tokyoiste, la légende de pouvoir voyager dans le passé le temps d'une tasse de café, nourrit l'espoir de nombreuses personnes.

Dans ce café unique en son genre, trois antiques pendules sont accrochées au mur, affichant chacune une heure différente.

Dans cette expérience unique, des conditions strictes sont de mises : quoique l'on fasse dans ce retour dans le passé, il est impossible de changer le présent... Ce voyage dans le temps ne dure que le temps d'un café. Si le café refroidit, le client sera condamné à rester à l'état de spectre...

Gotaro franchit la porte et s'installe à une table. le temps d'un café, il tente de retrouver sa fille Haruka pour lui révéler un terrible secret...

Vient le tour de Yukio qui souhaite dire à sa mère combien il l'a aimé...

Katsuni désire retrouver, le temps de ce café, la jeune fille qu'il regrette de n'avoir épousé...

Kyioshi est désireux de retourner au dernier anniversaire de sa femme avec un cadeau si précieux...

Vont-ils parvenir à se réconcilier avec leur passé et avec eux-mêmes ?

Les personnages se succèdent dans un huit clos où la magie opère.
J'ai beaucoup aimé ce roman choral rempli d'émotions, de poésie, écrit d'une plume délicate.

ALERTE COUP DE COeUR ❤️

Quelle bonheur de retrouver la magie de « Tant que le café est encore chaud ». Les deux romans sont indépendants, rassurez-vous, mais je vous conseille tout de même de lire les deux ! Parce que c'est que du bonheur !

Retour donc à Tokyo, au café Funiculi Funicula, où la légende urbaine raconte que l'on peut y voyager dans le temps. Nous retrouvons l'équipe du café, Nagare Tokita, le patron, et Kazu, la serveuse. Nouvelle venue, Miki, la fille de Nagare, qui vient tout juste d'avoir sept ans.

Chaque chapitre se révèle sous la forme d'une nouvelle mettant en scène un personnage souhaitant voyager dans le temps. Toutes les personnes franchissant le seuil du café Funiculi Funicula ont des motivations différentes, mais l'objectif reste le même : retrouver un être cher, le temps d'un café. L'ambiance du roman est vraiment particulière. A la fois calme, apaisante, mais également avec une pointe dramatique, car ces destins sont perturbés, la mort est quasi toujours au rendez-vous. En effet, le plus souvent, les clients du café cherchent à revoir une personne décédée.

Dans « Le meilleur ami », Gôtarô Chiba, 51 ans, veut demander pardon à son meilleur ami, Shûichi, et lui annoncer le mariage de sa fille. Une histoire d'amitié, de filiation.

« Les gens ont toutes sortes de raisons de mentir. Certains le font pour se mettre en valeur, d'autres pour tromper leur monde. Si le mensonge peut parfois blesser, il arrive également qu'il sauve des vies. Dans la plupart des cas, cependant, les menteurs regrettent d'y avoir recours. »

Dans « Mère et fils », Yukio, ignorant sa mère malade, n'a pas assisté à ses funérailles. Il décide de se rendre au Funiculi Funicula pour tenter de la revoir une dernière fois. Une belle réflexion sur les regrets et la famille.

Dans « Les amants », Katsuki décide de tenter le tout pour le tout et de se rendre dans le futur pour s'assurer que sa fiancée est heureuse malgré sa disparition. Les jours de Katsuki sont compté, victime d'une leucémie foudroyante. Peut-on se relever d'un amour brisé ?

Dans « Le couple marié », Kiyoshi souhaite revenir au jour anniversaire de sa femme pour lui donner son cadeau. En effet, Kiyoshi, inspecteur de police, retenu au travail, n'avait pas pu rejoindre Kimiko ce jour-là.

« Profitant du changement d'atmosphère, Kiyoshi se leva, addition à la main, et rejoignit la caisse, où il déposa quelques pièces sur le plateau pour régler sa boisson avant d'incliner poliment la tête.

– Et merci beaucoup pour vos précieux conseils, dit-il. »

Il est impossible de modifier le passé, le deal est clair dès le départ. Malgré tout, les personnes qui tentent l'aventure reviennent changées, leur perception a évolué, grâce à ce moment fugace, ils reviennent apaisés, en paix avec eux-même et avec les leurs.

On en apprend plus sur les employés du café, mais aussi sur l'étrange femme en robe blanche, condamnée à hanter les lieux, assise pour l'éternité au Funiculi Funicula. Déjà présente dans le premier tome, entourée de mystère, nous avons l'occasion ici de faire plus ample connaissance avec elle et de comprendre pourquoi elle en est arrivée à lire toute la journée à cette table du café. J'ai enfin mes réponses posées lors de la lecture du premier opus ! J'avoue que j'avais été frustrée de ne pas en savoir plus à ce moment-là !

J'ai beaucoup apprécié le déroulé des récits, certes, à chaque fois, le rituel du voyage dans le temps est expliqué, comme dans le tome 1, les règles sont strictes, nombreuses et énoncées une par une. Cela peut paraitre redondant, et pourtant, cela ne m'a pas gênée, au contraire. Ces détails ont contribué à rythmer la lecture et à en faire un véritable cocon de douceur, de spiritualité, l'occasion de ralentir l'allure. Je me suis laissée enveloppée par les odeurs délicieuses de café, par le « ding dong » de la porte d'entrée, ou encore par le « clap » lorsque la femme en blanc referme son livre d'un coup sec.

Les références à la culture japonaise sont variées et absolument passionnantes. Avec cette réserve propre aux pays asiatiques, le lecteur découvre des traditions ancestrales, à la fois fascinantes et insaisissables. Tout est délicat et sobre.

« Cette habitude qu'avait prise la fillette d'inscrire des souhaits sur des tanzaku avant de les accrocher sur l'arbre rappelait plutôt le rituel estival de Tanabata, la fête des étoiles, qu'une tradition de Noël. »

La plume de l'auteur est poétique, réservée, émouvante. Un petit cliffhanger à la fin nous pousse à en vouloir plus ! Et à prier pour une suite !

« Le café du temps retrouvé » est une lecture que je vous conseille, accompagné d'une tasse de café (ou de thé, pourquoi pas après tout, la magie opère forcément également avec du thé).

La bonne nouvelle, c'est qu'un troisième volet est sorti au Japon en août dernier. Il n'y a plus qu'à attendre la sortie de la version traduite…ou se mettre au japonais lol.

« Peu de choses rendent les gens aussi heureux que l'arrivée du printemps après un hiver rigoureux. La venue de la nouvelle saison ne se fait pas du jour au lendemain, cependant, et l'on ne saurait dire quelles dates, exactement, marquent la fin de l'hiver et le début du printemps. le printemps se cache, tapi au coeur de l'hiver. »

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