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Critique de Anais90


J avais entamé la lecture il y a une quinzaine d années, dans ma chambre d adolescente, vautrée à plat ventre sur le lit. l'ambiance du roman m avait effrayée en quelques lignes et lorsque je suis tombée sur la phrase: "Mais les monstres ne meurent jamais", il y a eu un craquement dans la maison. J ai hurlé, jeté le livre par terre, et ce fut fini pour moi, la découverte de Cujo.

Aujourd'hui je l ai enfin repris et terminé, même si a nouveau le début m a quand même bien stressée.

On suit l histoire de Tad, un petit garçon de 4 ans, qui, la nuit, voit un monstre aux yeux tantôt jaunes, tantôt rouges qui ouvre la porte de son placard. Quand il appelle ses parents, évidemment le monstre disparaît. A peine sont ils partis que le monstre explique à Tad que chaque nuit, il approchera un peu plus. Jusqu au jour où il me mangera.

La maman possède une voiture, une Pinto, qui tombe en panne de plus en plus souvent. Alors que son mari qui est publicitaire part pour une dizaine de jours sur New York (dans une état second car il vient d apprendre que sa femme le trompe), elle part chez Joe Camber, un garagiste rustre, alcoolique et détestable habitant dans une maison isolée avec sa femme et leur fils... Et Cujo un bon gros St Bernard d une centaine de kilos.

Ce que la jeune femme ne sait pas, c est que la femme de Joe Camber et son fils sont partis pour deux semaines rendre visite à sa soeur. Quant au mécano bête et violent il est décédé chez un voisin... Mordus tous deux par Cujo.

Cujo a la rage. Il s est fait mordre par une chauve souris, après avoir couru après un lapin. Son cerveau est occupé à disjoncter. Il souffre, à perdu ses repères et à très envie de tuer. de se venger pour la douleur qu il ressent lorsqu il entend des bruits.

Tad et sa maman se retrouvent donc devant la ferme des Camber. Cujo se jette sur la voiture. Cette derniere ne démarre plus, sinon ce n est pas drôle. Il fait plus de 30 degrés, il n y a pas encore de smartphone, nous sommes dans mes années 80.

Qui pourra les sauver du monstre ?

J ai adoré. La plume du king me touche, je la trouve intelligente, notamment lorsqu il explique la dualité dans les pensées de Charity, la femme de Joe Camber, qui reste malgré la violence et se questionne sur ce que son fils deviendra, adulte avec pour modèle un père pareil.

J ai trouve excellente, l ambiance sombre, horrifique et stressante. Qui n a jamais, enfant, eu peur du monstre caché dans la garde robe ?

L histoire démarre véritablement après 150 pages, quand le décor est planté et que le lecteur a toutes les cartes en main pour stresser, désespérer, espérer, angoisser et frémir. Cela pourrait refroidir certains, mais c est une étape obligée chez Stephen King, que de se perdre en explications sur la conscience, les cauchemars, les peurs, les traumatismes et les fissures de ses personnages. Je l aime pour cela.

Après 150 pages je n ai plus pu lâcher le roman. Addictif, angoissant, une réussite !
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