AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fredbologsen


"Un requiem allemand" que j'ai trouvé un peu en-dessous par rapport aux deux premiers tomes de la trilogie.
Certes, plus du tout d'énumération de rues à n'en plus finir et autres comme on en trouve dans les deux premiers tomes (énumérations lassantes), mais un peu plus compliqué également, notemmant en ce qui concerne les différents services de renseignements des divers pays protagonistes -j'en étais arrivé à un stade où je ne savais plus qui était qui et faisait quoi- et une histoire qui dans sa première partie traîne en longueur, car l'auteur nous transporte d'un personnage à un autre et je n'y ai pas toujours vu "l'intérêt".
Même si l'on comprend très vite que l'enquête que mène Bernie Gunther afin de prouver l'innocence de l'une de ses relations n'est que la partie visible de l'iceberg, on comprend également par la même occasion, que le sujet réel réside dans le "devenir" de certains nazis après la fin de la guerre, et la façon dont ils ont pu se fondre ou refondre dans la masse, avec de fausses identités, et donc de "vrais faux dossiers".
Et que vient faire un certain dentiste dans l'histoire?
Vous l'avez compris, il ne peut par son"métier", qu'à contribuer à rendre plus vrai ces dossiers qui permettront à ces mêmes nazis de bénéficier d'un CV davantage crédible.
Toujours autant de femmes autour et près de Gunther, toujours ce côté un peu noir, cynique, et aussi "hard boiled" pour reprendre une expression à la mode (dur à cuire) mais j'aime bien Bernie ( je viens d'ailleurs de me procurer "Vert de gris" et "Métropolis" qui constituerait le dernier de la série.
Mais je vais attendre un peu avant de m'y replonger.
Et on ne peut pas, en parlant des romans de Kerr, se permettre d'oublier sa "précision historique" et sa maîtrise de cette période contemporaine,, peut-être parfois un peu trop pointue, et c'est un néophyte en la matière qui l'écrit.


Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}