Relecture – Mon Amie Nadège (alias Nadou38) ne connaissait pas
Dean Koontz. C'est après ma lecture «
Un soir de cauchemar » que j'ai décidé de lui faire découvrir l'univers riche du californien. Dans sa très (trop) longue bibliographie, j'ai opté pour son roman «
Au clair de lune », que l'on pourrait classer dans le genre fantastique, surnaturel. Merci à toi compagne pour ce voyage littéraire à deux, où nous avons pu converser à la fois de l'histoire ainsi que d'autres sujets personnels dont je te remercie.
J'avais lu ce roman il y a fort longtemps, mais à cette relecture, j'avais l'impression que c'était hier. On ne s'ennuie pas ici, pas de temps mort. La force tient dans ses personnages qui sont remarquablement bien travaillés.
Dean Koontz à cette qualité de les rendre réels. L'histoire se concentre sur trois protagonistes : deux frères, dont un autiste, ainsi qu'une femme. La complicité entre les frangins est touchante, mais apporte une note d'humour, surtout Shep le jeune adulte handicapé. À plusieurs reprises, j'ai bien rigolé, ça fait du bien d'oublier les tracas quotidiens. Shep peut énumérer tous les synonymes. Alors quand le mot « caca » l'inspire, il nous abreuve de dialogue hilare. Tout en douceur, son frère aide comme il le peut. Comme toute personne autiste, Shep est émotif et se réfugie parfois dans son monde. C'est appréciable de le voir évoluer tout au long du récit. Jilly est de prime abord intéressante, a nouée une relation très intimiste avec sa plante grasse dénommée Fred. Toutefois, elle a tendance à s'effacer par la suite. le méchant est bien développé, mais moins que le charismatique Junior Cain du roman «
Regard oblique ».
L'histoire est plaisante, mais
Dean Koontz ne s'est pas cassé la tête pour terminer son récit.
Les hommes qui sont à la poursuite de notre trio, ne sont autres que des mercenaires. Aucune autre explication que celle-ci. Dommage, ça aurait été sympa qu'il s'agisse d'une organisation secrète. de plus, nous n'avons pas d'explication pourquoi le professeur a tué la mère des deux garçons. Il semblerait que c'est une histoire du fisc. Enfin, je trouve facile que Shep envoie ledit professeur au pôle nord. L'action est omniprésente et les cinq pages représente en tout et pour tout une journée. J'ai adoré l'humour et puis,
Dean Koontz a excellé au niveau de l'écriture, peut-être le talent du traducteur
Dominique Defert.
Dean Koontz arrive à communiquer de l'émotion à travers un chapitre remarquable.
Un beau texte qui se lit très facilement. Une oeuvre méconnue, mais qui mériterait d'être lu, un très bon cru que nous offre
Dean Koontz.