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Critique de Pancrace


« Il est difficile de vaincre ses passions, et impossible de les satisfaire. »
Mme de la Sablière.

Quelle qu'en soit la raison, Franz est allé au bout. Au bout de ses rêves, au bout de sa vie.
Paris, février 1912, il va enjamber le parapet du 1er étage de la Tour Eiffel et sauter.
Pour se prouver que son parachute qu'il souhaite breveter est fiable.
Il va réussir où les mannequins ont échoués. le croit-il ?
Tout le monde connait l'issue de ce roman avant de le débuter, mais quelle importance.
C'est le cheminement de cet homme qu'Etienne Kern relate qui est fascinant.
C'est la découverte de ce personnage réservé et modeste mais amoureux qui s'écrase au sol en quatre secondes qui m'a ému. Ce sont les rouages de sa passion, ses motivations qui m'ont chamboulé.
A-t-il sauté par amour éperdu, par défi, par l'envie dévorante de créer un parachute et ainsi sauver la vie d'aviateurs intrépides aussi enragés que lui ?

L'auteur, d'une écriture douce mais poignante raconte l'ivresse d'une brulante passion qui balaie tout discernement.
Je suis allé visionner le court film muet de sa folie, un texte l'accompagne : « Comme s'il eut pressenti l'horrible sort qui l'attendait, le malheureux inventeur hésita longtemps avant de s'engager dans le vide… »

Ce petit roman me restera bien longtemps en mémoire.
J'ai un profond respect pour les passionnés et pour toutes les passions.
« Hier soir, je dis à ma femme : Crois-tu que la passion, ce soit fini entre-nous ?
Elle me répond : On discutera de ça après la pub. »


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