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Critique de TheSneakysmile


En grande fan de King, il y avait déjà un bon bout de temps que « Sleeping Beauties », le livre coécrit avec son fils Owen, me faisait de l'oeil. C'est sans appréhension et avec un engouement non dissimulé que je me suis empressée d'entamer ma lecture tant le résumé m'avait mis l'eau à la bouche.
Dans ce roman, nous suivons plusieurs habitants de Dooling, petite ville des Appalaches, frappée par une crise sanitaire mondiale : la fièvre Aurora. Partout dans le monde, les femmes qui s'endorment se retrouvent enveloppées dans des sortes de cocons et ne se réveillent plus. Toutes, sauf une : la mystérieuse Ève Black qui semble mystérieusement épargnée par la fièvre.
Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je me suis forcée à aller au bout de ma lecture. Premièrement parce que j'avais déjà lu plus de 450 pages (ce qui ne représente que la moitié du pavé soit dit en passant), deuxièmement parce que c'était un (double) King.
Honnêtement, je pense que si ça n'avait pas été — à 50 % au moins — de Stephen King j'aurais abandonné ma lecture. Mais, je me suis dit que l'histoire allait forcément s'emballer à un moment ou un autre et que pour qu'il y ait autant d'attente, ça allait être du très très lourd. Je viens de tourner la page 945 et j'attends toujours. Habituellement, je n'ai rien contre les livres qui s'attardent plus sur les personnages que sur l'action en elle-même, encore une fois, surtout quand c'est King.
Ce que je préfère dans son écriture, c'est sa manière de traiter ses personnages avec un réalisme hypnotisant. En quelques phrases, on a sous les yeux un personnage en chair et en os, quelqu'un qu'on a l'impression d'avoir déjà vu, presque connu. Je n'ai même pas pu me raccrocher à ça ici, car on a un nombre de personnages énorme qui ne permet de tous les développer autant qu'ils le méritent. Je n'ai même pas un personnage auquel je pourrais dire que je me suis plus attachée qu'aux autres et j'ai comme le sentiment que je les aurai bientôt tous oubliés. Alors qu'a contrario, des personnages comme Dolores Claiborne m'ont tellement marquée que j'ai l'impression qu'elle marche à mes côtés depuis des années.
Bref, je n'irai pas jusqu'à dire que le livre est mauvais, et que ma lecture était une torture, bien évidemment. Certains passages m'ont vraiment plu et certaines "punchlines" me resteront, mais je m'attendais à mieux pour un double King. Peut-être en attendais-je un peu trop ?
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