Il faut que t'arrêtes de t'adresser à ce qui n'existe pas.
Ça commence à craindre la, bordel.
Kôichi : Il y a une question que je veux te poser depuis un bout de temps déjà. Pourquoi toute la classe professeurs compris font comme si...
Mei : Parce que je n'existe pas.
Le plus naturel serait de penser qu'il s'agit d'une simple coïncidence.
Arrêtes de parler à ce qui n'existe pas!
-Tante Reiko? Tu rentres tard, ce soir... Waaaah !
-C'est toi Koichi?
-Qu'est-ce qui t'arrive?!
-Je... J'ai la tête bloquée dans le frigo...
-La tête?!
-Tu es bien Mei Misaki, non? Avec quel caractère écris-tu mon prénom?
-... Avec celui du "cri".
-Du "cri"?
-Oui. C'est celui qu'on retrouve dans "résonance" ou "hurlement".
- Il n'y a rien de plus ridicule que d'abandonner... avant d'avoir essayé.
- Depuis que je suis ici, tu es la première à y faire allusion.
- Les autres se retiennent, si tu veux mon avis. Cela ne signifie pas pour autant... qu'ils se soucient de toi.
Une jeune fille distante portant un bandeau sur l’œil.
Misaki est toujours parmi nous...
Regardez...
Vous voyez bien, là.