Lisbeth a du mal à contenir son fou rire et pointe du doigt une forme qui se dandine à quelques mètres d’elle. Longiligne, elle se balance de gauche à droite sans que l’on puisse distinguer ou reconnaître un contour humain et mon cerveau tente de comprendre où se trouvent les bras et la tête. Sans succès. Il me faut quelques secondes pour réaliser que Gustave est coincé dans un pull et qu’il se tortille dans tous les sens comme un ver de terre.
J'ai dû prendre un TGV de Paris à Lausanne, un train pour Sierre et deux cars postaux pour me retrouver dans ce petit patelin de montagne en Suisse.