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Critique de Sylviegeo


Une trilogie en 6 volumes : la berlinoise suivie de la mort, entre autres, Une douce flamme et finalement Hotel Adlon. En a -t- on réellement fini avec Bernie Gunther ? Quoi qu'il en soit, le talent de conteur de Philip Kerr n'est plus à prouver. Ici, Bernie a quitté la police criminelle de Berlin car en 1934, il est difficile pour un gars comme lui d'adhérer, d'accepter la montée du nazisme et de la main mise de la police d'état dans la police. Il se tourne donc vers un travail de détective d'hôtel et celui-ci se trouve être dans le chic Hôtel Adlon. le plus chic , le plus célèbre hôtel européen d'entre deux guerres, l'Hôtel Adlon était situé en plein coeur de Berlin et recevait tout ce qu'il y avait de plus brillant comme célébrités. C'est là que notre Bernie rencontrera l'amour. Celui d'une riche journaliste américaine venue enquêter sur la candidature de Berlin en tant que ville hôte des JO. Il y rencontera aussi un truand qui n'hésite pas à faire ce qu'il faut pour arriver à ses fins. Puis, boum, nous sommes à Cuba, 20 ans plus tard où l'on retrouve Carlos Hauser(Bernie Gunther) qui tente de se faire oublier. Il y retrouvera de ses anciennes amours comme de ses anciens ennemis. Même vieilli, Bernie reste impertinent, politiquement incorrect, désabusé et peut-être un brin triste. L'Allemagne nazie, l'Argentine, Cuba de Batista ou des rebelles, peu de ces régimes trouvent grâce aux yeux de Bernie . Dans cet opus, meurtres d'athlètes, corruption dans l'attribution de contrats concernant les JO qui arrivent, nazisme, fascisme, obscurantisme, on retrouve dans Hôtel Adlon tous les thèmes chers à l'auteur . Thèmes véhiculés avec le même humour noir, féroce et accusateur auquel Philip Kerr nous a habitué. Et c'est toujours aussi réjouissant !
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