En plein mois d'août, j'ai découvert un Paris de gouaillantes, de roman noir et de cinéma. Pigalle! La splendeur du quartier n'était déjà qu'un souvenir, nous n'étions plus au temps de Razzia sur la chnouf, fameux film d'Henri Decoin, d'après Auguste Le Breton, avec Gabin, Frankeur, Dalio et Lino Ventura. Tout de même, il me semblait les voir, les héros des polars, en croisant de grands mecquetons pas très frais qui se levaient l'après-midi, quand je venais bosser. C'était vraiment pas la peine de venir chercher le boulot le matin!
Je commence à dater. Moins que mes vieux, forcément, mais tout de même assez pour me souvenir du monde avant Ikéa.
J'ai toujours ressenti une joie intense en retrouvant Paris, en descendant dans le métro, en retrouvant cette vie qui ne s'arrêtait pas, cette ville qui ne dormait jamais tout à fait.
J'ai marché en tout sens, emprunté tous les modes de transport imaginables. J'ai aimé l'immensité de la métropole que l'on ne cesse de découper et de morceler.