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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Rick comprend que Michonne a décidé de reste auprès de sa fille dans la Communauté. Il décide alors de visiter cette Communauté pour ce rendre compte de leur organisation. Dans la foulée, il fait visité à la gouverneuse Milton leurs villes.
Mais dans cette Communauté où le statut de chacun est défini par son ancienne vie, le vie n'est pas aussi idyllique que veut le faire croire Milton. La rébellion guette, mais qu'elle va être la décision de Rick.

Un avant dernier tome où la civilisation reprend ses droits mais aussi tout ce qui corrompait l'ancien monde. Nos survivants vont-ils accepter cette vie ou vont-ils prendre la tête de la Communauté pour y instaurer leur vision de la vie en groupe et le partage des savoir faire ? le dernier tome nous le dira.
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Ce 31e tome nous démontre bien que les zombies ne sont plus la principale menace. L'homme est un loup pour l'homme... On assiste à un débat d'idées entre Rick qui soutient le principe d'égalité des êtres humains et Pamela Milton qui a fondé sa Communauté sur un système de classes sociales.

J'ai trouvé ce tome très intéressant, même si ce qui se passe à la Communauté ne donne pas vraiment foi en l'humanité. On voit également qu'il suffit de peu de choses pour déclencher une rébellion lorsqu'une moitié de la société est exploitée au profit de l'autre.

La situation dégénère, deviendra-t-elle hors de contrôle dans le tome suivant ?
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Un nouveau défi pour Rick et ses coreligionaires. La Communauté, dirigée par la Gouverneure, est un état fort, fascisant, réétablissant les castes, les différences, les privilèges... bref tout ce que Rick et les autres membres du réseau de lieux de civilisation mis en place refusent et combattent. Rick, Martha et les autres fonctionnent sur base des phalanstères du XIXè siècle, pas de rôles prédéfinis, en cas de coup dur, tout le monde se retrousse les manches... Ce n'est pas cela la Communauté. Mais les atours de celle-ci pèsent lourd dans la balance. Qui va l'emporter?

Rick est humain, et faible parfois. Il a aussi besoin de croire que les choses peuvent s'améliorer et que brusquer les choses est parfois la pire des solutions. La Communauté est un miroir aux alouettes. Rick le sait. Michonne aussi. En fait tous le savent. Mais qui fera le premier pas...? Et l'effort en vaut-il la peine? Est-ce à Rick de délivrer les habitants de la Communauté qui subissent le joug de la Gouverneure?

Au bout de 31 tomes, comment Rick peut-il encore commettre autant de bourdes, de bévues, d'erreurs de jugement et d'actes irréparables? Et nous, comment pouvons-nous encore être aussi assidus? Parce qu'une tension émane de ce tome. Et qu'elle nous renvoie à notre société, maintenant, et aux choix que nous posons chaque jour. Rick, dans ses errements, nous ressemble.

Communauté 1 - Rick 0... la suite risque d'être très difficile à vivre. L'homme est un loup pour l'homme. Et cela ne fait que commencer.
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Après l'ambiance très western/ conquête de l'ouest de l'arc des Chuchoteurs, le ton a changé radicalement avec l'apparition du Commonwealth, cette nouvelle communauté qui mise sur la restauration de l'ordre tel qu'il existait avant la catastrophe. Chacun a repris sa place et ses privilèges et la vie a repris. Cette vision est à 1000 lieues de celle de Rick, pour qui la société qui émerge désoprmais doit faire table rase et définir de fait un nouvel ordre mondial. Après la prise de contact difficile relatée dans le tome précédent, ce tome s'applique à faire prendre conscience de ce qui est intrinsèquement vicié au Commonwealth.
Michonne, qui s'y est installée pour retrouver sa fille, se rend compte que le vernis dissimule une situation moins reluisante. Mais on lui offre une vie presque normale, qui plus est du côté des privilégiés puisqu'on lui propose d'officier comme avocate, son métier d'avant.
Rick est fatigué de courir, et s'il est conscient que l'organisation actuelle du Commonwealth est déficente et injuste, il espère que le bon sens et la volonté de tous permettra d'améliorer les choses.
Dwight, qui n'a jamais oublié l'enfer des Saviors, pense que la seule solution est de s'appuyer sur les mécontents pour prendre rapidement le contrôle du Commonwealth, par la force si nécessaire.
La fonction de ce tome est clairement d'exposer les enjeux d'une situation explosive, avec efficacité à défaut de subtilité. Robert Kirkman mène toujours sa barque avec rigueur. Ses situations sont parfois forcées. Certains passages sont inutilement bavards. Mais il sait comment construire un feuilleton qui, à défaut d'être haletant, réussit régulièrement à provoquer le petit choc nécessaire pour donner envie de continuer. Les dernières pages sont de ce fait très bien amenées. Elles s'assurent que je continuerai d'en être pour le tome 32.
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L'émeute.
Comme naguère le roi en son époque révolue, Pamela Milton, gouverneuse de la Communauté forte de ses 50 000 âmes, prend carrosse et parcourt le vaste monde zombifié, en visite diplomatique avec Rick Grimes afin de constater de visu l'existence d'Alexandria et de ses satellites, potentiels groupements ruraux aptes à pourvoir en produits de bouche son bel Etat policé. Il faut que le péquenot montre patte blanche. Malgré quelques escarmouches en chemin, tout semble se jouer sur du velours jusqu'au retour dans la Communauté où le système des castes a généré suffisamment de frustration pour qu'émeutes explosent et mort s'ensuivent.
Pamela, lisse et propre, la frange fofolle mais domptée a su reproduire un système politique basé sur la hiérarchie, l'exploitation et la jouissance des nantis au détriment d'une masse laborieuse cadenassée dans ses aspirations sociétales. Au prétexte de bénéficier d'une relative prospérité et d'une sécurité assurée, les membres de la Communauté perdent leurs libertés. Qu'une querelle personnelle éclate et dégénère entre un civil et un policier, les émeutes embrasent la rue, aussi sec qu'un coup de trique !
Le scénariste Robert Kirkman, fort du succès de sa série phare déclinée à l'envi (série télévisée, romans, jeux vidéo), prend le temps d'installer ses ambiances, d'instiller ses poisons, d'insuffler le doute. En donnant à voir simultanément la vie dans différentes communautés, il permet que les lectures se chevauchent et s'enrichissent, confrontant diverses situations, entre reconstruction et gâchis, amour et discorde, progrès et dégringolade, une lutte constante entre l'ordre et le chaos. Que faut-il abdiquer pour être protégé ? Un système liberticide est-il tenable à long terme ? Comment contrecarrer les dérives d'une organisation ? Bien des questions sont posées en filigrane, bien des comparaisons avec l'actualité se font, même si la bande dessinée prévaut. L'action jaillit, sporadique mais elle est préparée, accompagnée. Elle fait sens et induit des conséquences. Charlie Adlard a nettement progressé dans le rendu des expressions faciales, moins figées la bouche grande ouverte et l'oeil révulsé, plus riches de sous-entendus. Sa mise en page et ses cadrages intensifient les échanges entre les personnages. Bien plus pernicieuse que son homologue masculin, feu le Gouverneur, Pamela Milton, femme à poigne incapable de contrôler son fiston, prend le temps de gagner la sympathie et le coeur de ses futures ouailles mais les illusions sont tenaces et la lucidité déflagrante. le suspense en fin de volume n'annonce pas des lendemains de fête.
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Retour depuis l'épisode précédent dans un monde qui ressemble à celui d'avant. Notre monde est donc ici mis en abîme. Cela permet de rappeler ce qui est essentiel et ce qui ne l'est pas. La plupart d'entre nous, nous sommes attachés à notre confort, à nos avantages, qui sont la plupart du temps des avantages matériels. La confrontation entre la communauté de Rick et celle de la gouverneuse permet de voir ce qui est réellement essentiel. Pourquoi nous acceptons, y compris aujourd'hui, de vivre dans de fausses démocraties. Pourquoi satisfaire le peuple, même de manière illusoire, est primordial au maintien de l'ordre et des privilèges.
La mise en avant des violences policières d'une cruelle actualité. Comme si cela était normal dans notre société.
Le jugement que l'on peut aussi exercer sur une autre forme d'organisation politique, un peu à l'image de cette critique d'ailleurs.
Un tome intéressant.
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