Bernie Gunther, tome 13 : L'offrande grecque

Nous prîmes place au bar du Grande-Bretagne, cette corne d’abondance alcoolisée.

Je ne me sens jamais seule...depuis que j’ai appris à connaître les autres.

- SI je peux me permettre.... Vous n'avez pas peur?
-Depuis que les Russkoffs ont la bombe? En permanence. Mais de Witzel? Non.

La ville ne possédait plus aucun monument ancien important, grâce aux Spartiates qui avaient détruit les fortifications d'origine et aux Romains qui avaient détruit quasiment tout le reste. Voilà ce qui est réconfortant dans l'histoire : vous découvrez que les coupables ne sont pas toujours les Allemands.

Dire que vous êtes suisse vaudra toujours mieux que d’avouer que vous êtes allemand.

L’euthanasie demeurait un sujet sensible, parmi une longue liste d’autres sujets sensibles dans l’Allemagne moderne.

Cela pourrait être la plus mauvaise histoire jamais racontée si tout ne s'était pas déroulé exactement tel que je le décris, dans les moindres détails.
C'est toujours comme ça avec la vraie vie : les faits semblent improbables jusqu'au moment où ils se produisent. Mon expérience d'inspecteur de police et mon histoire personnelle confirment cette observation. Il n'y a rien de plausible dans ma vie.

Mon père disait que seuls les Autrichiens sont réellement faits pour être allemands. Il disait aussi que les Allemands, de leur côté, faisaient d’excellents Anglais, même si les uns et les autres rêvaient secrètement d’être italiens. C’était leur grand drame. Mais il aimait beaucoup les Allemands.

Le seul téléphone de Spetses est à l'hôtel. Mais il est en dérangement. C'est ça la vie sur les îles en Grèce. Un tas de choses ne fonctionnent pas comme elles devraient. A Spetses, ils viennent de découvrir la roue. Et les prêtres se signent quand ils passent devant un bar où il y a un juke-box. Ou quand ils voient une femme en maillot de bain.

La confiance, c'est une chose très simple. Pour faire confiance aux gens, il suffit d'ignorer votre instinct, votre expérience et de mettre de côté le scepticisme.