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Critique de Alfaric


Après l'accomplissent presque WTF de la vengeance du Baron Munster, et l'origin story presque WTF de Yoko / Gally, je n'attendais plus grand-chose de la saga "Gunnm". Et paf, ce tome 7 corrige suffisamment le tir pour que j'ai de nouveau envie de m'intéresser à elle…

5 mois après la chute de Cydonia, 3 millions de morts et au moins autant de réfugiés, nous retrouvons Yoko et Erika qui suivent le tuyau donné par Rocco leur défunt protecteur. C'est ainsi qu'après une étape par l'entreprise Mosby à Radustadt, elles partent en quête du colporteur Cuan qui s'avère être quelque part en détention dans l'épave du vaisseau spatial Dejah Thoris ("John Carter", les vrais savent).
Et les mini Kurt Russell ("Escape from New York" & "Escape from L.A.", les vrais savent) qui hantent le vaisseau devenu une ville se font griller deux fois. D'abord par Juniet l'adolescente simplette bonne à tout faire, puis par Big Madam la fille de l'ancien capitaine qui ferait office de maire si elle n'était pas soumises aux diktats des soldats fardarrigs. Mais elles finissent par retrouver Cuan qui les envoient chier, et comme Erika a bien mal hérité du Baron Munster elle se fait une joie de le dénoncer aux Fardarrigs. Tout le monde se retrouve donc dans l'atelier du Professeur Mulatto, avec la vamp nazie Yakovleva Janzen qui s'apprête à trépaner des enfants sans anesthésie pour faire parler Cuan (cette dernière cache une cyborg qui semble sortie du "Black Magic" de Masamune Shirow, à moins qu'on ne soit dans un hommage à "The Thing" de John Carpenter). Mais c'est là que Juniet pète un câble et que tout par en cacahuètes !

Ouf le mangaka lâche du lest sur le grimdark même si on retrouve ses gimmicks (trifouillage de cerveau, maltraitances et meurtres d'enfants, toilet humour lourdingue et private jokes phalliques). Mais on se retrouve avec un tome truffé de faux-semblants ! D'un côté on a l'entreprise qui n'est pas une entreprise, le colporteur qui n'est pas un colporteur, et Cuan qui est à la recherche d'un document et d'un objet emportés lors du premier vol du Dejah Thoris. D'un autre côté on a les Fardarrigs qui produisent le mystérieux produit « V », qui sont à la recherche des « Kaufmen », et plus encore à la recherche de ce qu'ils recherchent… En bref on a une bonne demi-douzaine de MacGuffin en un seul tome !
Évidemment c'est Juniet qui en possède la clé : l'adolescente est victime de troubles dissociatifs de la personnalité avec d'un côté un simplette bonne à tout faire, et d'un autre côté une experte en arts martiaux capable de massacrer un escadron tout entier avec un balais… A moins que cela ne soit Cuan, qui après avoir appelé des renforts montre sa maîtrise du Panzer Kunst, l'art martial le plus violent de tous les temps après le Hokuto no Ken ! Oh oui, tout cela est To Be Continued !!!
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