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Critique de le_Bison


C'est pas l'homme qui prend la mer… C'est avec cette pensée que j'embarque sur le Pen Duick, le Kriter ou le Geronimo. A son bord, l'amiral, seul ou en équipage. Entre deux escales, il fait une pause d'embruns pour se poser, seul sur un banc. Là, il regarde l'horizon, le ciel qui se couche dans l'océan, une musique qui le berce, le chant du vent. Ocean's Songs. A quoi pense-t-il ? A d'autres latitudes, d'autres vents, des étoiles, à Eric Tabarly, à Alain Colas, à Florence Arthaud.

L'homme garde le silence devant l'immensité de cette étendue. Par respect, par humilité. Assis sur son banc, il a un autre regard sur le monde. Dans la cabine de son commandement, il pose aussi ses yeux sur notre monde. Et si l'amiral n'avait pas été marin, je l'aurais imaginé peintre. A sa façon de décrire la mer. A sa façon de noter les nuances de gris, de bleu et de noir de l'océan. Il a l'oeil du peintre.

De sa Bretagne, Olivier de Kersauson me fait partager ses voyages, ses « tours du monde », avec ou sans escale, la Polynésie, les Antilles, de secondes terres qui accueillirent si bien ce breton. . Mais avant tout, OdK me fait partager tous les océans, ses dangers et ses couleurs, ses reflets et ses scintillements. Quelle aventure, ces portraits de mer à frissonner de froid et de peur. Avec ou sans vent, mais pour un marin, avec c'est toujours mieux. Un allier de poids, même s'il peut se retourner contre soi.

De Cape Town au Cap Horn, naviguer ou mouiller, dans la solitude d'un océan, dans le déferlement d'un courant, dans le regard porté sur une étoile aperçue dans une trouée de nuages. Quelques instants de poésie que seuls la mer et le silence peuvent apporter.
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