Autant le dire d'emblée, ce n'est pas le meilleur
Philip Kerr, mais pour les inconditionnels comme moi, c'est toujours un plaisir de retrouver Bernie Gunther, plaisir teinté de tristesse et d'émotion cette année en raison du décès de l'auteur.
On retrouve donc Bernie sur la Côté d'Azur en 1956, où il exerce sous un faux nom la profession de concierge dans un hôtel de luxe.
Plus ironique, cynique et mélancolique que jamais, il va se retrouver mêlé à une sombre histoire de chantage et d'espionnage que je n'ai pas trouvée passionnante, même si au détour elle nous permet d'en apprendre plus sur un événement marquant de son passé.
Plus que l'intrigue en elle-même (pour l'espionnage, je préfère
John le Carré), j'ai apprécié le style et l'écriture de l'auteur, et j'ai savouré chaque chapitre de ce livre, car il ne reste désormais que
Bleu de prusse avant que la série ne s'achève.
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