Citations sur La vie est à nous (27)
Le GNH, c'est le "Gross National Happiness", c'est à dire en français le BNB, le Bonheur National Brut, l'indicateur inventé dans les années 1970 par le roi du Bhoutan et servant à concurrencer le PIB ...
Que celui qui n'a jamais pris trop à cœur son activité professionnelle lui jette la première pierre ...
Les possédants sont possédés par ce qu'ils possèdent ...
C'est pas vrai qu'il n'est pas comme les autres. Il n'est pas comme autres présidents de la République. Mais en France, dans le monde, ils sont une majorité à être comme lui, pleins d'une énergie positive capable de se mettre en branle pour faire des choses bien; pour faire bien les choses. Il faut simplement qu'ils puissent y aller, qu'ils ne soient pas mis sur la touche par d'autres qui, avec toutes les armes de leur ambition et de leur hubris, squattent tout l'espace. Les rois de la brigue.
"Nous sommes la voix de ceux qui ne veulent plus subir un monde qu'ils n'ont pas choisi, pas construit, pas rêvé, pas imaginé."
Il ne suffit pas de dire : moins travailler, mieux, partager son temps, les ressources, mieux protéger la planète, faire attention aux autres et à soi - il faut ajouter : et avoir un pouvoir politique qui travaille de manière cohérente pour cela. Et certainement pas un président sorte demi-dieu possédant tous les pouvoirs, devant lequel le peuple doit se prosterner en le remerciant d’accepter de prendre soin de lui.
"La paresse au XXe siècle (maintenant on dirait plus volontiers la coliberté) c'est avoir du temps pour s'occuper de soi, des autres, de la planète: c'est se préoccuper enfin des choses essentielles à la bonne marche d'une société. C'est renoncer à l'individualisme, à l'égoïsme, à la destruction méthodique de notre planète. C'est ouvrir un espace; des espaces. C'est se poser. Et même se re-poser: se poser à nouveau, chaque jour, la question de ce qu'on veut faire, de ce qu'on doit faire."
C'est possible, de renoncer à une vie de grand confort parce que en échange il y a plus de sens. Plus de bien-être profond.
Ne pas vouloir plus, vouloir mieux.
Bah oui, nous aussi on défend la liberté: mais une liberté collective, pas individualiste, une liberté dont on va partager les bienfaits. Une liberté qui nourrit la fraternité.
Qui avait lancé cette dernière phrase? Peu importe - discussion collective, ouverte, riche: à la fin plus personne ne se souviendra de qui a eu l'idée, qui a proposé le mot. Mais il est adopté: la coliberté, c'est une liberté partagée, c'est avoir plus de temps, pour se consacrer à soi et aux autres - les autres humains et la planète en tant que telle. Seront colibres ceux qui ne sont plus assujettis à l'écrasement du travail, et qui, en échange de cet avantage, sauront rejeter l'égoïsme, l'individualisme.
Coliberté comme mot unique pour incarner ensemble la liberté, l'égalité, la fraternité - et la paresse!
Notre projet, c'est à la fois la réduction du temps de travail et l'ensemble de ses corollaires: l'usage positif, pour soi comme pour les autres, de son temps libre, l'attention aux choses importantes, la planète, le vivant, la beauté. C'est la fameuse phrase du livre d'Emilien, qui a été citée tant de fois, "la paresse c'est se construire sa propre vie, son propre rythme, son propre rapport au temps - ne plus le subir".