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Citations sur Bernie Gunther, tome 13 : L'offrande grecque (87)

Ses cheveux d’un jaune éclatant, dressés sur sa tête telle une ruche, semblaient faire office de contrepoids à sa poitrine exceptionnelle et appétissante. Traitez-moi de cynique si vous le voulez, mais je pressentais qu’elle n’avait pas été engagée pour ses qualités de dactylo avant tout.
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Située à une vingtaine de minutes en voiture d’Athènes, la ville ne possédait plus aucun monument ancien important, grâce aux Spartiates qui avaient détruit les fortifications d’origine et les Romains qui avaient détruit quasiment tout le reste. Voilà ce qui est réconfortant dans l’histoire : vous découvrez que les coupables ne sont pas toujours les Allemands.
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Sur la note du restaurant apparaissait deux bouteilles de champagne et une bouteille d’excellent bourgogne. Peut-être était-il ivre, en effet, je n’en savais rien, mais si l’assurance payait, Ursula Dorpmüller toucherait vingt mille marks, de quoi faire d’elle une authentique veuve joyeuse. Avec une telle somme, vous pouviez vous offrir des tonnes de mouchoirs et un océan de condoléances les plus sincères .
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Juste avant la guerre, j’étais un jeune avocat au ministère de la justice, ambitieux, obsédé par ma carrière. à cette époque, la SS et le parti nazi étaient le moyen le plus rapide de réussir. Au lieu de cela, je suis resté au ministère, Dieu merci. si vous ne m’aviez pas fait changer d’avis, Bernie, j’aurais certainement fini au SD, à la tête d’un groupe d’action de la SS dans les pays baltes, chargé d’éliminer des femmes et des enfants juifs, comme un tas d’autres avocats que j’ai connus, et aujourd’hui, je serais un homme recherché, comme vous, ou pire. J’aurais pu connaître le même sort que ces hommes qui ont fini en prison, ou pendus à Landsberg. Il secoua la tête, sourcils froncés. Très souvent, je me demande comment j’aurais géré ce dilemme… les massacres.… Qu’aurais-je fait ? Aurais-je été capable de faire. ça ? Je préfère croire que j’aurais refusé d’exécuter ces ordres, mais si je suis vraiment honnête avec moi-même, je n’en sais rien. Je pense que mon désir de rester en vie m’aurait persuadé d’obéir, comme tous mes collègues. Car il y a dans ma profession quelque chose qui m’horrifie parfois. J’ai l’impression qu’aux yeux des avocats tout peut se justifier, ou presque, du moment que c’est légal. Mais vous pouvez légaliser tout ce que vous voulez quand vous collez une arme sur la tempe du Parlement. Même les massacres.
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Garlopis sourit.
« J’ai pris la liberté de convoquer M. Witzel au bureau demain matin, à dix heures. Vous pourrez l’interroger et forger votre propre opinion. Je passerai vous chercher à votre hôtel à neuf heures, nous irons à pied. Faut-il qu’on vous réveille par téléphone, monsieur ?
- pas besoin de téléphone, monsieur Garlopis, j’ai ma vessie. »
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[...] l'Allemagne ferait de son mieux pour être gentille avec tout le monde et, afin de gagner de l'argent, tous les autres feraient de leur mieux pour oublier ce que l'Allemagne avait fait durant la guerre. La bureaucratie et le commerce seraient la nouvelle méthode employée par mon pays pour conquérir l'Europe ; les avocats et les fonctionnaires seraient ses fantassins. Mais connaissant Adenauer, il s'agissait en réalité d'un coup d'état mené par un groupe de politiciens qui ne croyaient pas en la démocratie. On nous entrainait vers un système soviétique sans que personne comprenne ce qui se tramait. Le Vieux aurait certainement pu donner une leçon à Hitler. Ce ne seraient pas des hommes en armes qui dirigeraient le monde mais des hommes d'affaires du style d'Alois Alzheimer et de Philipp Dietrich, avec leurs règles à calcul, leurs tables de mortalité et leurs épais ouvrages remplis de nouvelles lois obscures
, rédigées en trois langues différentes.
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Les seules personnes qui affirmeront toujours dire la vérité sont les prêtres et les témoins au tribunal, ce qui vous donne une idée de ce que vaut la vérité
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