Diabolic, tome 1 : Protéger ou mourir

La couverture de ce livre promet une belle histoire, elle enchante, comme un papier cadeau magnifique mais l'intérieur est moins attractif.

On plonge dans un univers galactique typique de la science-fiction, avec la présence de Diabolics, des humanoïdes créés pour servir un seul maître. Ce roman est raconté par l'une de ces diabolics, Némésis, qui doit assurer la sécurité de sa maîtresse, Sidonia. J'ai trouvé que le début était long à se mettre en place, et même une fois que l'élément déclencheur arrive, je n'ai pas réussi à plonger dans l'univers de l'auteur.

Pourtant, certains personnages sont intéressants et on suit assez rapidement les jeux de pouvoir entre les différents protagonistes. Je pense particulièrement à l'Empereur, sa mère et Tyrus qui restent assez mystérieux jusqu'au bout : à chaque instant, on se demande qui manipule qui et à qui revient réellement le pouvoir.

Je me suis aussi un peu perdue au début parce que tout n'est pas expliqué clairement avec les rites, la science, les religions. Et je n'ai pas été admirative face aux galaxies et à tout le paysage malgré les ressentis de Némésis et ses descriptions.

Diabolic n'a pas su me convaincre, l'héroïne a une avancée un peu trop rapide à mon goût. On sait dès le début qu'elle est dépourvue d'émotions mais au fur et à mesure, elle devient presque humaine et j'ai eu le sentiment que ça allait beaucoup trop vite. Némésis perdait de l'intérêt en devenant Sidonia et certains rebondissements de l'histoire m'ont paru être là pour essayer de continuer à intriguer le lecteur alors que l'action devenait trop longue. de la même manière, j'ai eu l'impression que la violence de l'histoire n'était pas assez dosée, il y en a de trop à certains passages et elle est alors inutile, juste là pour accélérer le déroulement de la narration afin d'arriver enfin à la conclusion du roman.

D'ailleurs, je pense qu'un seul tome est suffisant et j'ai été surprise par le « to be continued », parce que la fin se suffit à elle-même.

Même si ce livre a été une déception de mon côté, je remercie Babelio et les éditions Bayard pour leur confiance.