Au bout du compte, il faut comprendre qu’une réponse n’est pas la même chose qu’une solution, et qu’une intrigue n’est parfois qu’un prétexte.
Nic Pizzolato.
Le Signaleur allume une nouvelle cigarette. Du haut de ses cinquante-cinq ans, il se rappelle l'époque où il n'était pas nécessaire de neutraliser le détecteur de fumée des chambres d'hôtel. Trop souvent, l'idée le traverse qu'il est juste assez vieux pour avoir entièrement vu disparaître le monde qui avait un sens à ses yeux, celui où il était à sa place. Il n'est pratiquement plus qu'une saleté de dinosaure.
Même une horloge cassée donne l’heure juste deux fois par jour, et des schémas émergent inévitablement.
"Vous lisez beaucoup, monsieur l'agent ?" demande-t-elle.
— Pas spécialement, répond-il. Qui a le temps pour ces trucs-là, hein ?
La psyché humaine hantée a soif de résolution. En réalité, elle la réclame même à grands cris. Cet état de fait malencontreux est peut être simplement lié à la façon dont la matière grise a été programmée par des millions d'années de mutations et de sélection naturelle, une bizarrerie de l'évolution qui s'est invitée en profitant de l'émergence d'une conscience supérieure complexe. Nous ne pouvons pas savoir si les Australopithèques ou leurs aïeux étaient affligés de la même faiblesse- nous ne pouvons observer leurs interactions avec un univers irrésolu et probablement irrésoluble. Nous ne pouvons les questionner. Mais les humains, chercheurs de solutions par nature que nous sommes, nous irritons de problèmes qui ne peuvent être résolus, de questions qui ne pourront jamais être, une bonne fois pour toutes élucidées de manière satisfaisante: l'assassinat du président Kennedy, l'extinction Permien-Trias, même le signal "Wow"!, Kaspar Hauser, le manuscrit de Voynich, l'identité de Jack l'éventreur.
Le temps est le navigateur, et nous sommes que des autostoppeurs.
Ca commence ici, avec les germes de votre métamorphose, mais les vents stellaires seront un véhicule, portant le don des messagers partout dans le vaste monde.
Il ne suffit pas de souhaiter pour obtenir.
Il ne suffit pas de souhaiter pour obtenir.
Elle est la parfaite voyageuse explorant un continuum d’espace et de temps en constante expansion sans jamais quitter son siège. Elle est une touriste de la mousse quantique, sans entraves, sans point d’ancrage, et son hajj ne possède ni commencement ni fin. Les échelles graduées sont pour les ringards.