- Nous n’assassinons pas les gens, dit Hugo, sur un ton qui suggérait que ce n’était pas un premier rappel.
- Et les mutiler, on peut ?
- Ça non plus.
Elle croisa les bras et fit la moue.
- Rien ne nous en empêche. Tu m’as encouragée à réaliser mes rêves.
À force de s’en faire tout le temps pour les petites choses, on court le risque de passer à côté de ce qui est vraiment important.
Wallace eut un curieux élan de tendresse pour lui, une chaleur qui lui était étrangère. C’était… bizarre, ce sentiment. Il ne se rappelait pas la dernière fois où il s’était soucié d’un autre que lui-même. Il ne savait pas quel genre d’individu ça faisait de lui.
Il y a de la beauté dans la mort. Elle nous échappe, parce que nous ne voulons pas la voir. Et c’est logique. Pourquoi aurions-nous envie de prêter attention à quelque chose qui nous ravira à tout ce que nous connaissons ? Comment pourrions-nous seulement envisager que notre vision du monde est au mieux partielle ?
" La première fois que vous partagez le thé, vous êtes un inconnu, dit Mei.
- La deuxième fois que vous partagez le thé, vous êtes un invité d'honneur ", continua Nelson.
Hugo hocha la tête. "Et la troisième fois que vous partagez le thé, vous faites partie de la famille. C'est un proverbe balti...
La mort n'est pas la fin ultime, Wallace. C'est une fin, bien sûr, mais seulement pour vous préparer à un nouveau début
Cette vie n’est pas toujours facile. Jour après jour, nous sommes entourés par la mort. Soit vous vous en accommodez, soit ça vous détruit.
Il existe des choses plus importantes que des châteaux en ruines sur des falaises surplombant l’océan.
« Qu’est-ce que vous fichez par terre ? demanda Mei.
- Ai-je besoin d’une raison ? répondit Wallace d’un ton morne. Tous nos actes ne sont-ils pas vains ?
- Houlà. Il est beaucoup trop tôt pour vos angoisses existentielles. Je ne suis pas assez réveillée pour me coltiner votre déprime. »
Inspirer la peur dès le départ diminuait les risques d’incompétence par la suite.