Parce que la mort est toujours là. Quoi que vous fassiez, quelle que soit votre vie, bonne ou mauvaise, ou entre les deux, elle vous attend. Dès le moment de votre naissance, vous mourrez.
Vous n'étiez pas en colère. Vous aviez peur et vous comportiez comme si vous étiez en colère. Il y a une différence.
Vous n'êtes plus vivant, Wallace. Mais vous continuez d'exister.
Il y a de la beauté dans la mort. Elle nous échappe, parce que nous ne voulons pas la voir. Et c'est logique. Pourquoi aurions-nous envie de prêter attention à quelque chose qui nous ravira à tout ce que nous connaissons ?
Je fais ce que je fais, parce que je sais que vous n'avez jamais été plus perdu ou plus vulnérable de toute votre vie . Et si je parviens à vous rendre ce moment un peu moins pénible, soit. La mort n'est pas la fin ultime, Wallace. C'est une fin, bien sûr, mais seulement pour vous préparer à un nouveau début.
Ça vient de la terre, dit calmement Hugo. L'énergie. La vie. La mort. Tout. Nous nous levons et nous tombons, puis nous nous relevons une fois encore. Nous empruntons des chemins différents, mais la mort ne fait pas preuve de discrimination. Elle vient pour tout le monde. C'est ce que vous en faîtes qui vous distingue. Concentrez-vous, Wallace. Je vous montrerai où regarder. Vous comprendrez.
Le thé avait ce goût-là. Celui des souvenirs. De la maison. De l'enfance. De la trahison. Doux-amer et chaud.
Rire fait du bien, même quand on n'a pas le cœur à ça. On n'est pas triste, quand on rit. En général.
Il préférait l'acier et les coups de klaxon, les sons d'une ville qui ne dormait jamais. Le bruit signifiait qu'il n'était pas seul, où qu'il se trouve. Ici, le silence semblait dévorant, oppressant.
Si les vœux étaient des poissons, nous lancerions tous des filets.