Ce tome tourne autour d'une dialectique à présent bien rodée dans la série... Rick ne veut pas être chef, il a été choisi, il le dit, et pourtant il donne des ordres, multiplie les décisions arbitraires, ne voit rien de ce qui se passe autour de lui, prétend vouloir le bien de tout le monde, mais se regarde le nombril, s'imagine qu'on attend de lui des tonnes de choses, mais ne rend rien... etc.
Ce Rick-là, j'ai surtout envie de le planter au milieu d'une horde de zombies...
Jusqu'à ce que je me dise, est-ce Rick ou le scénariste que je voue aux gémonies?
Ce tome, nous l'avons déjà lu 2, voire 3 fois. OK, un tome de transition comme celui-ci, où il s'agit d'explorer, de rencontrer d'autres communautés (avec la dose de méfiance, d'ultra méfiance... qui va avec), d'introspecter les rouages des principaux personnages, bref un tome de transition, c'est fatalement moins poignant, moins prenant... mais ici, on est servi dans le non-événement.
Rick finit par troquer de la nourriture contre sa capacité à tuer... Est-ce là l'humanité en marche. Sont-ce là les valeurs qu'il souhaite inculquer à son fils? Seuls les prochains tomes permettront de juger si le scénariste est un peu à plat ou s'il met en place une critique de Rick. Toujours est-il que tout centrer sur Rick, "moi, je, moi, je..." cela finit par me gaver.
Un bémol... le personnage de Jésus est prometteur. Mais ce n'est pas la première fois que le scénariste nous met un personnage sympa et intéressant dans les mains, pour nous le découper quelques pages plus tard.
A suivre donc.
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