Je découvre peu à peu l'univers de
Karl Ove Knausgaard et après avoir lu avec passion
Un Homme amoureux, je me suis attaquée à
Comme Il pleut sur la ville. Ici, âgé de dix neuf ans, Karl Ove part à Bergen pour y intégrer une fameuse académie d'écriture. On le voit essuyer des revers mais peu à peu trouver sa route. On le voit tomber amoureux à deux reprises. On le voit se marier. On le voit côtoyer sa mère et la famille de celle-ci et, d'un autre côté, celle de son père. L'amour, la maladie, la désillusion, la mort, l'ambition littéraire, l'amour de l'écriture traversent ce beau livre mais ce mélange de recherche de l'absolu et de quotidienneté, qui m'avait séduite dans l'autre livre, a cette fois moins opéré.
Il faut reconnaître à cet auteur une singularité dans sa façon de monter un texte et d'aborder de front le plus prosaïque de la vie et le plus complexe, qui ne peut laisser indifférent.
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