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Critique de Myriam3


Canoë fil (ténu) moteur de ces sept récits, mot qui apparaît d'une manière ou d'une autre, parfois de manière anecdotique, à chaque fois. L'idée est sympa, mais j'ai trouvé le procédé un peu artificiel, justement parce qu'il ne joue pas forcément de rôle dans le récit. J'ai préféré l'autre fil conducteur qui est celui de la voix: celle de cette ancienne amie qu'elle a volontairement rendue plus grave car "ça passe mieux à la radio, c'est plus rassurant, plus masculin", celle aussi qui reste gravée sur le répondeur, toujours si vivante, des années après la mort de celle qui laissait un message avant de partir, enthousiaste, en vacances.

Certains de ces récits sont touchants, d'autres simplement intéressants, mais c'est le récit central, le plus long, le plus autobiographique sans doute aussi - Mustang-, qui m'a le mieux rappelé ce que j'aime dans l'écriture si particulière de Maylis de Kerangal et qui m'a réconciliée avec ce livre car je n'ai pas spécialement aimé les deux premières nouvelles.
Il manque un souffle ou peut-être une authenticité à ce livre, quelque chose qui a fait que je n'y ai pas cru comme dans les autres que j'ai lu d'elle, et c'est dommage.
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