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3,39

sur 96 notes
1er chapitre, je suis intriguée. 2ème chapitre, je suis déroutée. Je ne comprends pas trop ce que je lis. 3ème chapitre, je suis accrochée. Et à partir de ce moment-là je ne vais plus pouvoir lâcher le bouquin, il m'a hypnotisée, envoûtée. C'est un roman très particulier dont il est assez difficile de parler. Pas évident de structurer mes pensées pour évoquer ce récit court mais dense, un peu fou, qui me laisse une impression très forte. Il y a tant de belles choses dans « les agents de Dreamland »…

Pour donner une idée de l'impact émotionnel que j'ai ressenti en lisant « les agents de Dreamland », il y a un passage que j'ai envie d'évoquer, un passage qui pourtant ne touche pas vraiment au coeur du sujet, ne fait pas avancer l'intrigue mais la façon dont il m'a fait vibrer est très parlante. Kiernan évoque à un moment un film à travers les souvenirs d'un personnage. Il s'agit d'un métrage de James Whale datant de 34 scénarisé par Edgar Rice Burroughs lui-même. J'ai cherché des infos supplémentaires sur ce film. La façon dont Kiernan en parlait m'avait donné furieusement envie de le voir. J'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé aucune trace de ce film, rien. Il n'était que le fruit de l'imagination d'une auteure cinéphile. J'ai alors ressenti une sorte de tristesse paradoxalement mêlée d'euphorie. Tristesse car ce film n'existe pas, et pourtant j'aurais tant aimé le voir. Euphorie parce que ça ressemble un peu à de la magie quand est ainsi donné vie à une illusion, à un rêve. C'est vous dire à quel point j'ai été immergée dans cette histoire.


Dans « les agents de Dreamland », il y a des personnages qui parviennent à exister fortement malgré un temps de présence parfois très court. le Signaleur a beau être un personnage assez archétypal, il est parfaitement brossé et je me suis beaucoup attachée à lui. J'ai été à la fois émue et terrifiée par le personnage de Chloé. Quant à Immacolata, c'est un des personnages les plus étranges et les plus intrigants que j'ai pu rencontrer au cours de mes lectures. Et j'ai particulièrement apprécié le choix de Kiernan de laisser du mystère autour d'elle. On ne saura jamais vraiment qui elle est, ni même ce qu'elle est. Et c'est tant mieux.


Dans « les agents de Dreamland », il y a surtout une atmosphère. Kiernan instaure une ambiance très singulière grâce à un mélange des genres parfaitement dosé et maîtrisé. Dans « les agents de Dreamland » se mêlent ufologie, voyages dans le temps, post-apo, horreur, onirisme et étrangeté Lovecraftienne. L'ensemble fonctionne très bien, les divers ingrédients se marient remarquablement. le schéma narratif participe également à l'atmosphère du roman. En effet, le récit alterne les points de vue, à la fois par les changements de narrateurs et par les changements d'époque. La tonalité du roman m'a fait une très forte impression, m'a procuré des sensations vraiment intenses. Kiernan choisit de laisser des zones d'ombre, du flou. La compréhension n'est jamais vraiment pleine et entière, en tout cas c'est le sentiment que j'ai à l'issue de cette première lecture. Mais ce flou persistant renforce le mystère et l'aspect sensoriel de la lecture. Sans jamais céder aux facilités des grosses ficelles, sans appuyer sur des effets démonstratifs, l'auteure parvient à rendre son récit oppressant, angoissant, parfois même dérangeant jusqu'au malaise. Jouer davantage sur la suggestion que sur la démonstration permet aussi à Kiernan d'ajouter à ce climat inquiétant une tonalité de désolation poétique. Spleen et mélancolie envahissent peu à peu le lecteur, à l'image de la contamination au coeur du récit. le lecteur est ainsi emmené jusqu'à un dénouement d'une sublime désespérance, beau et triste à pleurer.
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Comment parler de cette novella ? de nos jours au fin fond des États-Unis, le Signaleur rencontre Immacolata Sexton dont on ne sait pas grand-chose, des morts sordides adviennent à plusieurs décennies d'écart, les participants d'un film de science-fiction des années 30 meurent peu après la sortie de ce même film, des champignons détruisent des corps, un livre de l'Antiquité recèle un mystère ; et surtout, surtout, ce texte nous offre une prose nébuleuse et décousue, comme s'il avait été écrit sous LSD.

L'auteure nous décrit un univers fantastique qui s'enfonce peu à peu dans l'horreur, mais en multipliant des évocations sibyllines voire des allers-retours dans le temps au sein d'un même paragraphe, sans jamais donner les clefs de compréhension. le passé et l'avenir s'entremêlent, ajoutant à la confusion : un nombre invraisemblable d'allusions à des événements sont listées sans qu'on perçoive le lien entre eux.

Même si à la fin de l'histoire j'ai compris de quoi il en retourne, je suis hermétique à ce type de narration cryptique.

Après avoir terminé cette novella, j'ai lu des critiques positives : j'en conclus donc qu'elle plaira aux amateurs du genre « lovecraftien ».Pour ma part je n'avais pas deviné, en choisissant ce livre, qu'il s'inscrivait dans cette tradition.

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Récit sombre et inquiétant, une enquête dans l'étrange, façon X-Files, entre horreur et science-fiction, des personnages très typés, bien campés, qui imposent une ambiance cinématographique intense, Caitlin R. Kiernan a su créer une véritable atmosphère lourde et assez désespérante mais tellement puissante, Les agents de Dreamland est une lecture courte et vraiment très marquante.
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De temps en temps, il m'arrive de passer totalement à côté d'une lecture et puis, exceptionnellement, il est des romans qui me tombent des mains car je n'y comprends rien…

La narration, chaotique, décousue, m'a fait perdre le fil du récit de nombreuses fois. Des phrases semblaient n'avoir ni queue, ni tête et certains chapitres semblaient être indépendant les uns des autres. Perturbant et frustrant !

Ajoutons à cette narration bordélique, un récit qui entretient tellement bien le flou, qu'il en devient brumeux, nébuleux, alambiqué et ce qui devait arriver arriva : je me suis perdue, tel David Vincent (Les Envahisseurs), par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva.

Moi qui avais adoré la série X-Files (celle des années 90), jamais je n'ai réussi à retrouver cette atmosphère de mystères dans cette novella.

Pourtant, la mission de ce duo m'avait attirée par son programme alléchant : ils avaient pour mission d'enquêter sur une secte dont on venait de retrouver les membres, morts, dans leur campement au fin fond du désert. Une jeune femme en avait réchappé. Persuadée d'être investie d'une mission sacrée, elle représentait peut-être une bombe à retardement pour toute l'humanité.

Les personnages m'ont semblé stéréotypés. le Signaleur est un homme d'un certain âge, totalement désabusé et qui, pour ne pas changer, se noie dans l'alcool et sombre dans la misanthropie, quant à Immacolata Sexton, elle est tellement mystérieuse que l'on pourrait la croire issue d'une autre planète (les mystères ne seront pas levés).

De plus, cette novella brasse énormément de références culturelles, historiques, qui, comme dans la V.O, ne sont pas explicitées. À mon avis, je ne dois pas être la seule à être passée à côté de moult références, messages ou subtilités… Frustrant tout de même.

En tout cas, cette novella est plus déroutante que sombre, plus frustrante qu'effrayante, plus complexe que simple et après avoir piqué du nez plusieurs fois et fait des retours en arrière pour tâcher de comprendre ce que je n'avais pas compris, j'ai décidé d'avancer plein-gaz et de me retrouver, comme par magie, à la fin de ce labyrinthe narratif !

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A l'occasion de la rentrée de septembre 2020, les éditions du Bélial proposaient de découvrir deux nouveaux ouvrages dans leur collection « Une Heure Lumière » : le premier était « Vigilance » (une claque, dont nous avons déjà parlé ici), le second « Les agents de Dreamland », qui m'a laissée un sentiment plus mitigé. Écrite par Caitlin R. Kiernan et figurant parmi la liste des nominés de prestigieux prix littéraires, la novella met en scène deux agents secrets d'un genre un peu particulier puisqu'ils sont visiblement chargés de s'occuper d'affaires dans lesquelles le paranormal pourrait être impliqué. Or, ce duo à la « X-files » tombe sur un os lorsqu'il découvre une véritable scène de massacre au fin fond de l'Arizonna. Massacre provoqué par les délires d'un gourou et dont la seule survivante (mais dans quel état !) tient des propos décousus qui pourraient laissé croire à l'intervention d'une entité extraterrestre. le récit alterne entre différentes périodes, même si l'autrice revient souvent à l'affaire de l'Arizonna, et on comprend vite que certains événements relatés se déroulent bien après. Il en résulte un sentiment d'étrangeté, renforcé par le flou permanent qui règne autour de la « créature » à l'origine de cette invasion et pour laquelle on comprend que l'autrice a puisé dans le répertoire de Lovecraft. Ce flou tient également aux nombreuses références historiques ou culturelles que brasse cette novella et qui ne sont jamais vraiment explicitées, si bien que de nombreux lecteurs (parmi lesquels je figure) passeront sûrement à côté de quantité de messages et subtilités.

Outre les contours brumeux de l'intrigue, le texte déroute également par le comportement de ses personnages dont on peine à saisir l'état d'esprit et à comprendre les décisions. Qu'il s'agisse du Signaleur aussi bien que d'Immacolata Sexton, les membres de ce duo pour le moins étonnant intriguent mais n'intéressent pas vraiment, si bien que leurs états d'âme ou leur conflits intérieurs ne provoquent que peu de remous chez le lecteur. Lui est un peu trop stéréotypé (le vieux de la vieille désabusé qui sombre dans l'alcool et la misanthropie) et elle très (trop) mystérieuse puisque ses particularités (et sa nature ?) étonnantes ne seront jamais explicitées. Il en va de même pour l'intrigue, trop nébuleuse, même s'il faut avouer que certaines scènes sont assez marquantes (comme celle de l'interrogatoire de la survivante sur son lit d'hôpital, ou la vision glaçante du futur de la Terre des années après les faits). Finalement, ce qui marque et séduit le plus à la lecture de cette novella, c'est incontestablement l'ambiance : oppressante, poisseuse, dérangeante. On sent bien que quelque chose de terrible se prépare, et le fait qu'on ne parvienne pas vraiment à mettre des mots sur la menace renforce l'angoisse du lecteur. L'influence de Lovecraft se fait alors manifeste, et on se prend alors à penser à d'autres récits qui empruntaient eux aussi récemment à l'univers horrifique du maître du fantastique, qu'il s'agisse d'une « Cosmologie de monstre » (Shaun Hamill) ou de « American Elsewhere » (Robert Jackson Bennett). le propos reste toutefois ici plus décousu et trop rapidement évoqué pour véritablement intriguer le lecteur qui refermera le texte avec le sentiment d'être passé à côté d'une histoire qui aurait pu s'avérer exceptionnelle mais qui n'est ici qu'esquissée.

Caitlin R. Kiernan signe avec « Les agents de Dreamland » une novella sombre et déroutante qui séduit par son ambiance crépusculaire et par les emprunts à Lovecraft, mais qui court le risque de perdre le lecteur par une narration décousue, des personnages trop distants et un propos trop sibyllin.
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Quelle étrange lecture qui mêle de nombreux codes (le cinéma fantastique hollywoodien de l'entre deux guerres, les X-files, les fungi de Yuggoth des mythes lovecraftiens, les sectes psychédéliques d'Hollywood) et brouille tout de même les pistes en faisant des aller-retours dans le temps qui donnent l'impression d'une histoire racontée par un être pour qui l'écoulement du temps n'a pas le même sens que pour nous, ce qui semble être le cas d'Immacolata Sexton, la mystérieuse agente.
Le sentiment de malaise est entretenu par l'étrangeté des situations, le mal-être des personnages, et l'évocation d'un désastre absolu que les autorités sont impuissantes à contenir sinon à cacher. Les descriptions sont tour à tout vibrantes et floues, comme dans un rêve éveillé, ou plutôt un cauchemar et pourtant la lecture est fluide.
Un OVNI littéraire, même dans le genre fantastique.
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"Les agents de Dreamland" est une novella envoûtante qui plonge le lecteur dans un univers étrange et onirique, teinté de mystères. L'atmosphère lovecraftienne qui se dégage de l'histoire est palpable, et l'enquête menée par le Signaleur et Immacolata Sexton offre un voyage à travers le surnaturel et l'inexpliqué. Bien que certains détails du récit puissent sembler dérangeants, notamment la description de champignons rappelant le cordyceps, l'ensemble de l'histoire est immersif et hypnotisant. Après lecture, il me reste surtout des impressions et des scènes clés étrangement déconnectées, mais l'expérience de lecture reste intense et mémorable. Je la recommande aux amateurs de Lovecraft et de Shirley Jackson.
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Après une nouvelle récemment publiée dans Bifrost et située dans le même univers (« Noirs vaisseaux apparus au sud du paradis »), Caitlin R. Kiernan propose un court roman (environ 120 pages) qui reste tout aussi déstabilisant. Nous sommes vraiment dans le « weird », cette forme particulière de l'imaginaire qui (sans entrer dans les définitions complexes ou les querelles de clocher) mélange science-fiction, enquête sous forme de thriller paranoïaque, fantastique, urban fantasy, horreur, références aux mythes, etc. Avec LES AGENTS DE DREAMLAND l'autrice offre une synthèse d'un siècle de « bizarrerie » allant, pour faire court, de Lovecraft à « X-Files ».
L'intrigue ne s'avère donc pas spécialement simple à aborder. C'est le moins que l'on puisse dire ! Alors disons simplement que nous nageons en plein thriller parano science-fictionnel déjanté. Nous avons deux agences de renseignements avec leurs agents secrets, le Signaleur et Immacolata Sexton, dépêchés pour enquêter sur des phénomènes étranges et notamment un cadavre mutilé découvert dans le désert. Une survivante à un massacre de secte annonce l'holocauste à venir et la fin de l'Humanité. Pendant ce temps, une sonde spatiale, New Horizons, voyage vers Pluton. Pour trouver quoi ?
Dans ce court roman, Caitlin R. Kiernan mêle la fiction et la « réalité » de belle manière, évoquant par exemple une adaptation d'Edgar Rice Burroughs par James Whale qui, bien sûr, n'existe pas. Cette démarche rappelle quelque peu l'intertextualité du steampunk lorsque les auteurs s'amusaient à provoquer des rencontres entre personnages ne s'étant, dans la véritable Histoire, jamais croisés. Beaucoup de thèmes science-fictionnelles sont donc revisités ou, parfois, simplement effleurés pour épaissir et opacifié encore davantage un récit décousu. L'intrigue brode ainsi autour des voyages dans le temps, du post apocalypse, des extra-terrestres, des entités cosmiques à la Lovecraft, etc. Les personnages principaux, pour leur part, restent flous et mystérieux, avec d'un côté un type revenu de tout (sauf de la bouteille) et de l'autre une sorte d'exploratrice temporelle. Enfin peut-être car, au final, le lecteur ne peut pas vraiment en être certain. D'ailleurs il ne peut être certain de rien. Les références culturelles et même la chronologie restent également peu clairs. Tout est opaque, comme si l'autrice avait volontairement sabré dans les passages explicatifs de son roman pour garder son caractère sybilin. Bien sûr, tout cela est voulu : le lecteur doit accepter d'errer dans le brouillard et ne pas obtenir toutes les pièces du puzzle, un peu comme si Fox Mulder devait résoudre L'APPEL DE CTHULHU mais que la série avait été annulée avant sa conclusion.
Tout comme « Noirs vaisseaux apparus au sud du paradis », cette novella provoque par conséquent des sentiments contradictoires qui peuvent aller de la fascination à l'irritation, pratiquement d'une page à une autre. Cependant, le positif l'emporte et la lecture des AGENTS DE DREAMLAND reste largement recommandable, le voyage, bien que ténébreux, étant fort agréable à condition d'être prêt à embarquer (pour Arkham aurait dit Robert Bloch !) pour un voyage n'ayant pas de réelle fin. Alors avouons-le c'est bien, voire très bien..mais on n'y comprends rien (ou du moins pas grand-chose). On salue donc la traduction de Mélanie Fazi qui a du galérer à transposer ce casse-tête.

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On enchaine avec la seconde sortie de Septembre de la collection "Une Heure lumière".

"Les agents de Dreamland" est un film noir cataclysmique, une enquête à l'ancienne rappelant les nombreuses légendes urbaines sur les Hommes en noir et autre organisation gouvernemental. On y retrouve tous les ingrédients : le héros alcoolique, bourru et taciturne, la créature omnisciente et mystérieuse, ainsi que la menace surnaturelle et terrifiante.

La plume de Caitlin R. Kiernan y est pertinente, toujours en accord avec son genre. On a aucun mal à se plonger dans cette histoire, happé par cette ambiance si particulière. Chose intéressante, l'auteur ne cherche pas à nous donner toutes les clés, nous laisse un peu dans le flou, et de ce fait, nous laisse dans le même état que son protagoniste.

En revanche, si j'ai aimé suivre cette enquête, j'ai eu beaucoup de mal avec les diatribes de la fanatique pour son gourou. Ces passages m'ont beaucoup ennuyé et j'en attendais toujours la fin avec impatience.

Malgré ses défauts, "Les agents de Dreamland" est une bonne novella. Pas la meilleure de la collection, mais tout de même une bonne lecture !
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Avec cette collection "Heure Lumière", c'est toujours des nouvelles très typées, parfois trop, parfois juste dans le ton.

Et là, "Les agents de Dreamland" est juste, une nouvelle fantastique contemporaine (ou presque) qui respecte les "canons" du genre.

Je développe: nous avons un agent du FBI fatigué (avec la combo alcool et cigarette), un mystère qui met en jeu la survie du monde ET des meurtres répugnants ET, LE PLUS IMPORTANT, des choses non euclidiennes...

Bref c'est une réussite complète pour l'amoureux d'une nouvelle so weird, "à la Lovecraft" mais tellement mieux construite.

Pour moi c'est un sans faute!
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