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Critique de Erveine


Merci Joseph KESSEL et merci Jean MERMOZ. Pour ainsi dire, je ne suis pas descendue de l'avion. le désert, la cordillère des Andes... Cachée comme un passager clandestin, j'ai tout entendu, j'ai tout vu. Des éléments, des hommes et des machines. le chaud, le froid, le vide, le merveilleux. Et, si je n'ai rien senti en mon enveloppe charnelle, c'est une énorme tristesse qui m'habite maintenant que je tourne la dernière page. Un chagrin et une sorte de hargne contre tous ceux qui contrarièrent les élans d'un tel homme. Que de cupidité, de déraison et de manquements qui furent opposés aux desseins de grandeur. La grandeur pour son pays et pour lui la simplicité. La jeunesse mais l'engagement. le respect mais ce sens inné des responsabilités et cette reconnaissance envers ses semblables. Ce don d'amitié et ce don tout court. Aimer la vie à tel point qu'on la vit sans compter. Cette passion et cette grande humanité qui constituèrent tout à la fois l'homme que fut Jean MERMOZ. On en viendrait à renier l'amour avec ses concessions, ses sacrifices qui condamnent dès leurs acceptations tout élan de spontanéité et donc de vérité. Cette amitié qui ne contient pas de nuance et de faux semblants, accessible à ceux qui cessent de jouer un rôle. Celui qu'on joue et dont on se joue du matin jusqu'au soir quand il en va de notre sociabilité, de nos automatismes. Mais si nous ne pouvons égaler de tels hommes et de telles passions. Si de tels défis ne se présentent pas ? Est-ce que nous ne pouvons pas aspirer vers un état qui lui ressemble ? Ne pouvons-nous égaler quelque héros chéri de nos livres juste pour nous sentir plus vrai que nature !
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